Connect with us

CULTURE A LA UNE

CAMEROUN : La fibromyalgie, une maladie complètement imprévisible.

Publie

le

De nombreuses femmes dans le monde souffrent de Fibromyalgie m comme Patricia Bakalack, passionnée d’art, de Déco et de la Mode, celle qui met en valeur le talent et le savoir faire d’artistes et artisans Africains à travers Yerima Concept qu’elle a créé en 2016. La belgo-camerounaise nous livre un vibrant témoignage de ce que vivent les personnes Fibromyalgiques dont 90% sont des femmes, cette maladie encore mal connue qui touche 5% de la population en France par exemple.

Beaucoup de cas de suicide chez les personnes souffrant de Fibromyalgie, cette maladie qui se caractérise par des douleurs chroniques et diffuses dans tout le corps, et qui oblige à changer complètement son mode de vie et handicape sévèrement les victimes.

Y’a des jours où il m’est arrivé d’avoir tellement mal que je me suis demandée ce que j’avais fais au bon Dieu pour qu’il se détourne ainsi de moi. Au début de cette maladie, j’ai eu par plusieurs fois des envies de suicide parce je me disais que la mort ne pouvait qu’être douce face à d’atroces douleurs qui me clouaient au lit 24/24. Des nuits entières je restais allongée à veiller sur les douleurs et des idées très très noires m’ont traversé l’esprit, j’ai pensé à ma famille, à mes frères et sœurs qui ne se remettraient jamais de mon départ.

Mais croyez-le durant tout le mois de mai ou je faisais mes incessants aller-retour aux urgences, j’y pensais 1 jour sur 3. Et, j’ai beaucoup de chance d’avoir eu auprès de moi des amis fidèles et incroyables qui sont eux aussi devenus ma famille, je les remercie d’être toujours aussi présents et de m’accepter tel que je suis, entière de mes défauts et mes imperfections, j’ai de la chance de les avoir eu à un moment aussi difficile, j’ai juste de la chance de les avoir dans ma vie tout court.

Alors La Fibromyalgie comment évolue t-elle ?

C’est une maladie totalement IMPRÉVISIBLE ! Je vis en sursit depuis 9 semaines, j’ai annulés tous les voyages pour 2017, moi qui suis passionnée d’aventures et de rencontres, je dois me trouver d’autres hobbys. Je passe 90% de mon temps à la maison, allongée plutôt qu’assise, la position debout s’avère parfois impossible. Comment expliquer donc à une personne dans le bus ou le tramway qu’on a l’air bien portante mais on aimerait vraiment qu’elle nous cède sa place parce qu’avec cette douleur dans le dos et les jambes qui ne nous lache jamais, on ne peut se permettre le luxe de rester debout même pour 10min de trajet ? On vit avec de grosses fatigues et des douleurs constantes, on vit au jour le jour, tout est planifié à très court terme, la fatigue, les douleurs, voilà ces mots qui reviennent sans cesse. Sortir de mon lit tous les matins est un vrai CHALLENGE !

Advertisement

Au début de la maladie je marchais à 4 pattes dans la maison, il fallait bien coûte que vaille essayer de garder une certaine autonomie. Puis progressivement j’ai commencé à attraper les murs pour me déplacer et aujourd’hui je me lève certes difficilement de mon lit le matin, mais au moins je marche sur mes deux jambes et ca c’est UNE GRÂCE !

Début juin, j’étais allée passer le week-end à Lille chez ma soeur, ma copine Martine a eu la bonté de partir de Bruxelles afin de venir me chercher pour me ramener à la maison. Faut savoir que le moindre déplacement peut s’avérer très difficile pour moi, je peux me retrouver allongée sur une civière d’ambulance en très peu de temps. J’avais débarqué à Lille à 23h parce que à 21h j’allais beaucoup mieux et j’ai donc profité de ces deux heures d’accalmie pour filer en douce de Bruxelles. Sur le chemin du retour donc nous discutions et Martine m’a suggérée de me faire une raison, d’essayer d’y voir le message caché derrière cette maladie qui m’est tombée dessus sans crier garde. Je lui ai répondu que je ne voulais pas philosopher, j’étais en colère, très très en colère et je refusais d’être raisonnable.

J’étais comme un oiseau dont les ailes avaient été brisées en plein vol.

Pendant les premières semaines de cette maladie je me demandais sans cesse POURQUOI ? POURQUOI MOI ? Je me sentais brisée, foutue, j’étais nulle et inutile, même à moi même. J’étais comme un oiseau dont les ailes avaient été brisées en plein vol. J’avais tant d’ambitions et de passions, tant de rêves à vivre, d’immenses horizons à découvrir, beaucoup de personnes à rencontrer et aimer. Et là tout d’un coup, RIEN ! Mon horizon s’est réduit et obscurci. Aller faire une course dans la supérette à 100 mètres de mon immeuble se transformait en expédition.

« Après m’être longuement documentée sur le sujet, j’ai donc décidé de combattre cette maladie et de continuer de vivre malgré tout. »

J’enchainais donc crises après crises, la nuit je m’endormais quelques heures fatiguée d’avoir trop pleuré, et le matin les douleurs me réveillaient en sursaut, lancinants ! Mon médecin traitant était désemparé, il ne savait plus quoi faire pour m’apporter un peu de réconfort. Je le harcelais littéralement, j’étais à son cabinet plusieurs fois par semaine même sans rendez-vous, lui demandant de trouver un médicament à ce mal qui me volait ma vie. À l’écoute de ses nombreux conseils, j’ai compris que je me devais d’être plus forte que ce mal parce que le stress et l’anxiété accroîtraient les crises. Je me suis souvenue des mots plein de sagesse de Martine.

Après m’être longuement documentée sur le sujet, j’ai donc décidé de combattre cette maladie et de continuer de vivre malgré tout. Et ceci a été une décision déterminante, ma première victoire sur la maladie. Mes premières peurs étaient la perte de l’autonomie et de ma féminité. Avant la maladie je préférais porter des chaussures confortables au profit des escarpins. Ma première décision a été de changer cela, de mieux prendre soin de moi et de porter des chaussures hautes quand je ne vais pas bien. La kinésithérapeute lorsqu’elle me voit débarquer en escarpins elle sait que ça ne va pas du tout !

Depuis lors je célèbre chaque matin de réveil sans douleurs.

Advertisement

J’avais le sentiment que non seulement cette maladie me volait ma vie, mais mon corps et ma féminité aussi. Depuis lors je célèbre chaque matin de réveil sans douleurs, j’improvise des fêtes avec des amis, des sorties, je prends plus de plaisir à la vie aujourd’hui, je m’amuse, je m’éclate, je ne me mets plus jamais en colère, je m’enivre d’amour et de folies. Parce que je ne sais jamais ce que l’heure d’après me réserve, oui mon repit se compte en heure, je peux être bien le matin à 10h balancer des vannes sur facebook, appeler ma meilleure amie pour écouter son lot de conneries, puis me retrouver aux urgences à 12h. J’ai donc décidé de ne plus faire de cette maladie mon ennemie, je l’apprivoise chaque jour et bientôt je sais qu’elle deviendra mon amie, je vais donc devoir vivre et négocier avec cette maladie qui fait désormais partie intégrante de moi, jusqu’à ce qu’on lui trouve un traitement.

Cette vie qui est la mienne est un cadeau dont je sais profiter de chaque instant de bonheurs. Je cultive la zen attitude au quotidien et je suis presque toujours de bonne humeur, même quand je vais mal je trouve le moyen de rire. Une journée sans rire est un bonheur perdu, alors je crée autour de moi des occasions même idiotes, de rire de la chance que j’ai d’être en vie, rire même de cette maladie. J’apprécie mieux les petits détails qui font du bien et ferme les yeux sur les mauvais. Grâce à cette maladie je prête mieux attention aux autres, aux personnes qui m’entourent et aux choses et je continue de me considérer comme une privilégiée. Avant cette maladie je n’étais qu’une femme. Aujourd’hui je suis toujours une femme, une femme malade, mais une femme épanouie.

Il y’a une vie après la maladie, ne passons pas à côté de la notre, elle est précieuse.

Patricia Bakalack.

Yérima Concept, entreprise de Patricia Bakalack.

Page facebook pour en savoir plus : 

https://www.facebook.com/YerimaConcept/?pnref=lhc

Advertisement
Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

CULTURE A LA UNE

CÔTE D’IVOIRE – “Superwoman Paris 2025”, quand des femmes de valeur réécrivent l’histoire

Publie

le

Les 13 et 14 septembre prochains, aura lieu à Paris la troisième édition de Superwoman. Né en Côte d’Ivoire en 2013 sous l’impulsion d’Amie Kouamé, fondatrice du média Ayana, cet événement célèbre les femmes africaines, y compris celles de la diaspora. La plupart d’entre elles bâtissent, transforment, inspirent et s’affirment loin des projecteurs.

Silence ! Elles travaillent

Depuis plus d’une dizaine d’années, Superwoman réunit des femmes pleines de rêves et d’idées, qui contribuent, à leur niveau, au développement de leur pays d’origine, souvent dans le silence. Au fil des années, l’événement a grandi pour devenir un espace panafricain incontournable, présent à Abidjan, Dakar, Douala, Kinshasa ou encore Paris. Ces femmes audacieuses n’hésitent pas à plonger dans la mare aux requins qu’est l’entrepreneuriat. Elles veulent, elles aussi, avoir leur mot à dire. C’est pourquoi elles figurent parmi celles qui entreprennent, innovent et créent des initiatives à fort impact. Curieusement, beaucoup préfèrent rester loin des caméras : le devant de la scène ne les intéresse pas.

Impacter, sans bruit

Cette année, le thème choisi est : “L’influence dans l’ombre”. L’événement entend mettre en lumière celles qui travaillent loin des réseaux sociaux et de la blogosphère. Pourtant, leurs actions ne sont pas moindres que celles qui occupent le devant de la scène. “On parle souvent des femmes qu’on voit. Trop rarement de celles qu’on écoute. Cette édition est dédiée à celles qui agissent, transforment, élèvent – sans bruit”, rappelle Amie Kouamé, fondatrice du magazine  Ayana.

Advertisement

Superwoman : un cercle de confiance

Pendant deux jours, du 13 au 14 septembre 2025, les Galeries Lafayette Haussmann seront le cœur de ce grand rassemblement. Le premier jour proposera une demi-journée de talks, des ateliers et des rencontres. Ce sera l’occasion d’aborder des thématiques clés : la visibilité choisie, l’équilibre entre posture et alignement, le leadership féminin à l’ère des réseaux, ou encore la transmission des modèles africains sans pression. La seconde journée, le 14 septembre, sera marquée par “The Meet”, un after inédit organisé dans le cocon chaleureux du Maasaï. Pensé comme une extension vivante de la veille, ce moment offrira des repas partagés, des échanges libres et des conversations sans filtre. Un espace de sororité, loin du formalisme des conférences.

2025, l’année des superpouvoirs

En 2025, Superwoman franchit un cap : l’événement sera pour la première fois accessible en ligne, permettant à la diaspora et aux participants du continent de se connecter depuis partout dans le monde. L’affluence s’annonce importante : depuis sa création, Superwoman a déjà réuni plus de 500 participantes par édition, mise en place des programmes de mentorat et de coaching, et touché près de 2 millions de personnes en 2022 grâce au digital. Par ailleurs, l’événement soutient l’ONG AdoraDE, engagée dans la lutte contre le cancer du pancréas.

Ayana, pionnière du digital féminin africain

Superwoman Paris s’adresse à toutes celles qui cherchent un espace où l’on peut dire « je doute » sans perdre sa valeur : entrepreneures, leaders discrètes, jeunes femmes en quête de modèles ou simples curieuses. À l’origine de ce mouvement, Ayana, premier webzine féminin d’Afrique francophone, maintes fois primé (Meilleur Webzine de Côte d’Ivoire en 2021, Prix All Africa Leadership Féminin en 2019, Prix 35<35 en 2016). Depuis plus de dix ans, la plateforme valorise les parcours de femmes africaines inspirantes, et œuvre à former une génération tournée vers l’épanouissement et le succès.

Advertisement

Un rendez-vous à ne pas manquer

Plusieurs personnalités prendront part à cette édition, parmi lesquelles il y aura Dr Mafini Dosso, chercheuse associée à l’université de Johannesburg, économiste de l’innovation et présidente de l’OIITID, Ghislaine Samaké, directrice générale d’Ecobank en Guinée-Bissau, Diba Diallo, manager du rappeur ivoirien Didi B et experte en management dans les industries culturelles et créatives et, Ghislaine Mabiki Konaté, fondatrice et directrice de Conciergerie Privée, également business manager de l’artiste Youssoupha.

Continuer la lecture

CULTURE A LA UNE

RD CONGO – “Tonga Mboka 2025” : Quand la diaspora congolaise se retrouve à Paris

Publie

le

Organisée par Congo Na Paris, la 7e édition du Salon socio-économique et culturel “Tonga Mboka” se tiendra les 27 et 28 septembre 2025 à l’Espace Charenton, dans le 12e arrondissement de Paris. Porté par l’ambition de bâtir “le Congo de demain”, cet événement s’impose comme un rendez-vous incontournable de la diaspora congolaise.

Une édition sous le signe de la transmission
En quelques années, “Tonga Mboka” est devenu un pilier de la scène diasporique congolaise. Plus qu’un simple lieu de rencontres, c’est un véritable mouvement collectif, un laboratoire d’idées pour imaginer et construire l’avenir des deux Congo – Kinshasa et Brazzaville. En lingala, “Tonga Mboka” signifie “construire le pays” : tout un programme. Durant deux jours, plus de 50 stands et 7 tables rondes réuniront une constellation d’acteurs : entrepreneurs, artistes, décideurs politiques, investisseurs, universitaires et étudiants. Le public pourra assister à des conférences inspirantes, participer à des ateliers pratiques, découvrir des expositions d’art, vibrer lors de concerts live, ou encore s’immerger dans des démonstrations culinaires et défilés de mode. Parmi les espaces thématiques phares, l’initiative “Finance ton projet” proposera des solutions concrètes de financement aux membres de la diaspora désireux d’entreprendre.

Une vitrine pour les talents congolais
La culture occupe une place centrale à Tonga Mboka. De la musique au cinéma, de la littérature aux arts visuels, la scène congolaise y déploie toute sa richesse et sa diversité. Des figures emblématiques comme des jeunes créateurs viendront non seulement célébrer cet héritage, mais aussi interroger les voies d’un renouveau culturel. À travers l’affiche de cette 7e édition transparaît une volonté forte : connecter le Congo au monde. À l’heure du numérique, cette ambition s’incarne aussi dans des plateformes interactives, permettant de suivre les débats en direct, poser des questions aux intervenants et prolonger les échanges sur les réseaux sociaux via Instagram, Facebook et TikTok, avec du contenu exclusif et des interviews inédites.

Un gala caritatif de solidarité
Autre temps fort du salon : une soirée caritative organisée en partenariat avec la Fondation Cédric Bakambu. Les fonds récoltés seront destinés à soutenir un projet éducatif et humanitaire dans l’Est du Congo. Cette soirée de solidarité sera aussi l’occasion de remettre les Prix de l’Espoir, qui récompensent des parcours inspirants, symboles de résilience et de réussite. Cette vision, portée par Charlotte Kalala, fondatrice de Congo Na Paris et initiatrice de Tonga Mboka, vise à rassembler les forces vives de la diaspora autour du développement du Congo, en misant sur l’unité, l’excellence et la créativité. Pour elle, le salon est “un espace où les rêves prennent forme et où les projets trouvent leur chemin vers la réalité”.

Continuer la lecture

A LA UNE

SÉNÉGAL – “Éternelle”, somptueux chant d’amour inclusif de Jahman X-Press

Publie

le

Jahman opère un virage acoustique avec “Éternelle”, une musique qui mêle agréablement amour et inclusion, tout en harmonie. Le clip, disponible sur YouTube, fait déjà un carton. Pleine de poésie, cette chanson parle à toutes les sensibilités.

Éternelle, plus que des notes d’amour
L’amour est un sujet intemporel, inoxydable. Ce filon musical, surexploité par les artistes, peut parfois lasser les uns et les autres, et puis, bien souvent, on a le sentiment d’entendre des redites continuelles, comme une longue litanie. Chanter l’amour peut paraître facile au premier abord, cependant c’est une entreprise bien risquée. Jahman s’y est essayé. Et, après l’avoir écouté, on peut affirmer sans risque de se tromper qu’il a réussi. En effet, “Éternelle” réinvente la déclaration sentimentale. Il dit autrement ce que nous avons pris l’habitude d’entendre de sorte que ça nous paraît banal. Ici, il n’est pas seulement question d’un hommage à l’amour romantique, mais d’une ode, une ode à un sentiment intemporel et universel, qui unie fermement toutes les âmes – les unes aux autres. Il faut écouter cette chanson, pas seulement par son originalité. Il y a tout un programme; car dans ces notes, il y a une démarche artistique et sociale audacieuse. Pourquoi ? Ou plus précisément comment ? allez-vous me rétorquer. Jahman, dans cette chanson, intègre la langue des signes dans son clip. En le faisant, il rend, d’une part, un vibrant hommage à la communauté des sourds et muets, mais, par ce geste inclusif, il témoigne de sa volonté de faire de sa musique, de cette musique, un langage universel, un pont entre les cœurs, bien au-delà des barrières physiques ou culturelles. “L’amour, essence même de mon message, n’a pas besoin de mots pour exister”, affirme-t-il. On ne saurait mieux le dire.

Une vision artistique au service de l’humanité
Dans ce nouvel opus “Éternelle” – c’est au féminin –, Jahman parle d’amour. Cependant, il ne tombe jamais dans les clichés. Aussi, depuis le début de sa carrière, il s’est imposé comme un artiste original, une figure engagée, un défenseur de la liberté d’expression et des valeurs humaines. Avec “Éternelle”, déjà disponible sur les plateformes de téléchargement, l’artiste vient de franchir un cap, en ajoutant les minorités dans son combat. Dans ce texte, principalement en wolof, l’artiste emprunte les sentiers de l’inclusivité, et par ricochet de l’intégration sociale et de la richesse des différences. Dans ce clip, l’amour se conjugue en gestes, en regards et en émotions. Un beau triptyque. Pas vraiment besoin de phrasé pour comprendre, à la base, le message ; car, les signes se suffisent à eux-mêmes. Ce choix artistique démontre la capacité de Jahman à faire de son rap un outil d’éducation, de sensibilisation et de transformation sociale.

Jahman, figure incontestable du hip-hop sénégalais
À un moment donné de sa carrière musicale, tout artiste ressent un besoin d’explorer de nouvelles possibilités, de nouvelles choses, de nouvelles sonorités. Pour certains, il s’agit de revenir aux sources, aux racines de ses inspirations de départs. Par contre, pour d’autres, c’est un besoin inexpliqué de célébrer l’amour, gage d’une société harmonieuse et épanouie. Jahman choisit de s’inscrire dans le second volet : chanter l’amour pour tout le monde dans un langage imprégné d’une certaine universalité : la langue des signes. Ce chant en wolof traduit la volonté de l’artiste de ne pas se départir de ses racines, d’ancrer sa musique dans les réalités locales et de la rendre accessible à toutes les couches sociales. Jahman, c’est une voix, qui, comme une racine solide, s’enfonce dans les entrailles de cette terre nourricière qui est la terre africaine. C’est de cette sève-là que se nourrit ses chansons. Avec son flow unique et son timbre de voix si caractéristique, il allie dans “Éternelle” un message fort qui parle à toutes les couches sociales. C’est presque une nouveauté dans la musique sénégalaise. En faisant cela, il peut conquérir un public diversifié, aussi bien au Sénégal que dans la diaspora. “Éternelle” s’inscrit dans cette trajectoire, mais avec une touche particulièrement universelle, destinée à toucher toutes les sensibilités.

Advertisement

Éternelle, une chanson pour la postérité
Dans un univers musical souvent marqué par des thèmes répétitifs et des messages parfois superficiels, Jahman détonne avec ce nouveau single “Éternelle”. Cette chanson est partie pour s’inscrire durablement dans les consciences. “Éternelle”, plus qu’une simple chanson, est une leçon d’humanité, un appel vibrant à l’unité et à l’amour inconditionnel. Jahman, sans jamais se départir des thèmes qui lui sont chers, nous rappelle que l’art peut être un outil puissant pour construire des ponts et abattre les murs. Éternelle est une musique qui nous invite à dépasser les apparences et à embrasser ce qui nous relie tous : le cœur.

Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +