POLITIQUE
CAMEROUN : l’activiste Nathalie Yamb se demande si la jeunesse africaine mérite les dirigeants corrompus
L’activiste, panafricanisme Nathalie Yamb a encore frappé. C’est sur sa page facebook, qu’elle entre en reflexion. Elle se demande si la jeunesse africaine ne mérite pas les dirigeants corrompus qui détruisent son quotidien et son avenir à travers le texte ci-dessous :
Parfois, je me dis qu’on ne peut rien faire pour la jeunesse africaine. Elle mérite les dirigeants corrompus qui détruisent son quotidien et son avenir. Elle mérite l’école au rabais, les tortionnaires libyens et les requins de la Méditerranée ainsi que ceux assis dans les palais présidentiels.
La jeunesse africaine, dans sa majorité, n’aspire pas à construire une société meilleure. Elle aspire à profiter d’un système tordu. Elle court après celui qui distribue le poisson, et elle tourne le dos à celui qui veut lui apprendre à pêcher.
Elle ne condamne pas la corruption, elle condamne le fait qu’elle ne soit pas bénéficiaire de la corruption.
Une jeunesse qui a l’argent pour se payer un pass internet ou un smartphone, mais qui n’a pas d’argent pour aller se faire une carte d’identité.
Qui a la data pour regarder pendant des heures des directs sur des sugar daddy, des sorcières et des clash d’artistes, mais qui n’en n’a pas pour suivre des cours gratuits en ligne, des capsules vidéos édifiantes sur la vie du pays/le fonctionnement de l’Etat ou des lives sur l’entrepreneuriat.
Qui passe son temps à insulter et faire de la titrologie sur les réseaux sociaux, mais qui est trop paresseuse pour Googler la vraie information ou la définition d’un mot.
Qui demande aux prétendants au poste de président de la république qui ont des idées, une vision, un programme, du courage et la volonté de rupture mais pas de milliards à distribuer, d’aller se mettre au service de candidats qui auraient prétendument de l’argent, mais aucune idée, aucune vision, aucun programme, aucun courage et aucune volonté de rupture avec un système qui cause leur chômage, leur désœuvrement, leur inculture, leur misère.
Qui préfère vendre sa voix/sa signature sur un procès-verbal pour 5000 fcfa, un garba et un t-shirt, plutôt que de rester surveiller les urnes sans se laisser acheter lors d’une élection.
Qui prétend avoir peur d’aller manifester pour ses droits mais qui ne craint pas de déferler dans les rues pour rendre hommage à un artiste ou pour aller déterrer son cercueil.
Sexe. Musique. Esbroufe. Luxure. Gain facile. C’est tout ce qui l’intéresse. Aucun besoin de la sensibiliser quand il s’agit de ça. Même si tu parles en bengali, elle va trouver le chemin, le temps, l’argent et l’énergie pour y aller.
Les Ouattara, Sall, Sassou, Biya, Condé, Eyadema, Bongo, IBK et compagnie vous ont ratés.
#LaDameDeSochi 🐝
#MamKoul2020

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AFRIQUE
MALI – Les généraux Dembélé et Sagara inculpés, une affaire qui secoue la junte
Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.
Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.
Ils ne reconnaissent pas les faits
Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.
En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.
AFRIQUE
TANZANIE – La présidente Samia Suluhu crée une commission d’enquête après les violences post-électorales
En Tanzanie, la présidente Samia Suluhu Hassan a annoncé ce vendredi 14 novembre 2025 la création d’une commission d’enquête indépendante chargée de faire toute la lumière sur les décès enregistrés lors des violentes manifestations qui ont éclaté en marge des élections législatives et présidentielle du 29 octobre.
Devant le Parlement, la cheffe de l’État s’est dite « profondément attristée » par les pertes en vies humaines survenues lors de cette journée électorale marquée par une contestation sans précédent. « Ceux qui ont perdu la vie lors des violences du 29 octobre méritent que la vérité soit établie », a-t-elle déclaré, promettant que la commission aura pour mandat d’identifier les causes, les responsabilités et les circonstances de ces événements.
La présidente a également appelé à la clémence envers les jeunes arrêtés et poursuivis pour trahison dans le cadre des manifestations. « En tant que mère de cette Nation, j’ordonne aux forces de l’ordre d’évaluer la gravité des faits reprochés. Ceux qui ont simplement suivi la foule doivent pouvoir effacer leurs erreurs », a-t-elle insisté.
Samia Suluhu Hassan a officiellement remporté l’élection présidentielle avec un score de près de 98 %, un résultat largement contesté par l’opposition et par plusieurs organisations nationales et internationales. Ces accusations de fraude, combinées à une répression musclée, ont conduit à plusieurs jours de tensions. Selon l’opposition et des ONG, des centaines de personnes auraient été tuées par les forces de sécurité. Aucun bilan officiel n’a pour l’instant été communiqué par le gouvernement.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a réclamé, le 11 novembre, l’ouverture d’enquêtes « crédibles » après des informations faisant état de corps emportés vers des lieux non divulgués. Quelques jours plus tôt, les observateurs de l’Union africaine avaient estimé que l’intégrité du scrutin avait été « compromise » en raison de bourrages d’urnes signalés dans plusieurs bureaux de vote.
AFRIQUE
GUINÉE – La liste définitive des candidats à la présidentielle dévoilée
Le suspense est enfin levé en Guinée. Ce mercredi 12 novembre 2025, le juge Fodé Bangoura, président de la Cour suprême, a officiellement rendu publique la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Selon le magistrat, la liste a été établie en respectant l’ordre de dépôt des candidatures, après un examen rigoureux de tous les dossiers reçus par l’institution judiciaire, afin de garantir la régularité du processus électoral.
Parmi les candidats retenus figurent Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abe Sylla, Faya Lansana Millimono, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabé, Elhadj Bouna Keïta, Mamadi Doumbouya et Mohamed Chérif Tounkara. Cette sélection clôt la phase de vérification des candidatures, qui avait été marquée par plusieurs tensions et contestations. Plusieurs personnalités politiques influentes, telles que Lansana Kouyaté, Toumba Diakité ou Ousmane Kaba, ont vu leurs dossiers jugés irrecevables par la Cour suprême, provoquant la colère de leurs partisans et alimentant les débats sur l’équité du processus.
L’annonce du juge Bangoura met fin à la phase juridique de l’élection et ouvre officiellement la voie à la campagne présidentielle. Selon le calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), celle-ci devrait s’étendre sur plusieurs semaines avant le scrutin fixé au 28 décembre 2025. La campagne sera cruciale pour les candidats retenus, qui devront convaincre les électeurs dans un contexte où l’attention nationale et internationale est particulièrement élevée.
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macaron
03/07/2021 à 09:59 at 09:59
Je livre les exocet a moussafir le 9 07 21 22h22.