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POLITIQUE

COMORES : Fin de Ramadhwani : Le président Azali Assoumani s’est adressé à la Nation

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C’est la fin du mois sacré de Ramadhwani, le chef de l’Etat, Azali Assoumani, s’est adressé à la Nation. Une occasion pour lui d’exprimer ses vœux de bonne santé et de bonheur :

Comoriennes, Comoriens, Mes chers compatriotes,

Je tiens à vous adresser, à toutes et à tous, mes chers compatriotes, dans le pays et dans la diaspora, mes chaleureuses félicitations et mes meilleurs vœux de bonne santé et de bonheur pour vous-mêmes, vos familles et vos proches, à l’occasion de la fin du mois de Ramadan et de la célébration de l’Aïd-El-Fitr.

Je joins mes prières aux vôtres, pour qu’Allah-Le-Tout-Miséricordieux accorde à notre pays, ainsi qu’aux pays frères de la Umma Islamique et à l’ensemble des pays amis, paix, sécurité, concorde, progrès et de prospérité.

Je rends grâce à Allah pour les bienfaits qu’il prodigue en permanence à notre pays et, en particulier, tout au long de ce mois sacré que nous avons vécu dans la quiétude et au cours duquel les produits de première nécessité ont été disponibles.

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Mes chers compatriotes,

C’est un mois de Ramadan exceptionnel qui vient de s’achever et une fête de l’Aïd-El-Fitr particulière que nous nous apprêtons à célébrer.

Nous venons en effet, de passer notre premier mois de Ramadan, sans les Darsat et la présence de notre très regratté Mufti Saïd Toihir Ben Ahmed Maoulana.

C’est donc aujourd’hui, une nouvelle occasion de prier pour qu’Allah Le-Miséricordieux, accorde Sa grande miséricorde et son paradis éternel à celui qui, durant des décennies, nous a dispensé l’éducation morale, la connaissance du Saint Coran et les sciences islamiques et servi notre pays et son peuple.

Cette année, nous avons également passé un Ramadan hors normes pour tous les musulmans, qui s’est écoulé dans un contexte bouleversé par le Coronavirus.

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Ainsi, en ce mois de ramadan, l’un des cinq piliers de l’islam, marqué par le jeûne et la prière et , qui est traditionnellement une période de partage, de rassemblements, de convivialité et de grands rassemblements dans les mosquées, et de prières nocturnes du Tarawih et du Witr, nous avons dû adapter les rites de ce mois, aux mesures prises et aux gestes barrières, à la suspensions des prières collectives et au couvre-feu, dictées par la nécessité de nous protéger contre la propagation de la COVID-19.

Je tiens à vous remercier pour la discipline, le respect des mesures prises et la pratique des gestes barrières que vous avez adoptées durant toute cette période et je vous demande de continuer à les observer avec encore plus de rigueur, les jours, semaines et mois à venir.

C’est ce contexte sanitaire, qui nous dicte également la même prudence à l’occasion de l’Aïd-El-Fitr.

Ainsi nous devons éviter, autant que faire se peut, les contacts physiques et les rassemblements au cours de cette fête, comme le recommande le Mufti de la République, dans la Fatwa qu’il a émise à ce sujet.

Alors prions et célébrons l’Aïd-El-Fitr à la maison, en famille.

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Mes chers compatriotes,

Dans la guerre que nous avons déclaré à la COVID-19, nous devons rester lucides et ne pas perdre de vue la fragilité de notre pays et de notre système sanitaire.

Nous devons restés unis, dans la réflexion et dans l’action, dans l’intérêt de notre pays.

Discipline, solidarité dans l’action, comportement responsable, respect des décisions prises, des consignes données et des gestes barrières, tels doivent être nos mots d’ordre.

C’est dans ce contexte que je m’adresserai à vous très incessamment.

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Nous devons et nous pouvons en sortir, plus fort et encore plus résolus à faire avancer notre pays, comme nous l’avons clamé, sur le chemin de l’émergence, et à bâtir une société plus juste, plus démocratique et plus solidaire.

Puisse ce jour de l’Aïd-El-Fitr, être pour nous et l’ensemble de la Umma Islamique, une journée d’invocations pour Qu’Allah Le-Tout-Puissant, dans Sa grande Miséricorde, nous assiste dans l’action commune, engagée pour lutter, vaincre et surmonter la grave crise de la pandémie de la COVID-19 et avec l’aide de Dieu, renouer avec l’espoir.

Prions pour qu’Allah nous fasse retourner à Sa maison, la mosquée et pour que nous puissions Insha-Allah, Insha-Allah, célébrer la prochaine Ide el Kabir, dans la normalité et dans la convivialité.

Je vous remercie.

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AFRIQUE

GUINÉE BISSAU – Domingo Simoes Pereira dépose sa candidature à la présidentielle de novembre

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Le leader de l’opposition bissau-guinéenne, Domingo Simoes Pereira, a officiellement déposé ce mardi sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 23 novembre prochain. Le dossier a été remis devant la Cour suprême par l’un de ses représentants, a constaté un journaliste de l’AFP.

Ancien Premier ministre et président du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), formation historique qui a conduit le pays à l’indépendance, M. Pereira était en exil au Portugal depuis neuf mois. Il affirmait craindre pour sa vie, tandis que la justice le poursuit pour corruption et pour une supposée implication dans une tentative de coup d’État.

Un retour politique attendu

Rentré à Bissau la semaine dernière, Domingo Simoes Pereira retrouve le devant de la scène politique, dans un contexte marqué par de fortes tensions avec son adversaire de longue date, le président sortant Umaro Sissoco Embalo. Les deux hommes s’étaient déjà affrontés lors de la présidentielle de 2019, un scrutin resté contesté.

Le chef du PAIGC dirige aujourd’hui la coalition d’opposition Pai Terra Ranka, qui fédère une dizaine de partis politiques. « La coalition Pai Terra Ranka vient de soumettre sa candidature présidentielle et la liste des candidats aux élections législatives », a déclaré son représentant, Agnelo Regala, exprimant l’espoir que toutes les conditions seront réunies pour un scrutin inclusif et pacifique.

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Un pays à l’histoire politique instable

Avec cette déclaration de candidature, Domingo Simoes Pereira devient le deuxième postulant officiel à la magistrature suprême, après l’annonce de la candidature d’Umaro Sissoco Embalo la veille.

La Guinée-Bissau, ancienne colonie portugaise d’Afrique de l’Ouest, demeure marquée par une forte instabilité politique. Depuis son indépendance en 1973, le pays a connu quatre coups d’État réussis, dix-sept tentatives et une succession rapide de gouvernements.

À moins de trois mois du scrutin, l’entrée en lice de Domingo Simoes Pereira confirme que la présidentielle s’annonce comme un duel explosif entre le pouvoir en place et une opposition revigorée.

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AFRIQUE

MALI – 65 ans d’indépendance célébrés dans la ferveur patriotique

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Le 22 septembre 2025, le Mali a célébré, dans la ferveur patriotique et la solennité républicaine, le 65e anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. À cette occasion, une cérémonie grandiose a été organisée sur la Place de l’Indépendance de Bamako, sous la haute présidence de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, Chef suprême des Armées.

Après plusieurs années durant lesquelles le Mali avait réduit l’ampleur de ses célébrations officielles, notamment les prises d’armes et les défilés militaires, les autorités de la Transition ont tenu à redonner toute sa splendeur à cette journée historique. Sous l’impulsion du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, le choix a été fait de revivifier la flamme patriotique par une manifestation à la fois sobre et grandiose, digne des sacrifices du peuple et de ses Forces armées.

La commémoration s’est déroulée en trois grandes étapes : le dépôt de gerbes de fleurs au pied du Monument de l’Indépendance, la cérémonie d’hommages et de distinctions, puis le défilé militaire et civil, comprenant un volet pédestre, motorisé et aérien.

La cérémonie a rassemblé les plus hautes autorités du pays : le Président du Conseil National de Transition, le Premier ministre et Chef du Gouvernement, le Général Abdoulaye MAÏGA, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Général Sadio CAMARA, les membres du Gouvernement, les Présidents des institutions de la République, ainsi que le Corps diplomatique accrédité au Mali. Une foule immense, composée de citoyens de toutes les générations, s’est également déplacée massivement pour partager ce moment d’histoire et de communion nationale.

Le cœur de la célébration a été marqué par un défilé d’une rare ampleur, mobilisant à la fois les unités militaires, paramilitaires et civiles. Dans un ordre de bataille minutieusement préparé, se sont succédé la fanfare nationale, les officiers d’état-major, les écoles militaires, les corps spécialisés tels que l’Amicale des anciens du Service national des jeunes, l’Administration pénitentiaire et l’Éducation surveillée, les Eaux et Forêts, les Douanes, la Protection civile, la Police nationale, la Gendarmerie nationale avec sa section cynophile, le Génie militaire, la Garde nationale, l’Armée de l’Air, l’Armée de Terre, la Direction du sport militaire, et la cavalerie.

Le défilé s’est ensuite poursuivi par une impressionnante démonstration motorisée et aérienne. Véritables vitrines de la modernisation en cours des Forces de défense et de sécurité, ces séquences ont suscité l’admiration et la fierté des milliers de spectateurs présents.

A l’issue des cérémonies de commémoration, le Président de la Transition a accordé une interview à la presse dans laquelle il a rappelé que la fête de l’indépendance est un jour de mémoire, de recueillement et de devoir national. Rendant hommage au Président Modibo KEITA et à ses compagnons de lutte, il a salué leur courage et leur vision, qui demeurent une source d’inspiration pour les générations actuelles.

Le Chef de l’État a également adressé un hommage appuyé aux Forces de Défense et de Sécurité, qui, chaque jour, consentent d’immenses sacrifices pour protéger les populations face aux menaces terroristes et pour préserver l’intégrité du territoire. Il a eu une pensée particulière pour les soldats tombés, pour les blessés, ainsi que pour les otages, réaffirmant que toutes les dispositions étaient en cours pour leur libération.

Le Président GOÏTA a aussi souligné l’importance de l’Alliance des États du Sahel (AES), rappelant la détermination commune du Mali, du Niger et du Burkina Faso à poursuivre une coopération militaire et politique exemplaire, garantissant la souveraineté et le développement de leurs peuples. À cet égard, il a salué ses homologues, le Général Abdourahamane TIANI et le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, pour leur engagement sans faille.

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Dans un appel vibrant à l’unité nationale, il a exhorté l’ensemble du peuple malien à rester soudé face aux défis de l’heure : la sécurité, la refondation institutionnelle et le développement. Selon lui, c’est dans la cohésion et la résilience que le Mali pourra écrire de nouvelles pages glorieuses de son histoire et transmettre aux générations futures un héritage digne et honorable.

« Le peuple malien ne reculera jamais devant l’adversité. Dans l’unité et la cohésion, nous poursuivrons ce combat jusqu’à la pacification totale du territoire national et jusqu’à la pleine réalisation de la souveraineté du Mali », a-t-il affirmé.

Le 22 septembre 1960, le Mali, héritier des grands empires qui ont marqué l’histoire de l’Afrique de l’Ouest, accédait à l’indépendance sous la conduite du Président Modibo KEITA. Soixante-cinq ans plus tard, cette date reste l’expression de la fierté nationale et du refus de toute forme de domination. Elle incarne l’idéal d’un peuple qui, malgré les épreuves, demeure attaché à sa dignité, à son unité et à sa souveraineté.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Discours fort du Président Bassirou Diomaye Faye : “Défendre la Palestine, c’est défendre l’humanité”

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À la conférence de haut niveau sur la question palestinienne, organisée en marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, le Président de la République a tenu un discours fort et sans équivoque.

Il a dénoncé la tragédie insoutenable que traverse Gaza, la qualifiant de « nettoyage ethnique aux allures indescriptibles », et a rappelé que le silence face à l’inhumanité équivaut à une forme de complicité passive.

Le Chef de l’État a réaffirmé la position constante du Sénégal : mettre fin à l’occupation, instaurer un cessez-le-feu immédiat, garantir l’acheminement de l’aide humanitaire et concrétiser la solution à deux États, seule voie vers une paix, une justice et une sécurité durables.

En sa qualité de Président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, il a lancé un appel à la conscience universelle : « Défendre la Palestine, ce n’est pas choisir un camp, c’est défendre la vie, la justice et notre humanité commune. »

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