Connect with us

AFRIQUE DE L’OUEST

CÔTE D’IVOIRE : Alassane Dramane Ouattara candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020

Publie

le

C’est lors de la commémoration du 60ème anniversaire de l’indépendance de la République que le président Alassane Dramane Ouattara à travers son message à la nation à confirmé sa candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020. Quelques parties du discours.

Ivoiriennes, Ivoiriens, Mes chers compatriotes, Chers amis de la Côte d’Ivoire, La Côte d’Ivoire célèbre, ce vendredi 7 août 2020, le 60e anniversaire de son accession à l’Indépendance. Cette date marque un rendez-vous important dans l’histoire de notre pays. Elle célèbre les
hommes et les femmes qui ont porté le grand rêve de liberté pour chacun d’entre nous. J’ai tout d’abord une pensée pour le père de la
Nation ivoirienne, notre modèle, le Président Félix Houphouët-Boigny et pour ses compagnons qui, unis et solidaires, ont lutté et obtenu
l’indépendance de notre pays. La célébration de ce 60e anniversaire de l’indépendance de notre pays est un hommage à leurs mémoires.  Cette célébration est aussi un hommage à toutes ces générations d’hommes et de femmes qui ont oeuvré et qui continuent d’oeuvrer, parfois au prix d’ultimes sacrifices, à la construction de notre chère Côte d’Ivoire…

…Mes chers compatriotes, L’un des défis majeurs de cette année 2020, est aussi l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Il est impératif que cette échéance électorale soit respectée, pour ancrer la démocratie dans notre pays. Oui, la démocratie, c’est tenir les élections aux dates inscrites dans la constitution. Le Gouvernement y travaille depuis plusieurs mois et d’importantes étapes ont déjà été franchies. Après la réforme de la Commission Electorale Indépendante, la révision du Code Electoral et celle de la liste électorale, notre pays est
résolument engagé pour des élections libres, transparentes et apaisées. La récente décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des
peuples ne remet pas en cause la loi instituant la CEI. A cet égard, je salue la participation de toute l’opposition aux structures de la CEI, à la suite de cette décision. L’objectif du Gouvernement est que ces élections nous permettent de refermer définitivement les pages sombres de notre histoire récente et qu’aucun d’entre nous ne souhaite revivre. 

C’est pourquoi, j’invite chaque formation politique, chaque candidat, à également oeuvrer pour atteindre cet objectif, afin que ces élections
soient un grand moment de démocratie apaisée et exemplaire. Mes chers compatriotes, En ce qui me concerne, j’ai, comme vous le savez,
fait part, le 5 mars dernier, à toute la Nation, devant le Parlement réuni en Congrès à Yamoussoukro, de ma volonté, bien que la nouvelle Constitution m’y autorise, de ne pas faire acte de candidature et de passer la main à une nouvelle génération. Depuis cette décision, j’avais commencé à organiser mon départ ; à prendre toutes les dispositions au plan personnel et au plan politique.

Advertisement

Je suis donc candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

J’avais planifié ma vie après la Présidence. J’avais entrepris de relancer les activités de mon Institut et de créer la Fondation Internationale ADO, dont les locaux sont en cours de finition. J’envisageais ainsi de mettre mon expérience en matière économique et de gouvernance au
service des pays et des Institutions qui le souhaiteraient. Au plan politique, ma décision avait abouti à la désignation, le 12 mars 2020, d’un candidat, chef d’équipe de cette nouvelle génération de cadres compétents et dévoués, à même de préserver les acquis de notre pays en matière de paix et de progrès. Mais, comme le dit l’adage, l’Homme propose, Dieu dispose.  Les récents événements tragiques, avec le décès
du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, laissent un vide au niveau de l’équipe que j’avais mise en place pour poursuivre et consolider le
programme de développement économique et social pour lequel vous m’avez fait confiance. Par ailleurs, le calendrier très serré, à peine trois
mois avant l’élection présidentielle ; les défis auxquels nous sommes confrontés pour le maintien de la paix, la sécurité nationale et sous
régionale ainsi que la nécessité de juguler la crise sanitaire ; le risque que tous les acquis, après tant d’efforts et de sacrifices consentis par toute la population, soient compromis ; le risque que notre pays recule dans bien des domaines ; tout cela m’amène à reconsidérer ma position. Face à ce cas de force majeure et par devoir citoyen, j’ai décidé de répondre favorablement à l’appel de mes concitoyens me demandant d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Je suis donc candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.
Je peux vous assurer que cette décision, mûrement réfléchie, est un devoir que j’accepte dans l’intérêt supérieur de la Nation, afin de
continuer de mettre, sans relâche, mon expérience au service de notre pays. Compte tenu de l’importance que j’accorde à mes engagements et à la parole donnée, cette décision représente un vrai sacrifice pour moi, que j’assume pleinement, par amour pour mon pays. Par cette décision, je veux aussi prendre le temps d’achever de préparer la relève. J’entends également renforcer les actions de rassemblement et de réconciliation de tous nos compatriotes…

Bonne fête de l’Indépendance à toutes et à tous.
Vive la République !
Vive la Côte d’Ivoire !
Que Dieu bénisse notre beau pays !

Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

AFRIQUE

GUINÉE BISSAU – Domingo Simoes Pereira dépose sa candidature à la présidentielle de novembre

Publie

le

Le leader de l’opposition bissau-guinéenne, Domingo Simoes Pereira, a officiellement déposé ce mardi sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 23 novembre prochain. Le dossier a été remis devant la Cour suprême par l’un de ses représentants, a constaté un journaliste de l’AFP.

Ancien Premier ministre et président du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), formation historique qui a conduit le pays à l’indépendance, M. Pereira était en exil au Portugal depuis neuf mois. Il affirmait craindre pour sa vie, tandis que la justice le poursuit pour corruption et pour une supposée implication dans une tentative de coup d’État.

Un retour politique attendu

Rentré à Bissau la semaine dernière, Domingo Simoes Pereira retrouve le devant de la scène politique, dans un contexte marqué par de fortes tensions avec son adversaire de longue date, le président sortant Umaro Sissoco Embalo. Les deux hommes s’étaient déjà affrontés lors de la présidentielle de 2019, un scrutin resté contesté.

Le chef du PAIGC dirige aujourd’hui la coalition d’opposition Pai Terra Ranka, qui fédère une dizaine de partis politiques. « La coalition Pai Terra Ranka vient de soumettre sa candidature présidentielle et la liste des candidats aux élections législatives », a déclaré son représentant, Agnelo Regala, exprimant l’espoir que toutes les conditions seront réunies pour un scrutin inclusif et pacifique.

Advertisement

Un pays à l’histoire politique instable

Avec cette déclaration de candidature, Domingo Simoes Pereira devient le deuxième postulant officiel à la magistrature suprême, après l’annonce de la candidature d’Umaro Sissoco Embalo la veille.

La Guinée-Bissau, ancienne colonie portugaise d’Afrique de l’Ouest, demeure marquée par une forte instabilité politique. Depuis son indépendance en 1973, le pays a connu quatre coups d’État réussis, dix-sept tentatives et une succession rapide de gouvernements.

À moins de trois mois du scrutin, l’entrée en lice de Domingo Simoes Pereira confirme que la présidentielle s’annonce comme un duel explosif entre le pouvoir en place et une opposition revigorée.

Advertisement
Continuer la lecture

AFRIQUE

MALI – 65 ans d’indépendance célébrés dans la ferveur patriotique

Publie

le

Le 22 septembre 2025, le Mali a célébré, dans la ferveur patriotique et la solennité républicaine, le 65e anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. À cette occasion, une cérémonie grandiose a été organisée sur la Place de l’Indépendance de Bamako, sous la haute présidence de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, Chef suprême des Armées.

Après plusieurs années durant lesquelles le Mali avait réduit l’ampleur de ses célébrations officielles, notamment les prises d’armes et les défilés militaires, les autorités de la Transition ont tenu à redonner toute sa splendeur à cette journée historique. Sous l’impulsion du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, le choix a été fait de revivifier la flamme patriotique par une manifestation à la fois sobre et grandiose, digne des sacrifices du peuple et de ses Forces armées.

La commémoration s’est déroulée en trois grandes étapes : le dépôt de gerbes de fleurs au pied du Monument de l’Indépendance, la cérémonie d’hommages et de distinctions, puis le défilé militaire et civil, comprenant un volet pédestre, motorisé et aérien.

La cérémonie a rassemblé les plus hautes autorités du pays : le Président du Conseil National de Transition, le Premier ministre et Chef du Gouvernement, le Général Abdoulaye MAÏGA, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Général Sadio CAMARA, les membres du Gouvernement, les Présidents des institutions de la République, ainsi que le Corps diplomatique accrédité au Mali. Une foule immense, composée de citoyens de toutes les générations, s’est également déplacée massivement pour partager ce moment d’histoire et de communion nationale.

Le cœur de la célébration a été marqué par un défilé d’une rare ampleur, mobilisant à la fois les unités militaires, paramilitaires et civiles. Dans un ordre de bataille minutieusement préparé, se sont succédé la fanfare nationale, les officiers d’état-major, les écoles militaires, les corps spécialisés tels que l’Amicale des anciens du Service national des jeunes, l’Administration pénitentiaire et l’Éducation surveillée, les Eaux et Forêts, les Douanes, la Protection civile, la Police nationale, la Gendarmerie nationale avec sa section cynophile, le Génie militaire, la Garde nationale, l’Armée de l’Air, l’Armée de Terre, la Direction du sport militaire, et la cavalerie.

Le défilé s’est ensuite poursuivi par une impressionnante démonstration motorisée et aérienne. Véritables vitrines de la modernisation en cours des Forces de défense et de sécurité, ces séquences ont suscité l’admiration et la fierté des milliers de spectateurs présents.

A l’issue des cérémonies de commémoration, le Président de la Transition a accordé une interview à la presse dans laquelle il a rappelé que la fête de l’indépendance est un jour de mémoire, de recueillement et de devoir national. Rendant hommage au Président Modibo KEITA et à ses compagnons de lutte, il a salué leur courage et leur vision, qui demeurent une source d’inspiration pour les générations actuelles.

Le Chef de l’État a également adressé un hommage appuyé aux Forces de Défense et de Sécurité, qui, chaque jour, consentent d’immenses sacrifices pour protéger les populations face aux menaces terroristes et pour préserver l’intégrité du territoire. Il a eu une pensée particulière pour les soldats tombés, pour les blessés, ainsi que pour les otages, réaffirmant que toutes les dispositions étaient en cours pour leur libération.

Le Président GOÏTA a aussi souligné l’importance de l’Alliance des États du Sahel (AES), rappelant la détermination commune du Mali, du Niger et du Burkina Faso à poursuivre une coopération militaire et politique exemplaire, garantissant la souveraineté et le développement de leurs peuples. À cet égard, il a salué ses homologues, le Général Abdourahamane TIANI et le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, pour leur engagement sans faille.

Advertisement

Dans un appel vibrant à l’unité nationale, il a exhorté l’ensemble du peuple malien à rester soudé face aux défis de l’heure : la sécurité, la refondation institutionnelle et le développement. Selon lui, c’est dans la cohésion et la résilience que le Mali pourra écrire de nouvelles pages glorieuses de son histoire et transmettre aux générations futures un héritage digne et honorable.

« Le peuple malien ne reculera jamais devant l’adversité. Dans l’unité et la cohésion, nous poursuivrons ce combat jusqu’à la pacification totale du territoire national et jusqu’à la pleine réalisation de la souveraineté du Mali », a-t-il affirmé.

Le 22 septembre 1960, le Mali, héritier des grands empires qui ont marqué l’histoire de l’Afrique de l’Ouest, accédait à l’indépendance sous la conduite du Président Modibo KEITA. Soixante-cinq ans plus tard, cette date reste l’expression de la fierté nationale et du refus de toute forme de domination. Elle incarne l’idéal d’un peuple qui, malgré les épreuves, demeure attaché à sa dignité, à son unité et à sa souveraineté.

Continuer la lecture

AFRIQUE

SÉNÉGAL – Discours fort du Président Bassirou Diomaye Faye : “Défendre la Palestine, c’est défendre l’humanité”

Publie

le

À la conférence de haut niveau sur la question palestinienne, organisée en marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, le Président de la République a tenu un discours fort et sans équivoque.

Il a dénoncé la tragédie insoutenable que traverse Gaza, la qualifiant de « nettoyage ethnique aux allures indescriptibles », et a rappelé que le silence face à l’inhumanité équivaut à une forme de complicité passive.

Le Chef de l’État a réaffirmé la position constante du Sénégal : mettre fin à l’occupation, instaurer un cessez-le-feu immédiat, garantir l’acheminement de l’aide humanitaire et concrétiser la solution à deux États, seule voie vers une paix, une justice et une sécurité durables.

En sa qualité de Président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, il a lancé un appel à la conscience universelle : « Défendre la Palestine, ce n’est pas choisir un camp, c’est défendre la vie, la justice et notre humanité commune. »

Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +