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ENVIRONNEMENT

CÔTE D’IVOIRE : La pluie fait 15 morts à Abidjan.

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La pluie qui s’abat sur Abidjan depuis hier lundi 18 juin 2018 a endeuillé plusieurs familles et causé beaucoup de dégâts matériels, surtout dans la commune de Cocody.  

Habitations et édifices publics effondrés, voitures emportées par les eaux, routes défoncées… certains quartiers d’Abidjan offrent un spectacle de désolation. La cause; la pluie diluvienne qui s’y abat depuis hier 18 juin. On compte 15 morts selon un bilan fourni par le ministère de l’intérieur.

Des pluies plus violentes sont annoncées pour 13 heures ce mardi 19 juin, selon les prévisions météo. Une réunion de crise avec le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly est prévue au Ministère de l’Intérieur à la suite des inondations, selon la télévision nationale.

(Crédit photos : habitants)

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ENVIRONNEMENT

GUINEE – Inondations à Conakry : au moins 10 morts après des pluies diluviennes

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Au moins dix personnes sont mortes et de nombreux dégâts matériels ont été constatés dans la capitale guinéenne Conakry après de fortes précipitations la veille, a appris l’AFP jeudi auprès de la Protection civile.

Une quantité de 70,8 mm d’eau est tombée mercredi soir dans la capitale guinéenne et ses environs, selon les services météorologiques.

« Nous sommes intervenus dans plusieurs quartiers de la capitale durement frappés la nuit dernière (mercredi) par des inondations. Nous déplorons au moins dix morts« , a dit à l’AFP une source au sein de la Protection civile,qui dépend du ministère de la Sécurité.

Ces fortes précipitations ont également fait trois disparus, a ajouté cette source.

De nombreux bâtiments se sont effondrés et leurs occupants ont été pris au piège, selon la presse et des témoins.

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Ces nouvelles victimes s’ajoutent à celles déjà recensées depuis le début de la saison des pluies.

Quinze personnes sont mortes en Guinée depuis fin juin dans des inondations causées par de fortes pluies qui ont « directement affecté 7.705 personnes », selon un rapport d’une agence gouvernementale publié mardi.

La Guinée possède dans son sous-sol d’abondantes ressources naturelles comme la bauxite, le fer, l’or et le diamant. Mais malgré ses richesses naturelles, elle reste l’un des pays les plus pauvres au monde.

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ENVIRONNEMENT

GABON – Libreville : une mini-COP pour les enfants du climat

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Ils ont entre 8 et 17 ans, mais leurs voix portent loin. Plus de 250 jeunes gabonais ont participé à la 4e édition de la Conférence nationale des jeunes sur le changement climatique (LCOY), une simulation des négociations internationales inspirée de la COP. Deux jours d’échanges pour «faire entendre la voix des jeunes» et proposer des solutions concrètes face à l’urgence climatique.

La 4e édition de la Conférence nationale des jeunes sur le changement climatique (LCOY) s’est achevée le 22 juillet 2025 à Libreville, réunissant plus de 250 jeunes engagés pour l’avenir de la planète. Pendant deux jours, des enfants et adolescents âgés de 8 à 17 ans, venus des quatre coins du pays, ont vécu une expérience unique : une simulation grandeur nature des négociations internationales sur le climat, à l’image des Conférences mondiales (COP).

«Nous avons entendu les jeunes, nous avons tous été vraiment impressionnés et je pense inspirés. Ils ont brillé par leur éloquence, mais aussi par leurs propos. Leur engagement était vraiment impressionnant. Ils ont simulé la COP mais ils s’y sont vraiment pris à cœur. Ils sont sortis avec des recommandations que j’ai trouvées très pertinentes. Nous devons encourager. Ce sont les décideurs, les acteurs de demain», a déclaré le Dr Marie-Reine Chirezi Fabry, représentante de l’UNICEF au Gabon.

Organisée dans plus de 150 pays, la LCOY vise à impliquer les jeunes dans la lutte contre les changements climatiques. Au Gabon, cette édition a permis aux participants de «comprendre les grands enjeux du climat», «développer leur capacité à s’exprimer et à défendre leurs idées» et surtout «faire entendre la voix des enfants et des plus vulnérables dans les discussions qui façonnent leur avenir».

Objectif : protéger la planète

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En incarnant des délégués du monde entier, les jeunes ont débattu et proposé des solutions pour protéger les écosystèmes. «Il était question de faire entendre la voix des jeunes parce que nous, les jeunes, nous sommes les premières victimes des changements climatiques et que nous pouvons porter le soutien aux adultes pour pouvoir changer notre planète pour pouvoir la protéger», a confié Marie, une participante enthousiaste.

Cette simulation de la COP30, prévue au Brésil, «a tenu toutes ses promesses au regard de la pertinence des sujets évoqués et des recommandations issues de cette mini-COP», a souligné Franck Ondeno, président du comité d’organisation. Pour lui, «cela prouve à suffisance que la jeunesse gabonaise est au fait des questions liées au changement climatique».

Dans un contexte où le Gabon entend renforcer son leadership climatique, l’implication de la jeunesse devient un atout stratégique. Et le message des participants est sans équivoque : «Nous sommes jeunes, mais nous avons des idées, des rêves et une voix. Le climat, c’est aussi notre avenir. Écoutez-nous !»

Source : gabonreview

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ENVIRONNEMENT

MAROC – Quatre jours sous une bulle de chaleur extrême

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Le phénomène du dôme de chaleur a enfermé le Maroc dans une bulle de chaleur accablante entre le 27 et le 30 juin. Alors que le climat mondial s’emballe, le Royaume a vécu l’un des épisodes les plus chauds de son histoire récente, avec des températures bien au-delà des normales saisonnières. Ce phénomène naturel, désormais exacerbé par le réchauffement climatique, rebat les cartes de la saison estivale. Entre le 27 et le 30 juin, un puissant dôme de chaleur s’est installé sur une grande partie du Maroc, s’étendant également au sud de l’Europe. Ce phénomène météorologique, bien connu des climatologues, résulte de la présence persistante d’un anticyclone en altitude, qui agit comme un couvercle et piège l’air chaud près du sol. Sans possibilité d’évacuation, la chaleur s’accumule jour après jour, faisant grimper les températures à des niveaux extrêmes.

Si le dôme de chaleur est un processus naturel, son intensité et sa fréquence augmentent sous l’effet du changement climatique, comme le rappellent de nombreux experts. En raison de la hausse globale des températures, ce type d’événement devient plus intense, plus long et plus fréquent. Les effets de ce dôme de chaleur se sont traduits par une flambée inédite des températures. Plusieurs villes marocaines ont vu leurs précédents records du mois de juin tomber. Le dimanche 29 juin, Sidi Slimane a enregistré une température de 47,7 °C, battant le précédent record de 47,4 °C établi en 2023. À El Jadida, le thermomètre a atteint 39,3 °C, un sommet depuis 2012. Casablanca a franchi, quant à elle, le seuil symbolique des 40 °C, avec un nouveau record mensuel de 40,5 °C.

Ces chiffres illustrent l’ampleur de l’épisode et la sévérité des conditions atmosphériques, accentuées par l’absence de baisse significative des températures nocturnes.
Un climat déréglé : le rôle du Chergui et des masses sahariennes
Outre l’anticyclone, l’extension de la dépression saharienne vers le centre et le sud du Maroc a contribué à aggraver la situation. Ce glissement de masses d’air chaudes et sèches a entraîné l’intrusion du Chergui, un vent aride bien connu des Marocains, qui accentue les sensations de chaleur et la déshydratation.

Cette combinaison entre dynamique atmosphérique globale (le dôme) et facteurs régionaux (Chergui) a transformé plusieurs régions du pays en véritables fournaises pendant plusieurs jours.
Une canicule révélatrice des extrêmes à venir
Ce nouvel épisode caniculaire s’inscrit dans un contexte mondial marqué par l’accélération du réchauffement climatique. Selon les données climatiques, la fréquence des vagues de chaleur a plus que doublé au cours des dernières décennies, et leur intensité ne cesse de croître. Le mois de juin 2025 pourrait ainsi devenir un jalon symbolique de cette tendance lourde. Les climatologues alertent : ces extrêmes ne sont plus des anomalies, mais bien des éléments d’une nouvelle norme climatique.

Source : lematin.ma

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