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AFRIQUE DE L’OUEST

GUINÉE – Quatre morts dans des heurts selon l’opposition

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Le collectif d’opposition en Guinée a rapporté la mort de quatre jeunes lors de heurts avec les forces de sécurité lundi et mardi 05 septembre 2023 jour anniversaire de la prise du pouvoir par des militaires en 2021.

Aucun commentaire n’a été obtenu de la part des autorités.

Dans un communiqué publié tôt mercredi sur la page Facebook d’un de leurs principaux membres, les Forces vives, collectif de partis et d’organisations d’opposition, font état de la mort de quatre jeunes hommes âgés de 15 à 18 ans.

Leur décès porte à 30 le nombre de personnes tuées par les forces de sécurité depuis juin 2022, disent-elles. Cette date correspond à un durcissement de l’opposition vis-à-vis de la junte après la retenue initialement observée à la suite de la prise du pouvoir par les militaires le 5 septembre 2021.

Depuis cette date, 108 personnes ont été blessées par balles et des centaines d’autres ont été arrêtées et détenues arbitrairement, disent les Forces vives.

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La junte conduite par le colonel Mamady Doumbouya, investi président, a interdit les manifestations en mai 2022. Les Forces vives ont néanmoins appelé à une marche mardi, jour anniversaire du putsch, pour réclamer un retour rapide des civils à la tête du pays. Elles accusent les autorités de « confiscation » du pouvoir, de répression des libertés et, depuis peu, d’enrichissement.

Un important déploiement de forces de sécurité a empêché la tenue de la marche mardi à Conakry. Comme à chaque appel à manifester, des affrontements ont mis aux prises des groupes de jeunes et les forces de sécurité dans la banlieue de la capitale.

Les militaires qui ont renversé le président Alpha Condé en 2021 ont consenti sous pression internationale à rendre la place à des civils élus d’ici à fin 2024, le temps de mener de profondes réformes, disent-ils.

Les Forces vives accusent les autorités de n’avoir rien entrepris en vue d’un transfert du pouvoir. Le ministre de l’Administration du territoire Mory Condé a au contraire assuré mardi que le gouvernement était « en avance » sur le calendrier convenu avec l’organisation régionale Cedeao pour un retour des civils à la direction de ce pays pauvre à l’histoire politique tourmentée.

La junte se défend de réprimer les libertés.

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AFRIQUE

MALI – Le ministère français des Affaires étrangères tire la sonnette d’alarme sur la situation

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Le ministère français des Affaires étrangères a recommandé, ce vendredi 7 novembre 2025, à ses ressortissants de quitter temporairement le Mali « dès que possible », en raison d’une forte dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.

Dans un communiqué publié sur son site, le Quai d’Orsay fait état d’un contexte « en nette détérioration », évoquant notamment « un blocus djihadiste qui asphyxie progressivement Bamako et plusieurs régions du pays ».

« Depuis plusieurs semaines, le contexte sécuritaire se dégrade au Mali, y compris à Bamako », précise le ministère, appelant les ressortissants français à « prévoir un départ temporaire dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles ».

Le communiqué déconseille également tout déplacement par voie terrestre, soulignant que « plusieurs routes nationales sont devenues la cible d’attaques de groupes armés terroristes ».

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – L’ancien président Macky Sall charge le nouveau régime : « Les Sénégalais sont déçus »

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À l’occasion de l’installation du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR), ce jeudi 6 novembre 2025, l’ancien président Macky Sall est sorti de son silence pour adresser de vives critiques au régime en place.

Dans un discours lu par Me Sidiki Kaba, le fondateur de l’APR a dénoncé un pouvoir qu’il accuse de trahir les principes démocratiques et de faire reculer les acquis républicains obtenus, selon lui, « de haute lutte » par le peuple sénégalais.

« Nous vivons un temps nouveau dominé par l’avènement d’un type de pouvoir jamais expérimenté au Sénégal, marqué par une addiction à la violence destructrice et un déni des valeurs de l’État de droit », a fustigé l’ancien chef de l’État, estimant que « le nouveau pouvoir a déçu la majorité de nos compatriotes ».

Macky Sall affirme constater une atteinte croissante aux libertés démocratiques et une érosion des avancées institutionnelles bâties au fil des décennies. Selon lui, la République « se dérobe » et le modèle démocratique sénégalais, jadis « admiré dans le monde », s’effrite sous la conduite de ceux qu’il qualifie de « tenants d’un parti-État ».

L’ancien président dit observer avec « effarement » la multiplication de dérapages et dérives du nouveau régime.
Il prévient enfin que l’héritage qu’il affirme avoir laissé au pays ne saurait être effacé par « l’amateurisme » ou « une haine revancharde », qui, selon lui, conduisent à une paralysie et à une régression dans tous les domaines.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Dette cachée : le FMI alerte sur une situation inédite

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« On n’a jamais vu une dette cachée de cette importance en Afrique », a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal, à l’issue d’une mission de deux semaines à Dakar. Selon lui, l’ampleur de cette dette — estimée à près de sept milliards de dollars accumulés entre 2019 et 2024 sous l’administration de Macky Sall — explique la lenteur des discussions autour d’un nouvel accord de prêt.

Les négociations, entamées en août, devaient aboutir à la reprise du programme de financement du FMI suspendu depuis plusieurs mois. Mais la découverte de cette dette non déclarée complique le processus. « C’est ce qui retarde les choses », a précisé Gemayel au micro de RFI, tout en assurant que le FMI restait « pleinement engagé » à conclure un accord « dans les prochaines semaines ».

Parmi les conditions préalables exigées par l’institution, figurent la centralisation de la gestion de la dette dans un seul ministère et la publication des résultats de l’audit des arriérés. Le FMI souhaite également finaliser, avec la Banque mondiale, une analyse de viabilité pour déterminer si la dette du Sénégal reste soutenable.

En attendant, cette absence d’accord fragilise davantage la situation financière du pays. L’agence de notation Moody’s a déjà abaissé la note du Sénégal à trois reprises en un an, évoquant une trajectoire d’endettement « préoccupante ». Le ratio dette/PIB atteindrait désormais 132 %, un niveau record.

Pour le gouvernement sénégalais, il y a urgence : sans nouvel accord, l’accès aux marchés financiers internationaux restera limité, aggravant la pression sur les finances publiques et les réserves de change.

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