ECONOMIE
ÉGYPTE : Les jeunes et les femmes au centre du Forum Africa 2018

Le Forum Africa 2018 met l’accent sur les jeunes et les femmes ; plus de 250 startups seront au Forum ; plusieurs chefs d’états du continent sont attendus au Forum. Le Forum Africa 2018, qui se tiendra à Charm el-Cheick cette semaine, les 8 et 9 décembre, mettra l’accent sur les inquiétudes des jeunes et des femmes d’Afrique.
Le forum proposera une Journée des jeunes entrepreneurs et une discussion sur le thème « Les Femmes pour la réussite de l’Afrique ».
Les présidents de six banques de développement multilatérales seront présents. Plusieurs chefs d’État sont également attendus à l’événement annuel, qui prend encore davantage d’importance cette année, avec l’Égypte qui présidera l’Union africaine à partir de 2019.
Quelques-unes des sociétés les plus prometteuses d’Afrique ainsi que de jeunes dirigeants d’entreprise participeront à la Journée des jeunes entrepreneurs. Plus de 200 start-ups seront représentées. L’objectif est de les mettre en relation avec des investisseurs et de leur apporter les compétences nécessaires pour développer l’entreprise. Toutes ces sociétés ont de bonnes perspectives de croissance et d’expansion.
Cette initiative fait suite au Forum mondial de la jeunesse qui s’est déroulé en Égypte le mois dernier. Le Président égyptien Abdelfattah al-Sissi y a annoncé plusieurs mesures pour soutenir les jeunes et les entrepreneurs afin qu’ils puissent devenir des acteurs économiques importants.
« L’Égypte possède un secteur de start-ups florissant, et nous travaillons beaucoup à développer une culture de l’entreprenariat et de l’innovation », explique Dr. Sahar Nasr, ministre de l’Investissement et de la Coopération internationale. Le ministère a mis en place plusieurs initiatives pour les start-ups, telles que Egypt Ventures, Falak Startups et Fekretak Sherketak, qui apportent un ensemble complet de mesures d’aide, regroupant financement, accompagnement, services de développement commercial et programmes d’accélération. Le pays a adopté une politique d’ouverture dans le cadre de laquelle les entrepreneurs peuvent discuter avec les décideurs politiques afin de surmonter les contraintes réglementaires et exploiter leur potentiel d’innovation et de croissance. Il vise également à jouer un rôle de centre régional d’activités pour l’Afrique.
« Nous sommes compétitifs à l’international sur tous les fronts : réglementations, accès aux financements et, bien sûr, beaucoup de talents jeunes et dynamiques », poursuit-elle.
Les femmes au cœur du forum
Le rôle des femmes est également au cœur du programme du forum cette année. Plusieurs études ont montré que l’égalité entre les hommes et les femmes améliore la qualité de la gouvernance et stimule le développement.
Plusieurs sessions seront consacrées aux moyens qui permettraient de renforcer la participation des femmes dans les gouvernements et les conseils d’administration des entreprises.
« Nous ne devons pas oublier qu’en Afrique, nous jouons un rôle de premier plan dans de nombreux domaines, avec une représentation plus élevée des femmes aux gouvernements et aux parlements que dans la plupart des autres pays du monde – à commencer par la directrice générale du COMESA », affirme Heba Salama, PDG de l’Agence régionale des investissements du COMESA, co-organisatrice du forum.
Premier bloc commercial d’Afrique, le COMESA a largement contribué à mettre en place l’Accord de libre-échange continental qui a été signé cette année.
Le forum est l’un des plus grands événements d’Afrique réunissant des dirigeants d’entreprise et des responsables de gouvernement. Des capitaines de l’industrie, notamment Abdulsamad Rabiu, président du Groupe BUA au Nigeria, Issad Rebrab, plus grand industriel d’Algérie et Ylias Akbaraly, l’homme d’affaires le plus prospère de l’Afrique francophone, participeront à une table ronde avec les chefs d’État présents au forum. Leur objectif sera de stimuler les investissements intra-africains.
ECONOMIE
MADAGASCAR – Polémique autour de la réforme de la loi sur les grands investissements miniers

Deux ans après l’adoption de son nouveau code minier, Madagascar prépare une réforme majeure de la Loi sur les grands investissements miniers (LGIM), en vigueur depuis près de 25 ans. Destiné à encadrer les plus gros investisseurs du secteur extractif, ce texte doit être harmonisé avec le code révisé en 2023. Mais la démarche du gouvernement soulève de vives critiques.
La société civile et la Chambre des mines dénoncent un processus « mené dans le plus grand secret » depuis plus d’un an. Selon plusieurs sources, seuls les Américains d’Energy Fuels, maison mère du projet Base Tuléar encore en attente, auraient été consultés. « Le processus de révision reste opaque », regrette Clément Rabenandrasana, chef de file de la plateforme nationale de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), pourtant censée être associée à l’élaboration du texte.
En réaction, les acteurs non consultés ont formulé une série de recommandations. Parmi elles, une exigence jugée incontournable : imposer la transformation locale des minerais, quel que soit le type d’investisseur, afin de créer plus de valeur ajoutée et d’accroître les retombées économiques pour le pays.
La Chambre des Mines, par la voix de son président Jean-Luc Marquetoux, pointe quant à elle des questions de gouvernance : « Près de 25 ans après son adoption, un seul grand projet minier, Ambatovy, a réellement été éligible à la LGIM. Ce ne sont pas les instruments juridiques qui manquent, mais leur application concrète et l’accompagnement des projets. »
Le gouvernement prévoit de soumettre le nouveau texte au Parlement en octobre prochain. Mais sans véritable concertation, la réforme risque de cristalliser les tensions entre l’État, les investisseurs et la société civile, dans un secteur stratégique pour l’économie malgache.
ECONOMIE
GABON – Une délégation du Congrès américain en visite au port minéralier d’Owendo

Le 25 août 2025, une délégation du Congrès américain conduite par Joe Foltz a effectué une visite de travail au port minéralier d’Owendo, accompagnée de l’ambassadrice des États-Unis au Gabon, Vernelle Trim Fitzpatrick. Cette mission s’inscrit dans le prolongement de la récente visite du président Brice Clotaire Oligui Nguema à Washington et illustre un climat diplomatique renforcé entre Libreville et Washington.
Guidée par Léod Paul Batolo, administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), la délégation a pu constater l’importance stratégique du port d’Owendo, principal hub de réception, de stockage, de traitement et de chargement du manganèse destiné aux marchés internationaux. Cette infrastructure joue un rôle central dans la chaîne de valeur de l’industrie extractive gabonaise, notamment pour le groupe Eramet Comilog, qui y développe également une activité de transformation locale produisant des alliages à plus forte valeur ajoutée.
Selon Joe Foltz, « cette rencontre illustre notre volonté commune de renforcer les liens économiques et logistiques entre nos deux pays, dans un esprit de partenariat durable ». L’élu américain a salué la qualité des installations, estimant qu’un « équipement performant et bien entretenu garantit une continuité d’approvisionnement fiable, condition sine qua non pour répondre aux exigences des marchés internationaux ».
La Direction des transports et embarquement (DTE) a, pour sa part, mis en avant ses efforts en matière de sécurité et d’efficacité. « Notre objectif est d’atteindre zéro accident et zéro interruption dans la chaîne d’exportation, en mettant en œuvre des normes élevées de sécurité ferroviaire et portuaire », a indiqué son directeur. La maintenance et la surveillance permanentes constituent, selon lui, un gage de performance et de fiabilité.
Source : gabonreview.com
CULTURE A LA UNE
RD CONGO – “Tonga Mboka 2025” : Quand la diaspora congolaise se retrouve à Paris

Organisée par Congo Na Paris, la 7e édition du Salon socio-économique et culturel “Tonga Mboka” se tiendra les 27 et 28 septembre 2025 à l’Espace Charenton, dans le 12e arrondissement de Paris. Porté par l’ambition de bâtir “le Congo de demain”, cet événement s’impose comme un rendez-vous incontournable de la diaspora congolaise.
Une édition sous le signe de la transmission
En quelques années, “Tonga Mboka” est devenu un pilier de la scène diasporique congolaise. Plus qu’un simple lieu de rencontres, c’est un véritable mouvement collectif, un laboratoire d’idées pour imaginer et construire l’avenir des deux Congo – Kinshasa et Brazzaville. En lingala, “Tonga Mboka” signifie “construire le pays” : tout un programme. Durant deux jours, plus de 50 stands et 7 tables rondes réuniront une constellation d’acteurs : entrepreneurs, artistes, décideurs politiques, investisseurs, universitaires et étudiants. Le public pourra assister à des conférences inspirantes, participer à des ateliers pratiques, découvrir des expositions d’art, vibrer lors de concerts live, ou encore s’immerger dans des démonstrations culinaires et défilés de mode. Parmi les espaces thématiques phares, l’initiative “Finance ton projet” proposera des solutions concrètes de financement aux membres de la diaspora désireux d’entreprendre.
Une vitrine pour les talents congolais
La culture occupe une place centrale à Tonga Mboka. De la musique au cinéma, de la littérature aux arts visuels, la scène congolaise y déploie toute sa richesse et sa diversité. Des figures emblématiques comme des jeunes créateurs viendront non seulement célébrer cet héritage, mais aussi interroger les voies d’un renouveau culturel. À travers l’affiche de cette 7e édition transparaît une volonté forte : connecter le Congo au monde. À l’heure du numérique, cette ambition s’incarne aussi dans des plateformes interactives, permettant de suivre les débats en direct, poser des questions aux intervenants et prolonger les échanges sur les réseaux sociaux via Instagram, Facebook et TikTok, avec du contenu exclusif et des interviews inédites.
Un gala caritatif de solidarité
Autre temps fort du salon : une soirée caritative organisée en partenariat avec la Fondation Cédric Bakambu. Les fonds récoltés seront destinés à soutenir un projet éducatif et humanitaire dans l’Est du Congo. Cette soirée de solidarité sera aussi l’occasion de remettre les Prix de l’Espoir, qui récompensent des parcours inspirants, symboles de résilience et de réussite. Cette vision, portée par Charlotte Kalala, fondatrice de Congo Na Paris et initiatrice de Tonga Mboka, vise à rassembler les forces vives de la diaspora autour du développement du Congo, en misant sur l’unité, l’excellence et la créativité. Pour elle, le salon est “un espace où les rêves prennent forme et où les projets trouvent leur chemin vers la réalité”.

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