ECONOMIE
PÉTROLE – Stabilité du marché- L’OPEP parvient à un consensus sur les niveaux de production

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) parvient à un consensus sur les niveaux de production pour la stabilité du marché lors de la 35e réunion ministérielle. Lors de la 35ème réunion ministérielle de l’OPEP et des pays non-OPEP, les membres sont parvenus à un consensus sur les niveaux de production, sous la direction du président de l’OPEP, S.E. Antonio Oburu Ondo, ministre des Mines et des Hydrocarbures de Guinée équatoriale
Dans un effort qui émule l’engagement de l’OPEP à favoriser la stabilité du marché, la récente réunion ministérielle de l’OPEP et des pays non-OPEP à Vienne le 4 juin 2023, a été témoin d’un accord unanime entre les participants concernant des résolutions cruciales, engendrant ainsi une dynamique favorable au sein du marché de l’énergie et garantissant la stabilité pour les parties prenantes englobant les consommateurs et les producteurs à la fois.
Au cours de la réunion, présidée par le président de l’OPEP, S.E. Antonio Oburu Ondo, ministre des mines et des hydrocarbures de Guinée équatoriale, les pays participants ont réaffirmé leur attachement au cadre de la déclaration de coopération (DoC) et à la charte de coopération, qui ont joué un rôle déterminant dans la promotion de la collaboration entre les pays membres et non membres de l’OPEP. L’engagement envers la DoC et la Charte de coopération démontre les efforts de l’OPEP pour relever les défis du marché et maintenir la stabilité du marché mondial du pétrole.
L’un des principaux accords conclus lors de la réunion a été l’ajustement des niveaux globaux de production de pétrole brut pour les pays participants membres et non membres de l’OPEP. À partir du 1er janvier 2024 et jusqu’au 31 décembre 2024, le niveau de production sera fixé à 40,46 millions de barils par jour (mb/j).
La réunion a également souligné l’importance d’un accord avec la DoC, la production de pétrole brut étant surveillée sur la base d’informations provenant de sources secondaires, selon la méthodologie établie pour les pays membres de l’OPEP. Le respect total des niveaux de production convenus a été réaffirmé comme étant crucial pour assurer la stabilité du marché et l’équilibre entre l’offre et la demande.
L’Arabie saoudite a joué un rôle important dans les discussions et les décisions prises au cours de la réunion. Le ministre saoudien du pétrole, le prince Abdulaziz bin Salman, s’est engagé auprès des délégués africains et s’est entretenu avec les Émirats arabes unis (EAU) sur la question des quotas de production, suggérant une réduction des quotas de production de certains pays africains. Si certaines tensions sont apparues, il est important de noter que l’objectif ultime de l’Arabie saoudite, et même de l’ensemble de l’organisation, est de trouver un équilibre qui profite à la fois aux consommateurs et aux producteurs.
La volatilité actuelle du marché est un sujet de préoccupation pour toutes les parties prenantes, car elle affecte négativement à la fois les consommateurs et les producteurs. Consciente de cette situation, l’OPEP a adopté une approche prudente et proactive, en se concentrant sur la stabilisation des prix du pétrole brut. Les récentes décisions prises au cours de la réunion, ainsi que le mandat étendu du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC), démontrent l’engagement de l’OPEP à surveiller de près les conditions du marché mondial du pétrole et à garantir le respect des niveaux de production convenus.
La 36e réunion ministérielle de l’OPEP et des pays non-membres de l’OPEP est prévue pour le 26 novembre 2023 à Vienne. La continuité de ces réunions, ainsi que l’autorité accordée au JMMC pour convoquer des réunions supplémentaires si nécessaire, souligne la réactivité de l’OPEP aux évolutions du marché.
Alors que le marché de l’énergie évolue, le consensus atteint lors de la 35e réunion ministérielle de l’OPEP et des pays non-membres de l’OPEP reflète un effort concerté pour stabiliser le marché et promouvoir une croissance durable. Avec l’arrivée à la présidence du ministre des mines et des hydrocarbures de Guinée équatoriale, S.E. Antonio Oburu Ondo, l’OPEP est prête à poursuivre son rôle crucial en fournissant des orientations à long terme et en garantissant un marché pétrolier stable au bénéfice des consommateurs et des producteurs.
« Le consensus auquel sont parvenus les participants reflète une étape positive vers la stabilité du marché et l’engagement de toutes les parties concernées à équilibrer l’offre et la demande. Il est essentiel de maintenir un marché stable, car la volatilité peut avoir des effets néfastes sur les consommateurs et les producteurs. En outre, nous reconnaissons et soutenons les déclarations de l’Arabie saoudite, qui soulignent l’importance de la stabilité et de la coopération sur le marché pétrolier », a déclaré le président de l’OPEP, S.E. Antonio Oburu Ondo, ministre des mines et des hydrocarbures de Guinée équatoriale. La Chambre africaine de l’énergie entérine les décisions prises par l’OPEP.
BANQUE
CENTRE AFRIQUE – Une reprise économique fragile, 2,8% de croissance visée d’ici 2027

La République centrafricaine a traversé de profondes turbulences économiques, marquées par les crises politico-militaires et la pandémie de COVID-19. Entre 2020 et 2023, la croissance a péniblement atteint 0,7%, freinée par l’instabilité et les chocs extérieurs.
En 2024, une légère embellie a été enregistrée : la Banque mondiale a estimé la croissance à 1,5%, signe d’un redémarrage progressif de l’activité.
Les moteurs de la reprise
Guido Rurangwa, représentant de la Banque mondiale à Bangui, attribue cette reprise à plusieurs facteurs :
- – la relance de l’agriculture et de l’agro-industrie,
- – l’essor de l’exploitation aurifère, favorisée par la hausse des prix de l’or,
- ainsi que des investissements visibles dans les infrastructures, avec de nouveaux immeubles et des routes réhabilitées dans la capitale.
« La croissance, ce n’est pas que des chiffres. Elle se mesure aussi par les chantiers visibles et la vitalité retrouvée de certains secteurs », a-t-il déclaré.
Un objectif de 2,8% d’ici 2027
Fort de cette dynamique, la Banque mondiale projette une croissance de 2,8% à l’horizon 2027. Mais pour y parvenir, des réformes structurelles seront nécessaires.
L’économiste Lorenzo Ganazoui, coordonnateur de l’ONG Constellations Internationale, insiste sur la nécessité de :
- – renforcer le secteur minier, en particulier l’or et le diamant,
- – développer le transport et l’énergie,
- – et surtout investir massivement dans l’agriculture, considéré comme le secteur clé pour produire,
- – nourrir et enrichir la nation.
Le défi social
Malgré ces perspectives, la situation sociale reste préoccupante : 65,3% de la population vit encore dans une pauvreté extrême. Les experts estiment que la lutte contre la mauvaise gouvernance et la valorisation du potentiel agricole et minier seront déterminants pour sortir le pays du cercle vicieux de la précarité.
ECONOMIE
MADAGASCAR – Polémique autour de la réforme de la loi sur les grands investissements miniers

Deux ans après l’adoption de son nouveau code minier, Madagascar prépare une réforme majeure de la Loi sur les grands investissements miniers (LGIM), en vigueur depuis près de 25 ans. Destiné à encadrer les plus gros investisseurs du secteur extractif, ce texte doit être harmonisé avec le code révisé en 2023. Mais la démarche du gouvernement soulève de vives critiques.
La société civile et la Chambre des mines dénoncent un processus « mené dans le plus grand secret » depuis plus d’un an. Selon plusieurs sources, seuls les Américains d’Energy Fuels, maison mère du projet Base Tuléar encore en attente, auraient été consultés. « Le processus de révision reste opaque », regrette Clément Rabenandrasana, chef de file de la plateforme nationale de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), pourtant censée être associée à l’élaboration du texte.
En réaction, les acteurs non consultés ont formulé une série de recommandations. Parmi elles, une exigence jugée incontournable : imposer la transformation locale des minerais, quel que soit le type d’investisseur, afin de créer plus de valeur ajoutée et d’accroître les retombées économiques pour le pays.
La Chambre des Mines, par la voix de son président Jean-Luc Marquetoux, pointe quant à elle des questions de gouvernance : « Près de 25 ans après son adoption, un seul grand projet minier, Ambatovy, a réellement été éligible à la LGIM. Ce ne sont pas les instruments juridiques qui manquent, mais leur application concrète et l’accompagnement des projets. »
Le gouvernement prévoit de soumettre le nouveau texte au Parlement en octobre prochain. Mais sans véritable concertation, la réforme risque de cristalliser les tensions entre l’État, les investisseurs et la société civile, dans un secteur stratégique pour l’économie malgache.
ECONOMIE
GABON – Une délégation du Congrès américain en visite au port minéralier d’Owendo

Le 25 août 2025, une délégation du Congrès américain conduite par Joe Foltz a effectué une visite de travail au port minéralier d’Owendo, accompagnée de l’ambassadrice des États-Unis au Gabon, Vernelle Trim Fitzpatrick. Cette mission s’inscrit dans le prolongement de la récente visite du président Brice Clotaire Oligui Nguema à Washington et illustre un climat diplomatique renforcé entre Libreville et Washington.
Guidée par Léod Paul Batolo, administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), la délégation a pu constater l’importance stratégique du port d’Owendo, principal hub de réception, de stockage, de traitement et de chargement du manganèse destiné aux marchés internationaux. Cette infrastructure joue un rôle central dans la chaîne de valeur de l’industrie extractive gabonaise, notamment pour le groupe Eramet Comilog, qui y développe également une activité de transformation locale produisant des alliages à plus forte valeur ajoutée.
Selon Joe Foltz, « cette rencontre illustre notre volonté commune de renforcer les liens économiques et logistiques entre nos deux pays, dans un esprit de partenariat durable ». L’élu américain a salué la qualité des installations, estimant qu’un « équipement performant et bien entretenu garantit une continuité d’approvisionnement fiable, condition sine qua non pour répondre aux exigences des marchés internationaux ».
La Direction des transports et embarquement (DTE) a, pour sa part, mis en avant ses efforts en matière de sécurité et d’efficacité. « Notre objectif est d’atteindre zéro accident et zéro interruption dans la chaîne d’exportation, en mettant en œuvre des normes élevées de sécurité ferroviaire et portuaire », a indiqué son directeur. La maintenance et la surveillance permanentes constituent, selon lui, un gage de performance et de fiabilité.
Source : gabonreview.com
-
AFRIQUE2 mois .
LIBYE – Saddam Haftar promu vice-commandant de l’Armée nationale libyenne
-
AFRIQUE2 mois .
CAMEROUN – Maurice Kamto dénonce un « crime politique » après le rejet de sa candidature
-
ART3 mois .
SÉNÉGAL – Khady Sarr, l’essence de la danse africaine
-
ARMÉE3 mois .
SÉNÉGAL – Gueye Para au défilé du 14 juillet
-
EUROPE3 mois .
UKRAINE – la Coalition des Volontaires resserre les rangs et renforce la pression sur Moscou
-
AMÉRIQUE3 mois .
ÉTATS-UNIS – Trump hausse le ton : ultimatum à Poutine et déluge d’armes pour l’Ukraine
-
CULTURE A LA UNE2 mois .
RD CONGO – “Tonga Mboka 2025” : Quand la diaspora congolaise se retrouve à Paris
-
CULTURE6 jours .
GUINÉE – Azaya, comme un cri de conquête, à l’Arena