Connect with us

AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL : L’activiste Guy Marius Sagna est arrêté.

Publie

le

Le rappel à Dieu d’Ousmane Tanor Dieng Président du HCCT (Haut Conseil des Collectivités Territoriales) à Bordeaux en France le 15 juillet 2019, un décès survenu en dehors du pays pour des raisons de santé, a encore soulevé le débat sur l’échec de nos gouvernants en matière de politique sanitaire.

En effet, selon l’activiste sénégalais Guy Marius Sagna, membre fondateur du mouvement « FRAPP-FRANCE DÉGAGE », il est inconcevable qu’après 59 ans d’indépendance que le Sénégal ne puisse pas se doter des structures hospitalières dignes de ce nom. Après tant d’années de rayonnement socio-économique et de renforcement de la démocratie, le pays fait face à un manque d’infrastructures sanitaires qui oblige de manière constante nos élites politiques à se rendre régulièrement en France pour des soins médicaux. À travers un post sur sa page Facebook que Guy Marius Sagna se désole des conditions dans lesquelles le peuple sénégalais est laissé en rade. La population est confrontée à un manque criard de plateau médical capable de prendre en charge leurs besoins sanitaires.

À cause de ce post sur sa page Facebook l’activiste a été immédiatement arrêté et entendu par les hommes de la Section de la brigade de recherches de la gendarmerie. Guy Marius Sagna sera présenté au Procureur de la république ce mercredi 17 juillet 2019.

Toutefois, il sied de rappeler que Guy Marius Sagna n’a pas manqué d’évoquer le cas similaire de Mouhammad Boun Abdallah Dione Ministre d’État et Secrétaire Général de la présidence de la république, présentement hospitalisé lui aussi en France.

Le mouvement FRAPP (Front pour une Révolution Anti impérialiste Populaire et Panafricaine) FRANCE DÉGAGE évoque une intimidation et dénonce catégoriquement l’acharnement contre leur camarade Guy Marius Sagna. Il demande la relaxe de leur leader, et sans condition dans les plus brefs délais.

Advertisement
Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

AFRIQUE

SÉNÉGAL – Affaire Madiambal Diagne : l’APDH dénonce une “ingérence” de la justice française

Publie

le

L’Association pour la Protection des Droits Humains (APDH) a interpellé la ministre sénégalaise de la Justice après la demande de complément d’information émise par la Cour d’Appel de Versailles dans l’affaire Madiambal Diagne.

Dans une lettre adressée à Yassine Fall, l’APDH juge cette requête “dilatoire” et contraire au principe de non-ingérence consacré par l’article 2-7 de la Charte des Nations Unies. L’association estime que la demande française dépasse le cadre des conventions d’entraide judiciaire signées entre les deux pays, qui n’autorisent ni réexamen du fond ni intrusion dans les procédures internes.

Rappelant les critères stricts en matière d’extradition — double incrimination, nationalité et garanties contre tout traitement inhumain — l’APDH considère que la démarche de Versailles porte atteinte à la souveraineté judiciaire du Sénégal. Elle appelle ainsi la ministre à ne pas y donner suite et à appliquer le principe de réciprocité en cas de situation similaire.

L’organisation met en garde contre toute pression susceptible de compromettre l’indépendance de la justice sénégalaise.

Continuer la lecture

AFRIQUE DE L’OUEST

GUINÉE BISSAU – Umaro Sissoco Embaló : « J’ai bien été renversé, mais je ne peux pas trop parler… »

Publie

le

En Guinée-Bissau, une situation politique confuse prévaut. Bien qu’il ait confirmé avoir été renversé lors d’un coup d’État, le président Umaro Sissoco Embaló demeure joignable et actif, communiquant depuis le lieu où il se trouverait retenu.

Selon les informations rapportées par Emedia, le chef de l’État déchu continue de mener des échanges téléphoniques. Il aurait notamment contacté plusieurs de ses pairs chefs d’État, des opérateurs économiques et accordé des interviews à des médias internationaux. Dans une déclaration, il a affirmé : « J’ai bien été renversé, je ne peux pas trop parler, car sinon ils vont me confisquer mon téléphone. Je suis actuellement à l’état-major ».

Cette situation survient alors que des militaires ont annoncé avoir pris « le contrôle total du pays ». Selon nos informations, cette prise de pouvoir a entraîné la suspension du processus électoral en cours et la fermeture des frontières. Outre le président Embaló, d’autres figures de l’État auraient également été arrêtées, notamment le ministre de l’Intérieur, Botché Candé, ainsi que le chef d’état-major général des armées, le général Biague Na Ntan.

La prise de contrôle par les forces armées a été précédée par des tirs nourris entendus aux abords du palais présidentiel à Bissau. Des soldats lourdement armés avaient été observés se déployant dans les artères principales de la capitale, instaurant un climat de tension dans le pays.

Continuer la lecture

AFRIQUE

GUINÉE BISSAU – Des coups de feu troublent l’attente des résultats

Publie

le

Dans les rues habituellement animées autour du siège de la Commission nationale des élections, à Bissau, un silence inhabituel avait peu à peu laissé place à une succession de détonations. Ce mercredi, plusieurs témoins racontent avoir entendu des coups de feu « soutenus », comme une salve venue rompre l’atmosphère tendue qui entourait déjà la capitale depuis plusieurs jours. Pendant de longues minutes, personne ne comprenait vraiment ce qui se passait, mais chacun sentait que quelque chose venait de basculer.

Le pays est dans une phase délicate, presque fragile. À peine une semaine s’est écoulée depuis le double scrutin présidentiel et législatif du 23 novembre, un moment que beaucoup considéraient comme une étape décisive pour l’avenir politique de la Guinée-Bissau. La participation avait été forte, presque enthousiaste, comme si chacun voulait déposer dans l’urne une part d’espoir personnel. Les autorités électorales parlaient encore, quelques heures plus tôt, d’un vote globalement apaisé, loin des crispations que le pays a parfois connues.

Mais les résultats définitifs, très attendus, n’avaient pas encore été rendus publics. Et dans ce contexte, chaque incident prend une dimension particulière. Les coups de feu entendus près de la CNE ont immédiatement ravivé les inquiétudes. Qui a tiré ? Pourquoi à cet endroit précis, chargé de symboles et d’enjeux ? Pour l’instant, aucune réponse claire. Aucune information non plus sur d’éventuelles victimes. Juste des échos, des incertitudes, et cette impression que les minutes à venir pourraient compter autant que les jours précédents.

Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +