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MANIFESTATIONS

SÉNÉGAL – « Les nervis sont des bandits présidentiels : ripostez vigoureusement! », a tonné Ousmane Sonko

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Le leader du parti Pastef-Les Patriotes, Ousmane Sonko, a fait face à la presse le vendredi 18 juin 2021. Il a abordé plusieurs questions dont celle des nervis qui accompagnent le président de la République Macky Sall dans sa tournée économique. L’opposant a appelé les sénégalais à se défendre, à riposter, si toutefois ils sont attaqués par ces hommes armés qui selon lui sont des “bandits présidentiels, des voyous ».  L’homme politique a aussi profité de l’occasion pour lancer le slogan en langue pulaar « Sénégal tampi » (le Sénégal est fatigué) pour faire allusion à la situation sociopolitique qui prévaut dans le pays. La grande manifestation du mercredi 23 juin, a été un autre point abordé : une date symbolique qui rappelle le grand rassemblement de 2011 contre le ticket présidentiel du président d’alors, Abdoulaye Wade.

Ousmane Sonko, le leader du parti Pastef-Les Patriotes, y est allé sans détour lors de la conférence de presse tenue le vendredi 18 juin 2021, La question des nervis qui accompagnent le président de la République Macky Sall dans sa tournée économique est, pour lui, un véritable scandale politique et sécuritaire. Il s’est indigné de cette situation dangereuse pour le pays selon lui. Le leader de Pastef a invité les populations à ne pas rester passives face à ces intimidations humiliantes et violentes. Il les a exhortés à  se défendre et à faire face à ceux qu’il considère comme « des bandits présidentiels, des voyous ». « Les nervis sont des bandits présidentiels : ripostez vigoureusement! », a insisté Ousmane Sonko.

Selon lui, le chef de l’Etat Macky Sall qui peine à donner une réponse précise concernant un troisième mandat pour 2024, “déshonore la Police et la Gendarmerie en intégrant des hommes d’une brutalité indescriptible, chargés de maltraiter un peuple que les forces de défense et de sécurité ont l’obligation de protéger.” Ces policiers et gendarmes sont selon lui désormais « réduits à être des compléments d’effectifs de nervis« .  Le leader du parti Pastef-Les Patriotes, est catégorique, “Il faut riposter car Macky Sall ne connaît que la brutalité, la violence et l’abus de pouvoir. « Le monopole de la violence légitime dans une République appartient aux forces régulières. Il faut arrêter ces nervis« , a déclaré l’opposant sénégalais face à la presse.

Toujours, selon le candidat arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019, il faut continuer à mener la révolution et combattre à tout prix les méthodes dangereuses de gouvernance employées par le chef de l’Etat. « La stratégie de Macky Sall est ce qu’on appelle la stratégie du chaos. Il se sait sociologiquement et politiquement minoritaire dans le pays, extrêmement minoritaire. Il essaie de créer une situation d’insurrection pour après justifier du recours aux pouvoirs exceptionnels que la Constitution a prévus pour des situations où le Sénégal serait attaqué de l’extérieur ou de l’intérieur », a ajouté le candidat anti-système.

Enfin, Ousmane Sonko a interpellé la Communauté internationale sur les dérives excessives du président de la République Macky Sall. Pour lui, il est temps d’arrêter le chef de l’Etat qui se prend pour un demi Dieu à qui tout lui est permis. Il constitue sans aucun doute le vrai problème de la République du Sénégal, le danger public No1 à combattre au nom de la justice et de la démocratie. « Le seul apprenti terroriste dans ce pays, c’est Macky Sall« , a-t-il lâché pour clore cette partie.

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GHANA – Des manifestants africains exigent l’annulation de la dette du continent

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Un vent de protestation a soufflé sur Accra ce vendredi 29 août, où un rassemblement panafricain a uni ses voix pour exiger l’annulation de la dette des pays du continent. À l’appel de la branche africaine de la Confédération Syndicale Internationale, plusieurs centaines de manifestants, venus de divers horizons africains, ont tiré la sonnette d’alarme sur la situation financière précaire de leurs nations.

Sur la Place de l’Indépendance, les slogans « Nous ne paierons pas ! » ont résonné avec force, ciblant non seulement les créanciers, mais aussi des institutions comme le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, accusées d’étouffer le continent. Pour Andrews Adoquaye Tagoe, un des organisateurs ghanéens, le système actuel est déséquilibré : « C’est comme si un éléphant et un petit animal s’affrontaient dans un ring de boxe, pensant se battre à armes égales. Nous sommes dans un système qu’il faut changer. » Il dénonce un traitement à deux poids deux mesures dans les conditions de remboursement, qui, selon lui, dépossède l’Afrique de sa souveraineté financière.

La Confédération Syndicale Internationale prône une annulation totale et inconditionnelle des dettes extérieures jugées non viables. Cependant, cette revendication a été nuancée par le ministre des Finances du Ghana, Cassiel Ato Baah Forson, présent face aux manifestants. « La façon dont on utilise la dette est également importante. Si nous utilisons bien nos dettes, on doit pouvoir les rembourser. On ne peut pas être à toujours demander l’annulation de la dette si nous continuons de mal l’utiliser« , a-t-il averti, soulignant la responsabilité des États africains dans la gestion de leurs emprunts.

En fin de rassemblement, les organisateurs ont remis une pétition au ministre des Finances, sollicitant le président du Ghana pour qu’il relaie leurs demandes pressantes à l’ensemble des créanciers du continent africain.

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RD CONGO : Le lycée de Luisha menacé par les mines, la population se soulève

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À 90 kilomètres de Lubumbashi, la petite cité de Luisha est le théâtre d’une vive contestation. Des dizaines d’habitants se sont mobilisés mercredi 27 août 2025 pour s’opposer fermement à la délocalisation du lycée Lubusha, une institution scolaire de 75 ans, menacée par l’expansion des activités minières. Cette manifestation marque un nouveau chapitre dans un bras de fer qui oppose la communauté, l’Église catholique et deux sociétés minières chinoises depuis près d’une décennie.

Le lycée Lubusha, une école de filles emblématique, se retrouve aujourd’hui pris en étau entre deux mines à ciel ouvert. Les sociétés chinoises, qui extraient cuivre et cobalt, grignotent progressivement le terrain, soulevant l’indignation des locaux. « Non à la délocalisation du lycée Lubusha« , pouvait-on lire sur les banderoles brandies par les manifestants.

Shibola Kabange, élève au lycée, exprime son désarroi : « Je m’oppose à la délocalisation parce que depuis que les Chinois sont ici, ils n’ont rien fait pour la communauté. » Un sentiment partagé par les autorités coutumières. Victor Kibi Kasemo, représentant du chef Katanga, s’inquiète : « Si on détruit cette école, où iront nos enfants ? Nous n’accepterons jamais la destruction de ce bâtiment. »

Face à cette situation, l’Église catholique, propriétaire du lycée, a décidé de hausser le ton. Monseigneur Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi, promet une mobilisation sans faille. « Nous allons secouer le cocotier. S’il faut aller jusqu’à la bourse de Hong Kong, nous prendrons nos responsabilités. Ce que j’exige, c’est tout simplement la justice et le bon sens« , a-t-il déclaré.

Malgré une suspension des activités minières prononcée par le ministère des Mines en 2022, la décision n’a jamais été pleinement appliquée. La communauté de Luisha espère que leur nouvelle mobilisation poussera les autorités à agir concrètement pour préserver leur lycée.

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CÔTE D’IVOIRE – Cinq morts dans une violente mutinerie à la prison de Bouaké

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Une violente mutinerie a éclaté ce mardi 3 juin 2025 à la Maison Pénale de Bouaké en Côte d’Ivoire. Alors que l’Administration pénitentiaire procédait à une fouille de routine au sein de l’établissement, elle s’est heurtée à l’hostilité des détenus du Bâtiment E. Selon le communiqué du procureur, ces derniers « s’en prenaient à eux à l’aide de gourdins, de machettes et d’autres objets contondants. » Pour se dégager, les agents ont été contraints d’effectuer des tirs de sommation afin de couvrir leur repli.

Malheureusement, cet incident a entraîné un lourd bilan : « le décès de cinq (05) détenus est à déplorer. Vingt-neuf (29) blessés, dont six (06) agents pénitentiaires et vingt-trois (23) détenus, ont également été enregistrés, » a fait savoir le procureur de la République. Il précise que les blessés ont été pris en charge et qu’un médecin légiste a été requis pour les constatations d’usage dans de telles circonstances.

L’intervention rapide des forces de la Gendarmerie et de la Police Nationale a permis de circonscrire les violences et de rétablir l’ordre. L’opération de fouille s’est ensuite poursuivie sans autres incidents. Elle a mené à la découverte de « plusieurs blocs de cannabis, de plaquettes de comprimés Tramadol, de dix-huit (18) téléphones portables, dont huit (08) smartphones, de trois (03) grenades, d’armes blanches etc… strictement interdits en détention. »

Le procureur a rappelé que de précédentes fouilles avaient déjà permis la découverte d’armes blanches et surtout d’importantes quantités de drogues et de substances psychotropes.

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