CULTURE
SÉNÉGAL – Lord Alajiman adresse une lettre ouverte au ministre de la Culture Aliou Sow
LORD ALAJIMAN, Artiste – Auteur, Expert Culture, E-Sport, Expert Consultant auprès de l’Organisation Mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et Membre du Conseil d’Administration de la Sodav (Auteur Musique) a addressé une lettre ouverte au ministre de la culture et du patrimoine Aliou Sow pour la création d’un Fonds de Développement des Cultures Urbaines et des Industries Créatives (FDCUIC). L’intégralité de la lettre à lire ici :
Monsieur le Ministre,
Avant tout propos, à travers vous, j’adresse mes sincères et chaleureux remerciements à Son Excellence, Monsieur le président de la République, pour la grande attention qu’il accorde au secteur de la culture en général, notamment les grandes mesures prises sous son magistère pour la professionnalisation de la culture et du cadre socio-économique des artistes. Avec des attentes multiples avec autant d’urgence que de résilience pour la communauté artistique, les politiques culturelles de notre pays doivent être axées sur des mesures inclusives et une vision stratégique prenant en compte les nouvelles tendances de diffusion et de consommations du bien culturel afin de garantir une redistribution équitable des revenus dans l’ensemble de la chaîne de valeurs des acteurs de la culture, la composant.
Ainsi, comme le prévoit la loi du 25 janvier 2008 concernant le droit d’auteur et les droits voisins, des mesures rapides et efficaces relatives à la copie privée et le statut de l’artiste pour stimuler davantage la créativité artistique et l’activité socio-économique à travers un cadre réglementaire de qualité, sont plus qu’attendues, aujourd’hui plus que jamais, par le monde artistique.
Monsieur le Ministre, comme vous le savez, le bien culturel est désormais gratuit dans notre pays, en raison d’une totale méconnaissance de la chaine d’exploitation et de diffusion du contenu. C’est pourquoi, je me réjouis fortement de toutes les mesures prises par le Son Excellence, Monsieur le Président de la République, à la suite de l’audience accordée à mes confères pour échanger sur les enjeux du développement des cultures urbaines notamment le point concernant la transformation du Fonds de développement des Cultures urbaines (FDCU) en Fonds de développement des Cultures Urbaines et des Industries Créatives (FDCUIC). Cependant, je voudrais porter à votre connaissance que par définition les Industries Culturelles et Créatives (ICC) sont les secteurs d’activité ayant comme objet principal la création, le développement, la production, la reproduction, la promotion, la diffusion ou la commercialisation de biens, de services et activités qui ont un contenu culturel, artistique et/ou patrimonial. Dès lors, la mesure visant la transformation du Fonds de Développement des Cultures Urbaines (FDCU) en Fonds de Développement des Cultures Urbaines et des Industries Créatives (FDCUIC) devient incohérente car, en , toutes les Cultures Urbaines (le Hip-Hop, la Dan etc …) sont déjà des filières, A PART ENTIERE, et NON A PART des Industries Culturelles et Créatives (ICC). D’où l’idée, plus appropriée, à mon sens, d’une refonte de la Direction des Arts ou la création d’une nouvelle Direction dédiée aux Industries Culturelles et Créatives avec une orientation stratégique concertée AVEC TOUS les acteurs du secteur de la culture, d’une manière globale, pour plus d’efficience et d’équité.
Vous souhaitant, par la même occasion, à vous et à tous vos collaborateurs, nos meilleurs vœux pour ce nouvel an, et vous remerciant, par avance de l’attention que vous porterez à notre contribution, tout en vous priant d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre très haute considération.
Fait à Dakar, le 29 Décembre 2022
LORD ALAJIMAN : Artiste – Auteur / Expert Culture / E-Sport / Expert Consultant auprès de l’Organisation Mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) / Membre du Conseil d’Administration de la Sodav (Auteur Musique)
CULTURE
SÉNÉGAL – Hervé Samb : l’ambassadeur du Jazz Sabar sur la scène internationale
Originaire de Rufisque, Hervé Samb s’est affirmé comme l’une des figures majeures du jazz sénégalais contemporain. Guitariste hors pair, compositeur et arrangeur audacieux, il se distingue par une créativité qui lui a ouvert les portes des scènes internationales. Très tôt, son talent éclate : à seulement 15 ans, il clôt l’édition 1993 du Festival de Jazz de Saint-Louis, succédant à des légendes comme McCoy Tyner et Jack DeJohnette, annonçant une carrière d’exception.
Au fil des ans, Samb a collaboré avec certains des plus grands noms de la musique mondiale, tels que Marcus Miller, Pat Metheny, Oumou Sangaré, Salif Keïta, David Murray et Meshell Ndegeocello. Sa véritable signature artistique réside dans le Jazz Sabar, une fusion novatrice qui mêle les rythmes traditionnels sénégalais, le jazz et des influences contemporaines. Ses albums témoignent de cette évolution : Cross Over (2009) et Time to Feel (2013) posent les fondations de son univers musical, Teranga (2018) affirme le Jazz Sabar comme style à part entière, Benn (2021) explore une dimension plus introspective, tandis que Jolof (2023) plonge dans l’histoire et la mémoire de l’ancien empire tout en affirmant une modernité enracinée.
Hervé Samb excelle également derrière la scène comme directeur musical et réalisateur. Il a dirigé les albums All Is Well et My World de Lisa Simone, ainsi que Climat d’Omar Pene, et a reçu de nombreuses distinctions, dont une nomination aux Grammy Awards pour l’album Holy Room de Somi, et une sélection au prix AUDELCO à New York pour sa direction musicale dans la comédie musicale Dreaming Zenzilé.
Toujours en quête de nouvelles explorations, Hervé Samb continue de captiver le public international. Entre héritage culturel et audace créative, il incarne l’excellence du jazz sénégalais et demeure une voix incontournable de la scène musicale africaine contemporaine.
CULTURE
CÔTE D’IVOIRE – Josey dévoile « Raisonance », un album intime et puissant
L’artiste ivoirienne Josey marque un tournant important dans sa carrière avec la sortie officielle de son nouvel album intitulé « Raisonance ». Composé de douze titres, ce projet se veut une plongée profonde dans les émotions humaines, un espace où la chanteuse explore ses propres vérités tout en cherchant à toucher celles de son public. Pour Josey, cet opus représente bien plus qu’une simple production musicale : c’est une œuvre assumée, intime et cohérente, pensée pour résonner avec les expériences personnelles des auditeurs.
Selon les informations révélées par Kawtef, les thèmes abordés dans « Raisonance » tournent autour de l’amour, de la résilience, de la quête d’harmonie intérieure et de la découverte de soi. Chaque morceau a été conçu comme une étape dans un voyage émotionnel, invitant l’auditeur à réfléchir, ressentir et parfois se reconstruire. La démarche artistique met en lumière la volonté de Josey de proposer une musique authentique, capable de franchir les frontières culturelles et de susciter une véritable connexion.
Sur le plan musical, l’album offre une palette riche et diversifiée. Josey y mêle des sonorités afropop, du coupé-décalé, de la soul, ainsi que des influences urbaines, créant un ensemble à la fois moderne et fidèle à son identité. Sa voix, connue pour sa puissance et sa capacité à transmettre des émotions intenses, y occupe une place centrale. Cette variété de styles témoigne de la maturité artistique de la chanteuse et de son désir d’élargir son univers musical.
Avec « Raisonance », Josey s’affirme comme l’une des voix majeures de la scène ivoirienne contemporaine. Cette sortie contribue également à dynamiser l’actualité musicale francophone, marquée par d’autres projets attendus, tels que l’album « Destiné » d’Aya Nakamura. Une période particulièrement riche pour les amateurs de musique africaine et urbaine.
CINÉMA
ALGÉRIE – Festival de Timimoun : une oasis de cinéma et de coopération
Timimoun, oasis saharienne d’Algérie, accueille du 13 au 18 novembre la première édition du Festival international du court métrage, avec le Sénégal comme invité d’honneur. Cette ville historique, célèbre pour sa culture zenette et ses paysages ocre, s’est transformée en haut lieu du cinéma.
Le festival, dirigé artistiquement par Fayçal Sahbi, attire un large public dans son unique salle de cinéma et son théâtre de verdure. Il met à l’honneur des figures algériennes telles que Mounès Khammar et Lyes Salem.
Lors de la cérémonie d’ouverture, la ministre algérienne de la Culture, Malika Bendouda, a salué le partenariat culturel avec le Sénégal, représenté par l’ambassadeur Mbaba Coura Ndiaye. La délégation sénégalaise a exprimé sa volonté de renforcer les échanges cinématographiques avec l’Algérie, ouvrant la voie à de futures coproductions africaines.
-
CULTURE2 mois .GUINÉE – Azaya, comme un cri de conquête, à l’Arena
-
CULTURE A LA UNE3 mois .RD CONGO – “Tonga Mboka 2025” : Quand la diaspora congolaise se retrouve à Paris
-
Tech1 mois .L’Annuaire Africain : la digitalisation et la créativité au service de l’entrepreneuriat africain
-
CULTURE2 mois .SÉNÉGAL – “Mémoires mélancoliques” ou de la tragique nécessité de la poésie de Mansor Diop
-
EUROPE3 mois .FRANCE – Histoire et mémoire : Paris rend trois crânes Malgaches
-
ART3 mois .CÔTE D’IVOIRE – Les mères de l’indépendance : la compagnie Djôlocro fait fureur à l’Hôtel Ivoire
-
AFRIQUE1 mois .MADAGASCAR/COMORES – Les diasporas et forces vives de l’océan indien appellent à une transition démocratique exemplaire
-
ASIE3 mois .AFGHANISTAN – Plus de 1400 Victimes dans le Séisme de Magnitude 6


