AFRIQUE DE L’OUEST
SÉNÉGAL : PASTEF cherche plus de 2 milliards avant les échéances de 2024.
Le leader de Pastef, « Les Patriotes », Ousmane Sonko a pour ambition de trouver avec ses militants, une épargne de 2 milliards 500 millions FCfa avant les prochaines élections présidentielles prévues en 2024. L’initiative rentre dans l’optique de bien préparer le prochain scrutin. Un quota est réservé à la diaspora et un autre aux différentes régions du pays, réparties en fonction du poids électoral.
Le leader de Pastef, «Les Patriotes», Ousmane Sonko veut prendre très au sérieux les élections présidentielles à venir. Les sections communales, les coordonnateurs de cellules et les militants du parti Pastef, «Les Patriotes» ont eu une rencontre ce samedi 21 décembre 2019 à Mbour. Beaucoup de sujets ont été posés mais le plus important a été la nécessité de trouver les fonds nécessaires afin de battre une campagne solide et s’attirer la voix des sénégalais. L’objectif visé est de trouver 2 milliards 500 millions de FCFA avant 2024.
Ainsi, le département de Mbour devra essayer de trouver 1 650 donateurs, en raison de 50 000 FCfa qui seront répartis dans les 16 communes. Ensuite, l’autre problème posé concerne le financement des activités telles que la location du siège, le paiement de factures d’eau et d’électricité, les déplacements du président, entres autres.
Chaque coordination départementale doit cotiser 20 000 FCfa/mois pour l’épargne. Chaque section communale 15 000 FCfa/mois. Et, pour le fonctionnement du parti, chaque section départementale va cotiser 10 000 FCfa/mois, chaque section communale 5 000 FCfa/mois. Il en est de même pour chaque membre du mouvement des cadres. Chacun va cotiser 10 000 FCfa/mois et les enseignants eux verseront 12 000 FCfa l’année.
PASTEF compte célébrer l’anniversaire du parti le 04 Janvier 2020, et pour la réussite de l’événement, chaque section départementale, aura une participation de 30 000 FCfa. Chaque Commune va contribuer à hauteur de 20 000 FCfa pour l’organisation du meeting.
Le Pastef souhaite aussi la mise en place des bureaux de sections communales dans les brefs délais, pour les zones qui tardent à le faire.
AFRIQUE
MALI – Le ministère français des Affaires étrangères tire la sonnette d’alarme sur la situation
Le ministère français des Affaires étrangères a recommandé, ce vendredi 7 novembre 2025, à ses ressortissants de quitter temporairement le Mali « dès que possible », en raison d’une forte dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
Dans un communiqué publié sur son site, le Quai d’Orsay fait état d’un contexte « en nette détérioration », évoquant notamment « un blocus djihadiste qui asphyxie progressivement Bamako et plusieurs régions du pays ».
« Depuis plusieurs semaines, le contexte sécuritaire se dégrade au Mali, y compris à Bamako », précise le ministère, appelant les ressortissants français à « prévoir un départ temporaire dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles ».
Le communiqué déconseille également tout déplacement par voie terrestre, soulignant que « plusieurs routes nationales sont devenues la cible d’attaques de groupes armés terroristes ».
AFRIQUE
SÉNÉGAL – L’ancien président Macky Sall charge le nouveau régime : « Les Sénégalais sont déçus »
À l’occasion de l’installation du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR), ce jeudi 6 novembre 2025, l’ancien président Macky Sall est sorti de son silence pour adresser de vives critiques au régime en place.
Dans un discours lu par Me Sidiki Kaba, le fondateur de l’APR a dénoncé un pouvoir qu’il accuse de trahir les principes démocratiques et de faire reculer les acquis républicains obtenus, selon lui, « de haute lutte » par le peuple sénégalais.
« Nous vivons un temps nouveau dominé par l’avènement d’un type de pouvoir jamais expérimenté au Sénégal, marqué par une addiction à la violence destructrice et un déni des valeurs de l’État de droit », a fustigé l’ancien chef de l’État, estimant que « le nouveau pouvoir a déçu la majorité de nos compatriotes ».
Macky Sall affirme constater une atteinte croissante aux libertés démocratiques et une érosion des avancées institutionnelles bâties au fil des décennies. Selon lui, la République « se dérobe » et le modèle démocratique sénégalais, jadis « admiré dans le monde », s’effrite sous la conduite de ceux qu’il qualifie de « tenants d’un parti-État ».
L’ancien président dit observer avec « effarement » la multiplication de dérapages et dérives du nouveau régime.
Il prévient enfin que l’héritage qu’il affirme avoir laissé au pays ne saurait être effacé par « l’amateurisme » ou « une haine revancharde », qui, selon lui, conduisent à une paralysie et à une régression dans tous les domaines.
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Dette cachée : le FMI alerte sur une situation inédite
« On n’a jamais vu une dette cachée de cette importance en Afrique », a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal, à l’issue d’une mission de deux semaines à Dakar. Selon lui, l’ampleur de cette dette — estimée à près de sept milliards de dollars accumulés entre 2019 et 2024 sous l’administration de Macky Sall — explique la lenteur des discussions autour d’un nouvel accord de prêt.
Les négociations, entamées en août, devaient aboutir à la reprise du programme de financement du FMI suspendu depuis plusieurs mois. Mais la découverte de cette dette non déclarée complique le processus. « C’est ce qui retarde les choses », a précisé Gemayel au micro de RFI, tout en assurant que le FMI restait « pleinement engagé » à conclure un accord « dans les prochaines semaines ».
Parmi les conditions préalables exigées par l’institution, figurent la centralisation de la gestion de la dette dans un seul ministère et la publication des résultats de l’audit des arriérés. Le FMI souhaite également finaliser, avec la Banque mondiale, une analyse de viabilité pour déterminer si la dette du Sénégal reste soutenable.
En attendant, cette absence d’accord fragilise davantage la situation financière du pays. L’agence de notation Moody’s a déjà abaissé la note du Sénégal à trois reprises en un an, évoquant une trajectoire d’endettement « préoccupante ». Le ratio dette/PIB atteindrait désormais 132 %, un niveau record.
Pour le gouvernement sénégalais, il y a urgence : sans nouvel accord, l’accès aux marchés financiers internationaux restera limité, aggravant la pression sur les finances publiques et les réserves de change.
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