ECONOMIE
TCHAD : « Tchad Talents » 3e édition ça sera du 7 au 9 novembre 2017

Placée sous le thème « Promouvoir les Compétences et l’Auto-emploi dans les secteurs clés du dynamisme économique du Tchad », la troisième édition du salon des Compétences et de l’emploi Tchad Talents se déroulera du 7 au 9 Novembre 2017, au Radisson Blu Hôtel de N’Djamena.
A la fois révélateur de tendances entrepreneuriales et véritable outil pratique pour ses visiteurs, Tchad Talents est un évènement de formation, d’information et d’échanges dédié à l’accompagnement et au développement de l’entrepreneuriat. Il est le plus grand rassemblement de jeunes entrepreneurs, promoteurs et porteurs de projets lucratifs au Tchad.
« A sa création, Tchad Talents s’était donné pour vocation d’insuffler l’esprit d’initiative et l’envie d’entreprendre aux Tchadiens. C’est encore le cas aujourd’hui car, les Tchadiens ne manquent pas d’idées, ni même de volonté, mais ils méritent d’être guidés au mieux dans cette aventure et accompagnés tout au long de leur développement », souligne Djamal-Addine ABDEL-AZIZ HAGGAR, co-organisateur de Tchad Talents 2017.
Cette troisième édition de Tchad Talents vise entre autres à : la promotion de l’emploi pour les jeunes dans les secteurs clés de l’Énergie et des Mines, de l’Agriculture et de l’Élevage, des Industries, de l’Économie Numérique et des Services ; la promotion de l’entreprenariat des jeunes avec un accent sur l’accès aux outils de perfectionnement pour la réalisation de projets lucratifs. Le but recherché est d’outiller la jeunesse dans ces secteurs clés afin qu’elle s’engage dans le secteur public ou qu’elle décide de prendre son destin en main et créer ainsi une nouvelle génération de jeunes dynamiques et audacieux.
Il faut préciser que, le concept de Tchad Talents 2017 repose sur six piliers : Job Dating, Compétition de porteurs de projets innovants, Conférences – ateliers – partages d’expérience entre jeunes, Accompagnement (conseils, formation, coaching, parrainage), Junior business meeting et Expositions.
La compétition nationale est ouverte à toute personne potentiellement porteuse d’initiative économique lucrative. Elle favorisera l’émergence de nouvelles idées et de projets innovants. Il suffit d’être âgé d’au moins de 18 ans révolus au 31 décembre 2017 et proposer un projet original, novateur et lucratif, dans les secteurs clés de l’édition Tchad Talents 2017. Les inscriptions sont ouvertes du 15 septembre 2017 au 15 octobre 2017 uniquement en ligne sur www.tchadtalents.td.
Une Soirée de Gala sera organisée au Radisson Blu Hôtel de N’Djaména, le 09 novembre 2017. Cet événement vise à réunir 200 acteurs les plus représentatifs de la vie économique au Tchad. Cette soirée sera rythmée dans un esprit de convivialité et de partage avec des moments forts : networking, remises de prix, animations artistiques, prises de parole. Elle sera rehaussée par la présence de personnalités culturelles et sportives jouissant d’une bonne réputation nationale et internationale.
Source : tchadinfos.com / Par Brillant Rondouba
BANQUE
CENTRE AFRIQUE – Une reprise économique fragile, 2,8% de croissance visée d’ici 2027

La République centrafricaine a traversé de profondes turbulences économiques, marquées par les crises politico-militaires et la pandémie de COVID-19. Entre 2020 et 2023, la croissance a péniblement atteint 0,7%, freinée par l’instabilité et les chocs extérieurs.
En 2024, une légère embellie a été enregistrée : la Banque mondiale a estimé la croissance à 1,5%, signe d’un redémarrage progressif de l’activité.
Les moteurs de la reprise
Guido Rurangwa, représentant de la Banque mondiale à Bangui, attribue cette reprise à plusieurs facteurs :
- – la relance de l’agriculture et de l’agro-industrie,
- – l’essor de l’exploitation aurifère, favorisée par la hausse des prix de l’or,
- ainsi que des investissements visibles dans les infrastructures, avec de nouveaux immeubles et des routes réhabilitées dans la capitale.
« La croissance, ce n’est pas que des chiffres. Elle se mesure aussi par les chantiers visibles et la vitalité retrouvée de certains secteurs », a-t-il déclaré.
Un objectif de 2,8% d’ici 2027
Fort de cette dynamique, la Banque mondiale projette une croissance de 2,8% à l’horizon 2027. Mais pour y parvenir, des réformes structurelles seront nécessaires.
L’économiste Lorenzo Ganazoui, coordonnateur de l’ONG Constellations Internationale, insiste sur la nécessité de :
- – renforcer le secteur minier, en particulier l’or et le diamant,
- – développer le transport et l’énergie,
- – et surtout investir massivement dans l’agriculture, considéré comme le secteur clé pour produire,
- – nourrir et enrichir la nation.
Le défi social
Malgré ces perspectives, la situation sociale reste préoccupante : 65,3% de la population vit encore dans une pauvreté extrême. Les experts estiment que la lutte contre la mauvaise gouvernance et la valorisation du potentiel agricole et minier seront déterminants pour sortir le pays du cercle vicieux de la précarité.
ECONOMIE
MADAGASCAR – Polémique autour de la réforme de la loi sur les grands investissements miniers

Deux ans après l’adoption de son nouveau code minier, Madagascar prépare une réforme majeure de la Loi sur les grands investissements miniers (LGIM), en vigueur depuis près de 25 ans. Destiné à encadrer les plus gros investisseurs du secteur extractif, ce texte doit être harmonisé avec le code révisé en 2023. Mais la démarche du gouvernement soulève de vives critiques.
La société civile et la Chambre des mines dénoncent un processus « mené dans le plus grand secret » depuis plus d’un an. Selon plusieurs sources, seuls les Américains d’Energy Fuels, maison mère du projet Base Tuléar encore en attente, auraient été consultés. « Le processus de révision reste opaque », regrette Clément Rabenandrasana, chef de file de la plateforme nationale de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), pourtant censée être associée à l’élaboration du texte.
En réaction, les acteurs non consultés ont formulé une série de recommandations. Parmi elles, une exigence jugée incontournable : imposer la transformation locale des minerais, quel que soit le type d’investisseur, afin de créer plus de valeur ajoutée et d’accroître les retombées économiques pour le pays.
La Chambre des Mines, par la voix de son président Jean-Luc Marquetoux, pointe quant à elle des questions de gouvernance : « Près de 25 ans après son adoption, un seul grand projet minier, Ambatovy, a réellement été éligible à la LGIM. Ce ne sont pas les instruments juridiques qui manquent, mais leur application concrète et l’accompagnement des projets. »
Le gouvernement prévoit de soumettre le nouveau texte au Parlement en octobre prochain. Mais sans véritable concertation, la réforme risque de cristalliser les tensions entre l’État, les investisseurs et la société civile, dans un secteur stratégique pour l’économie malgache.
ECONOMIE
GABON – Une délégation du Congrès américain en visite au port minéralier d’Owendo

Le 25 août 2025, une délégation du Congrès américain conduite par Joe Foltz a effectué une visite de travail au port minéralier d’Owendo, accompagnée de l’ambassadrice des États-Unis au Gabon, Vernelle Trim Fitzpatrick. Cette mission s’inscrit dans le prolongement de la récente visite du président Brice Clotaire Oligui Nguema à Washington et illustre un climat diplomatique renforcé entre Libreville et Washington.
Guidée par Léod Paul Batolo, administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), la délégation a pu constater l’importance stratégique du port d’Owendo, principal hub de réception, de stockage, de traitement et de chargement du manganèse destiné aux marchés internationaux. Cette infrastructure joue un rôle central dans la chaîne de valeur de l’industrie extractive gabonaise, notamment pour le groupe Eramet Comilog, qui y développe également une activité de transformation locale produisant des alliages à plus forte valeur ajoutée.
Selon Joe Foltz, « cette rencontre illustre notre volonté commune de renforcer les liens économiques et logistiques entre nos deux pays, dans un esprit de partenariat durable ». L’élu américain a salué la qualité des installations, estimant qu’un « équipement performant et bien entretenu garantit une continuité d’approvisionnement fiable, condition sine qua non pour répondre aux exigences des marchés internationaux ».
La Direction des transports et embarquement (DTE) a, pour sa part, mis en avant ses efforts en matière de sécurité et d’efficacité. « Notre objectif est d’atteindre zéro accident et zéro interruption dans la chaîne d’exportation, en mettant en œuvre des normes élevées de sécurité ferroviaire et portuaire », a indiqué son directeur. La maintenance et la surveillance permanentes constituent, selon lui, un gage de performance et de fiabilité.
Source : gabonreview.com
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