AFRIQUE
AFRIQUE DU SUD – Le président sud-africain Cyril Ramaphosa ouvre un nouveau chapitre avec les jeunes
Face à un chômage record de la jeunesse et des tensions sociales persistantes, le président sud-africain Cyril Ramaphosa place la jeunesse au centre de son action. Lors du Nelson Mandela Youth Dialogue, il a rappelé :
« La jeunesse n’est pas seulement l’avenir, elle est la force vive qui façonne l’Afrique du Sud d’aujourd’hui. »
À travers des forums nationaux et le lancement de la Convention nationale, Ramaphosa implique les jeunes dans l’élaboration des politiques publiques. Des programmes comme le Presidential Youth Employment Intervention traduisent cette volonté en actes concrets.
Inspiré, Jerry Onanga Mbourou, leader jeunesse au Gabon, invite ses autorités à suivre cet exemple :
« Le temps est venu pour que la jeunesse gabonaise participe pleinement à la construction nationale. »
L’initiative sud-africaine incarne un tournant pour le leadership jeune en Afrique, où l’implication de la jeunesse devient un impératif démocratique et économique.
AFRIQUE
NIGÉRIA – 25 lycéennes enlevées à Kebbi, l’armée en alerte maximale
Le chef de l’état-major de l’armée nigériane a ordonné à ses troupes de mener des recherches « jour et nuit » pour retrouver les 25 lycéennes enlevées dans la nuit de dimanche à lundi dans l’Etat de Kebbi, dans le nord-ouest du pays.
« Nous devons retrouver ces enfants (…) le succès n’est pas optionnel« , a lancé lundi le général Waidi Shaibu devant ses troupes deployées dans l’Etat de Kebbi.
Un groupe d’hommes armés a enlevé au cours de la nuit précédente 25 lycéennes de l’école pour filles de Maga et tué le directeur-adjoint de l’établissement scolaire, Hassan Makuku.
L’épouse de M. Makuku a été reveillée en pleine nuit par des bruits provenant de l’extérieur de sa maison. Après quelques instants, des hommes armés ont fait irruption à leur domicile à Maga, dans l’Etat de Kebbi, dans le nord-ouest du Nigeria.
« Nous avons commencé à nous battre avec eux et l’un d’eux a sorti son arme et a tiré sur mon mari, puis il m’a traînée par la main hors de la maison« , a-t-elle raconté à la chaîne de télévision nigériane Channels.
« J’étais encore en train de crier quand ma fille est arrivée, ils m’ont laissée et l’ont prise« , a-t-elle raconté, ajoutant que sa fille avait finalement pu s’échapper car les assaillants avaient été distraits par les lycéennes qu’ils ont kidnappées.
Il s’agit du deuxième enlèvement massif d’élèves à Kebbi en quatre ans. En 2021, des bandits ont enlevé plus de 100 élèves et certains membres du personnel du Federal Government College de Yauri.
Les élèves ont été libérés petit à petit au cours des deux dernières années. Certaines élèves ont été mariées de force et sont revenues avec des bébés.
Au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique de l’ouest miné par l’insécurité, les enlèvements de masse sont courants, surtout depuis que les jihadistes de Boko Haram ont enlevé près de 300 écolières à Chibok, dans le nord-est, en 2014.
L’Etat de Kebbi est pris en étau entre la menace jihadiste provenant du Niger frontalier et celle des « bandits », des gangs criminels qui pillent les villages, rançonnent, enlèvent et tuent les habitants dans toute la partie nord du pays.
Beaucoup d’entre eux opèrent depuis des campements installés dans la forêt de Zamfara, située non loin de Maga, à cheval sur les Etats de Zamfara, Katsina, Kaduna, Sokoto, Kebbi et Niger, d’où ils lancent des attaques contre les villages.
« Nous donnons notre parole que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que ces enfants soient sauvés« , a déclaré lundi soir le gouverneur de Kebbi, Nasir Idris, à la presse nigériane à Maga.
« Le gouvernement (…) a ordonné aux forces de sécurité d’intervenir immédiatement pour garantir la libération des étudiantes enlevées », a déclaré de son côté le ministre de la défense Bello Matawalle, appelant les habitants à « rester calmes ».
AFRIQUE
RD CONGO – L’avion du ministre des Mines s’écrase à l’atterrissage, aucun décès
Un avion transportant le ministre des Mines de la République démocratique du Congo, Louis Watum Kabamba, ainsi qu’une vingtaine de membres de sa délégation, s’est écrasé ce lundi à l’aéroport de Kolwezi, dans la province du Lualaba. L’incident s’est produit peu après l’atterrissage de l’appareil en provenance de Kinshasa. Selon les premières informations communiquées par les autorités, l’avion a quitté la piste avant de prendre feu à l’arrêt.
Malgré la violence de l’accident, aucune perte humaine n’est à déplorer. Le ministre et l’ensemble des passagers ont pu être évacués à temps, avant que les flammes ne se propagent. « Tous les passagers sont sains et saufs, mais plusieurs effets personnels et matériels ont été perdus dans l’incendie », a précisé le porte-parole du ministre. Des vidéos largement partagées sur les réseaux sociaux montrent l’épave encore fumante, entourée par les services de secours tentant de maîtriser le feu.
Le ministre Watum se rendait à Kolwezi dans le cadre d’une mission de terrain visant à renforcer la concertation avec les acteurs du secteur minier et à superviser les opérations dans une région stratégique pour l’économie congolaise. Cette visite survient dans un contexte de débats croissants sur la régulation de l’exploitation artisanale et la sécurité des sites miniers.
Les autorités aéroportuaires ont annoncé l’ouverture immédiate d’une enquête afin de faire la lumière sur les causes de l’accident. Plusieurs pistes sont envisagées : défaillance technique, erreur de pilotage ou problèmes liés à l’infrastructure.
AFRIQUE
MALI – Les généraux Dembélé et Sagara inculpés, une affaire qui secoue la junte
Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.
Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.
Ils ne reconnaissent pas les faits
Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.
En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.
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