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INTERNATIONAL

BIRMANIE – Heurts entre pro-junte et habitants de Rangoun

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Des affrontements ont eu lieu, ce jeudi 25 février 2021, entre partisans de la junte militaire de la Birmanie et les habitants de la ville de Rangoun lors d’une nouvelle manifestation contre le coup d’État militaire perpétré le 1er février.

Des centaines de militants de pro-junte, arborant des pancartes sur lesquelles était inscrit : « Nous soutenons nos forces de défense », ont défilé, ce jeudi, dans le centre de Rangoun, la plus grande ville de Birmanie. Les autorités militaires leur ont donné l’autorisation d’accéder à l’emblématique pagode Sule, un carrefour stratégique qui était resté barricadé ces derniers jours et interdit d’accès  aux manifestants anti-coup d’État.

Les riverains ont commencé à frapper, en guise de riposte, sur des casseroles et des marmites, un acte devenu symbole de la résistance anti-junte, pour protester contre la manifestation pro-militaire. C’est à 12 heures (heure locale) que des affrontements ont éclaté près de la gare centrale de Rangoun.

Des partisans pro-militaires, dont certains d’entre eux étaient armés de tuyaux, de couteaux et de lance-pierres, se sont retournés contre les habitants qui les huaient. Mais, leur nombre dépassant celui des militants pro-junte, les habitants ont riposté et en ont arrêté certains qui étaient équipés de matraques, de couteaux de poche et de frondes. A l’arrivée de la police, des femmes et des enfants, craignant que les forces de l’ordre ne tentent d’arrêter des habitants, ont aussitôt formé un bouclier humain.

Depuis le coup d’Etat militaire, trois personnes ont été tuées pendant des manifestations. Un homme qui patrouillait pour éviter des arrestations massives dans son quartier a été abattu à Rangoun.

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« L’utilisation de balles réelles contre des personnes non armées est inacceptable« , ont réagi mardi 23 février, dans un communiqué, les ministres des Affaires étrangères du G7. « Quiconque répond à des manifestations pacifiques par la violence doit en être tenu pour responsable« , ont-ils mis en garde, appelant les forces de sécurité birmanes à faire preuve de la plus grande retenue.

L’émissaire des Nations unies pour la Birmanie, Christine Schraner Burgener, estime que des sanctions ciblées sont nécessaires pour faire pression contre le coup d’Etat. D’ailleurs, elle va rendre compte de la situation, vendredi 26 février, lors d’une réunion spéciale, consacrée à la Birmanie, de l’Assemblée générale de l’ONU.

En effet, l’armée birmane a eu recours à des balles en caoutchouc, à du gaz lacrymogène, à des canons à eau et même parfois à des tirs à balles réelles contre les manifestants. De plus, des coupures nocturnes d’internet, ordonnées par la junte, font craindre que celle-ci n’en profite pour faire procéder à des arrestations massives d’opposants.

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AMÉRIQUE

ÉTATS-UNIS – Tir à Washington : ce que l’on sait de l’auteur présumé, Rahmanullah Lakanwal

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Un incident dramatique s’est produit mercredi en plein centre de Washington, à quelques pas de la Maison-Blanche, lorsqu’un homme a ouvert le feu sur des soldats de la Garde nationale, blessant grièvement deux d’entre eux.

L’attaque a eu lieu vers 14h15, heure locale, lorsqu’un suspect « est arrivé à l’angle de la rue, a soulevé son arme à feu et a tiré vers des gardes nationaux » en patrouille, selon Jeffery Carroll, responsable de la police de Washington. Les forces présentes ont rapidement neutralisé le tireur, qui a lui-même été blessé lors de l’intervention. La maire Muriel Bowser a indiqué que « les tirs étaient ciblés », tandis que le directeur du FBI, Kash Patel, a précisé que les deux victimes, originaires de Virginie-Occidentale, restent dans un état critique. La police n’a pour l’instant « connaissance d’aucun mobile », mais l’enquête se poursuit.

D’après la presse américaine, le suspect a été identifié comme Rahmanullah Lakanwal, un ancien militaire de 29 ans de nationalité afghane. Il serait arrivé aux États-Unis en septembre 2021, après la prise de pouvoir des talibans, et s’est installé à Bellingham, dans l’État de Washington, avec sa femme et ses cinq enfants. Ancien membre de l’armée afghane, Lakanwal aurait servi dix ans aux côtés des forces spéciales américaines, notamment à Kandahar, deuxième ville la plus peuplée du pays. Un proche, également vétéran afghan, s’est déclaré sous le choc et ne comprend pas les motivations de l’attaque : « Je n’arrive pas à croire qu’il ait pu faire une chose pareille. J’ai besoin de votre aide pour savoir pourquoi c’est arrivé », a-t-il confié à NBC News, la voix tremblante.

Dans un discours prononcé mercredi soir, Donald Trump a confirmé que le suspect était « entré en provenance d’Afghanistan » et a qualifié ce pays de « trou à rats sur Terre ». Le ministère de la Sécurité intérieure a par ailleurs confirmé que le tireur est un ressortissant étranger arrivé récemment aux États-Unis. L’incident a ravivé les débats sur la sécurité dans la capitale américaine et sur la surveillance des anciens militaires étrangers vivant aux États-Unis, tandis que la justice poursuit son enquête pour déterminer les motivations exactes de l’attaque.

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EUROPE

ROYAUME-UNI – Londres menace l’Angola, la Namibie et la RDC de restrictions de visas

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Le Royaume-Uni a menacé, lundi 17 novembre, de restreindre l’octroi de visas à l’Angola, la Namibie et la RDC, accusant ces pays de ne pas coopérer au retour de leurs ressortissants en situation irrégulière. Selon le secrétaire d’État britannique Alex Norris, ils disposent d’un mois pour améliorer leur collaboration.

Les restrictions viseraient d’abord les visas de tourisme et visas VIP, et pourraient être élargies à d’autres pays jugés peu coopératifs ou ayant un taux élevé de demandes d’asile. La ministre de l’Intérieur, Shabana Mahmood, a averti que « le retour de leurs ressortissants » est désormais une condition pour conserver l’accès aux visas britanniques.

Cette annonce intervient alors que Londres prépare une vaste réforme migratoire destinée à réduire les arrivées irrégulières depuis la France. Parmi les mesures prévues : réduction de la protection offerte aux réfugiés, limitation de l’accès aux aides sociales et accélération des expulsions grâce à un encadrement plus strict des recours à la Convention européenne des droits de l’homme.

Depuis le 1er janvier, 39 292 migrants ont atteint le Royaume-Uni à bord de petites embarcations, dépassant déjà les chiffres de 2024. Les demandes d’asile ont, elles, augmenté de 18 % l’an dernier, malgré une tendance à la baisse dans l’Union européenne.

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INTERNATIONAL

SYRIE – Visite historique du président syrien Ahmad al-Chareh à Washington

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Le président syrien Ahmad al-Chareh est attendu à Washington pour une visite officielle présentée comme un événement historique : il s’agira de la première rencontre d’un chef d’État syrien avec un président américain. Selon la Maison Blanche, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts du président Donald Trump pour « la paix dans le monde », a précisé Karoline Leavitt, porte-parole de l’administration américaine.

Cette visite intervient dans un contexte diplomatique inédit, marqué par la levée partielle des sanctions américaines contre la Syrie, décidée par Donald Trump lors de son déplacement dans le Golfe en mai dernier — une décision perçue comme un tournant majeur dans les relations entre Washington et Damas, rompues depuis plus d’une décennie.

Karoline Leavitt a salué les « progrès significatifs » accomplis par la Syrie sous la présidence d’Ahmad al-Chareh, un ancien jihadiste devenu chef d’État, qu’elle a décrit comme un « acteur pragmatique engagé sur la voie de la stabilité ». En septembre dernier, al-Chareh avait déjà marqué les esprits lors de sa première intervention à l’Assemblée générale des Nations unies à New York, la première d’un président syrien depuis 1967.

Selon le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, les discussions à Washington porteront sur la lutte contre le groupe État islamique, la reconstruction du pays ravagé par quatorze années de guerre civile, ainsi que sur les perspectives de normalisation régionale.

Donald Trump, qui avait déjà rencontré Ahmad al-Chareh en Arabie saoudite, l’avait alors qualifié de « gars costaud » et s’était félicité de leurs échanges « très positifs ». À cette occasion, le président américain avait encouragé Damas à rejoindre les Accords d’Abraham, signés en 2020, qui ont permis à plusieurs pays arabes de normaliser leurs relations avec Israël.

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