CULTURE
CAMEROUN : Une belle légende contée par Wazal Ayissi.

Entre les ciseaux et la plume, Wazal Ayissi ne fait pas de différence. Son inspiration débordante l’amène à l’écriture, il nous conte l’histoire du roi Wazalion au Royaume Wazalvilles.
Les extraits :
Il était une fois, à l’extrême Nord du Cameroun, vivait le roi Wazalion au Royaume Wazalvilles. Wazalvilles était un village calme, paisible, où la sagesse de ses anciens permettait d’assurer la pérennité du village. Pour tout visiteur extérieur, il donnait l’impression d’un village robuste, difficile à conquérir. Ses murs anciens laissaient paraître les différentes et nombreuses batailles déjà menées, et reflétaient une force majestueuse indescriptible. Le roi Wazalion était un homme d’une grande sagesse, patience et intelligence. Doux dans ses actes et ses paroles, il disposait d’une puissance et d’une maturité redoutables qui forçaient le respect. Aimé de tous, il n’hésitait pas à partir au combat afin de protéger ses terres et répondre aux besoins de son peuple. C’est lors d’une embuscade que le bon roi Wazalion trouva la mort : le village avait été pris d’assaut. Wazalion cacha son épouse et son fils dans une cave secrète afin de les mettre à l’abri. Puis il réunit ses armées pour protéger le village. A l’aide de son armure et de son épée Wazall’âme, le roi Wazalion accompagné de ses soldats et de son fidèle ami Bantoutator se lancèrent dans un combat sanglant au cours duquel le roi perdit la vie. Bantoutator ayant échappé à la mort promit de venger la mort de son ami Wazallion.
A sa mort il laissa derrière lui un fils, Wazal, qui signifie « lion, roi de la jungle ».
Un jour les wazalciens et wazalgeois du village se réunirent pour nommer le nouveau chef du village.
Comme le prédisait la prophétie, le courageux guerrier qui porterait ce titre serait assigné à la lourde et honorable tâche de protéger la terre des ancêtres et le secret de son « trésor » LE WAZALIANE, du nom de la grand-mère de Wazal. Wazaliane était l’épouse de Wazalking, fidèle et toujours à ses côtés. C’était une femme sage, née de la tribu Margeritator, seule de cette tribu née sans marguerite sur sa tête. Après sa mort, le roi Wazalking, par respect et par amour pour son épouse, voulut lui rendre hommage. Il décida de planter une marguerite sur sa tombe. Six mois plus tard, surpris de découvrir un parterre de fleurs sublimes, il demanda aux villageois d’en faire la récolte. Les fleurs étaient mélangées avec le sang de la reine. Ils créèrent alors une fibre transformée en fil tissé, utilisé pour la fabrication du tissu que les rois et wazalciens portent aujourd’hui. En hommage à l’épouse de Wazalking, ce tissu fut appelé WAZALIANE : tissu magique très précieux, qui signifie « plus riche », recherché et convoité par tous les villages voisins. Ce tissu procurait la sagesse et la protection à qui le revêtait. Pour le décorer, il suffisait de prononcer un mot magique « wazalkaliflagilistik » que le roi Wazal connaissait : des messages géométriques et codés de Paix, Modernité, Fécondité apparaissaient alors.
Porter le tissu Wazaliane n’était pas un acte anodin ; en effet, l’étoffe servait également à fabriquer les costumes du roi et les tuniques des Wazalciens, en revanche les Wazalgeois n’y avaient pas accès.
A l’issue du conseil des Wazalciens et Wazalgeois,, fils du roi Wazalion fut naturellement nommé Roi de Wazalville.
Le roi Wazal aimait voyager et partir à la découverte d’autres mondes ; c’était quelqu’un de réfléchi et très curieux. Il était passionné par l’art et la nature. Au retour de chaque voyage, il rapportait des provisions à ses serviteurs.
« Si pour le roi ses journées se déroulaient paisiblement, comme habituellement, en revanche ses nuits devinrent de plus en plus agitées. Des rêves étranges de pouvoirs occultes, de guerre, d’incendie, d’attaque de son royaume venaient hanter son sommeil. »
Un jour, revenant d’un voyage épuisant, il décida d’aller se ressourcer dans les terres de ses ancêtres. Après quelques heures de marche, il entendit soudainement, et venant de très loin, un écho. Curieux il continua de marcher quand tout à coup l’écho retentit, et cette fois de façon plus audible :
Wazal fils de Wazalion, j’ai un message pour toi. Je suis ton Ancêtre, souverain de la cité des anciens, premier roi de Wazalville, gardien, conseiller et protecteur, connu par tes pères sous le nom de Wazaldringo.
Le roi, surpris, sursauta, mais l’Ancêtre lui parla d’une voix calme :
– N’aie crainte, je suis là pour te livrer un message de la part des Ancêtres ; Wazalville est en danger.
– Je ne crains rien et je n’ai de leçons, à recevoir de personne ! Wazalville est un village paisible, j’en suis le roi incontesté. Nul ne viendra troubler notre quiétude.
– Je te demande de me faire confiance et de m’écouter. L’heure est grave. Ne t’obstine pas, ne te crois pas invincible et capable de faire abstraction du conseil de tes ancêtres.
– Je connais parfaitement l’histoire de mes ancêtres, tu es un imposteur et je te demande maintenant de retourner d’où tu viens.
– Soit ! Fais comme il te semble ! Sache que si tu le souhaites vraiment, il te suffira de m’appeler dans tes songes pour entendre le message de tes Ancêtres.
Wazal n’eut pas le temps de répondre, la Voix s’était évaporée. Quelque peu perturbé par l’Intrus mais néanmoins courroucé, il reprit son chemin pour retourner au village. Il ne fit part à personne de cette « rencontre » et pensa vite oublier la « mésaventure ».
« Cette huile est le symbole de la puissance de ton père, tu dois la récupérer. Pour cela, tu devras nager jusqu’au milieu du lac Tchad, un des plus grands lacs du monde et dont les eaux sont douces. »
Si pour le roi ses journées se déroulaient paisiblement, comme habituellement, en revanche ses nuits devinrent de plus en plus agitées. Des rêves étranges de pouvoirs occultes, de guerre, d’incendie, d’attaque de son royaume venaient hanter son sommeil. Pour fuir ces cauchemars, le roi se mit à veiller, mais sans pour autant faire de lien avec sa rencontre avec Wazaldringo. Après dix nuits d’insomnie, exténué, il alla voir les anciens pour trouver la clef de ses songes. Un des anciens qui possédait un don de clairvoyance perçut tout de suite la situation de Wazal. Il ne lui donna qu’un conseil : faire appel, dans ses songes, à Wazaldringo. Wazal, furieux, repartit obstiné et bien décidé à se débrouiller seul car même les anciens ne lui faisaient pas confiance ! Il lui fallut encore une semaine de veille pour entrevoir la nécessité d’écouter les anciens et de solliciter Wazaldringo. Il était exténué, irritable, son esprit était confus, son entourage ne le reconnaissait plus !
Humblement, il implora Wazaldringo, il lui assura être prêt à recevoir ses conseils pour protéger son peuple. Alors, la Voix de l’Ancêtre revint la nuit suivante pour lui conter ses enseignements :
– Je suis venu t’enseigner comment entrer en possession de tes pouvoirs
– Mais de quels pouvoirs parles-tu ? Est-ce en lien avec les menaces sur Wazalville ?
– Tu dois protéger ton village comme tes ancêtres l’ont toujours fait ainsi que l’étoffe précieuse wazaliane que tu portes.
– Mais je suis un voyageur, je ne suis pas digne d’être un héros !
– Tu es le digne fils de Wazalion, donc tu es digne de ta mission et de ce que l’on attend de toi, selon la prophétie.
Ils conversèrent longuement, la confiance s’installa et l’Ancêtre lui conta la prophétie :
« Juste avant de mourir, ton père Wazalion a demandé à ne pas être enterré. Les wazalciens ont respecté son vœu et ils eurent l’idée, afin de le protéger, de conserver son corps au creux d’un moabi, appelé arbre de vie. C’est un arbre rare et sacré. Mais après quelques semaines, un jour que les anciens vinrent se recueillir sous l’arbre, ils eurent la surprise de découvrir à la place du corps du roi, une huile de couleur fauve, rappelant la couleur du pelage du lion, mélangée à la sève de l’arbre. Les anciens se réunirent plusieurs fois afin de réfléchir à l’utilisation de cette huile et sur mes conseils, ils décidèrent de verser l’huile dans la rivière qui coule le long de la terre de tes ancêtres. Lors de leur concertation, j’ai signé un pacte avec eux afin que personne ne s’aperçoive de la disparition de la tête de Wazalion.
Cette huile est le symbole de la puissance de ton père, tu dois la récupérer. Pour cela, tu devras nager jusqu’au milieu du lac Tchad, un des plus grands lacs du monde et dont les eaux sont douces ; tu verras alors une tâche ayant la couleur du lion. Tu plongeras au milieu de cette tâche d’huile et la magie opèrera alors : tu auras des cheveux nattés en forme de queue de lion et une épée gravée sur le haut du dos, il s’agit de l’épée Wazall’âme, qui signifie respect, puissance et créativité. Grâce à cette épée, qui se transmet de père en fils, tu possèderas le pouvoir, la force, le courage et la rapidité de mille lions.
Je dois te conter encore l’histoire de cette huile magique : le père de Wazalion, ton grand-père Wazalking, était guérisseur. Il savait composer de savants mélanges de potions afin de guérir les siens. Dans un village lointain, vivaient deux tribus, les mécanikators, et les futurators : on les appelait ainsi car leurs armures étaient fabriquées à l’aide de pièces mécaniques de moteur, un mélange de mécanique gladiateur et terminator. Un jour, les mécanikators alliés avec les futurators ont lancé une attaque contre le village de Wazalville car ils souhaitaient récupérer la racine du tissu protecteur. Afin de protéger son village, ton grand-père élaborait un mélange de toutes les herbes et huiles qui se trouvaient dans sa cave. Il souhaitait aussi multiplier ses forces. Avant de tester sa potion, il fallait la laisser mijoter doucement. Il s’éloigna quelque temps de la cave. Mais ton père, qui rentrait de voyage alla directement voir son père à la cave ; trouvant une marmite entrain de bouillir, curieux du contenu, il goûta sans réfléchir à la potion. Aussitôt, Wazalion se mit à tousser puis il ressentit un malaise. Après quelques minutes il se ressaisit et se leva. Mais quand il regarda autour de lui, il découvrit avec effroi le sol à deux mètres de son corps : il planait !!! Il tenta en vain d’appeler son père : aucun son ne sortait de sa gorge. Son père, loin d’imaginer le retour de son fils, mais cependant doté d’un sixième sens s’enquit auprès d’un serviteur afin de vérifier son intuition : son fils, de retour en effet et le cherchant, s’était rendu à la cave !
« Aussitôt les espions prirent la route vers la tribu des Mékanikators afin de faire le compte-rendu de leur mission. »
Ton grand-père Wazalking, se souvenant subitement qu’il avait laissé la marmite sur le feu, se rendit aussitôt à la cave. Il trouva son fils qui planait dans les airs, à dix mètres du sol. Il fit reculer au fond de la pièce son serviteur puis il prononça une formule magique : il utilisa trois lettres « wzl » pour communiquer avec les ancêtres. Trois minutes plus tard, Wazalion sortit de son emprise et atterrit, ébaubi, sur un banc. Wazalking le confia au serviteur afin de l’emmener dans sa chambre. Il prit le temps d’éteindre soigneusement le feu et de ranger la cave. Wazalion, dans son sommeil entra en communication avec sa défunte mère Wazaliane. Elle lui annonça la mort prochaine de son père et qu’il en serait le successeur. Elle lui expliqua également qu’il devrait se rendre en haut du Mont Cameroun, appelé Montagne des dieux afin de rencontrer le Bantoutator, guerrier Bantou qui a combattu aux côtés du roi, afin de récupérer ses pouvoirs et d’apprendre à les maîtriser.
De la même façon pour toi, après avoir récupéré les pouvoirs de ton père, tu devras retourner au village, et afin de prendre les bonnes décisions, tu devras toujours être en harmonie avec les wazalciens pour prendre soin du peuple. En effet, les wazalciens sont les Sages du village, ne l’oublie jamais, même si tu es le roi, leur sagesse est incontournable.
Mais avant cette première épreuve, je dois te livrer encore un autre secret.
– Mais, fais donc, allons-y !
– Tu as un petit frère Wazalstyle
– Un frère ! Mais je suis fils unique !
– Il a été conçu hors mariage ; il a toujours vécu à Wazalville. Il a hérité d’un don de créateur : c’est lui qui a confectionné toutes les tuniques et vestes du village, ainsi que celle que tu portes aujourd’hui. La couronne ne l’a jamais intéressé.
– Où est-il ?
– Les Mécanikators alliés aux Futurators, l’ont pris en otage lors de la dernière attaque contre Wazalville.
– Mais que cherchent-ils, que veulent-ils ?
– Ils utilisent ses dons afin de gagner des concours face aux autres créateurs. Il est maintenu attaché par des chaines aux poignets avec des électrodes sur le corps et sur le crâne.
– Et surtout, ils cherchent à conjurer la prédiction entrevue par Futurator : leur perte lors de la prochaine attaque. Ils veulent donc s’emparer de la racine du tissu Wazaliane et avoir ainsi tous les pouvoirs pour être à la tête de tous les empires.
Ta première mission sera de sauver ton frère.
– Mais comment le pourrais-je, je ne le connais pas ?
– Wazalstyle a le crâne nu et sur le haut un « W »
Détailler l’histoire du frère : il a deux dons dont un qu’il ignore
Préciser l’alliance obligatoire des deux frères (l’un ne peut réussir sans l’autre)
Les premiers entraînements commencèrent pour Wazal car Wazaldringo voulait qu’il soit prêt pour l’ultime combat. Ils décidèrent d’apprendre tous les rudiments, et charges attribuées à un roi. Il travaillait dur, était aussi à l’écoute et ne se laissait distraire par personne. Excepté par cette jeune femme qui entrait au palais avec sa mère, la servante qui accomplissait des tâches ménagères du feu roi Wazalion. Appelée Eliane, elle venait souvent aider sa mère. Wazal était attiré par elle, mais n’osait pas le lui dire, ni même se l’avouer. Un jour à son réveil alors qu’il faisait le tour de son royaume il entendit les cris d’une jeune fille et de plusieurs hommes. Il se précipita au palais et ouvrit la chambre d’où venaient les cris : Il vit deux hommes autour de la jeune servante.
– Qui êtes-vous, que lui voulez-vous ?
– De quoi te mêles-tu jeune homme ? Nous avons ordre de la capturer.
La jeunesse fille, leste et rapide comme l’éclair, profitant de l’irruption de Wazal, donna un coup de pied au premier homme mais le deuxième se précipita sur elle et en profita pour lui fixer une puce sur l’épaule. Elle dut les maîtriser sans même l’aide du roi. En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, le tour était joué. Aussitôt après elle s’en prit à Wazal :
– Deux hommes veulent me kidnapper, et toi tu converses avec eux, au lieu de me venir en aide. Sache que je n’ai peur de personne ni de rien. On m’appelle la Rebelle !
– Tu as raison je te présente mes excuses, mais qui t’a appris à te battre ? J’aime ta façon de te battre. Mais que faisais-tu dans la chambre seule, sans ta mère ?
– Quand ma mère n’est pas là je la remplace.
– Et les hommes tu les connais ?
– Non !
Le roi appela les gardes pour aller à la recherche des deux hommes afin de les enfermer. Mais ils étaient déjà bien loin et les gardes revinrent bredouille.
Aussitôt les espions prirent la route vers la tribu des Mékanikators afin de faire le compte-rendu de leur mission. Les mécanikators et Futurators les attendaient avec impatience et espéraient des bonnes nouvelles. Les espions humiliés et honteux de leur échec face à une femme, rapportèrent une histoire des faits, quelque peu transformée : ils n’avaient pas pu capturer Eliane car le jeune roi avait surgi et tout mis en œuvre pour les en empêcher. Après un long et rude combat, ils avaient dû prendre la fuite, non sans avoir auparavant installé la puce sur l’épaule de la jeune fille. Les mékanicators, furieux de cette défaite, brûlèrent leurs oreilles, et ils se concertèrent avec les Futurators en vue d’échafauder un nouveau plan.
Le quotidien des Wazalgeois :
Parmi les wazalgeois il y avait quelques soldats du roi wazal ; ils passaient beaucoup de leur temps libre à jouer au rugby. C’étaient des hommes robustes, ils aimaient les sports qui faisaient appel à la force physique. En guise de maillot, ils revêtaient des tuniques pour jouer au rugby et également afin de plaire aux femmes. Ils avaient créé une technique de jeu unique et très particulière. Le roi prenait beaucoup de plaisir à les regarder jouer, perché sur la tribune avec quelques wazalciens. C’était aussi l’occasion pour lui de choisir les meilleurs soldats.
Certains wazalgeois aimaient cultiver, pêcher et chasser
Wazaldringo : l’Ancêtre
Wazalking : père de Wazalion
Wazalion : Fils de Wazalking et père de Wazal et Wazalstyle
Wazal : fils du roi Wazalion
Wazalcien : les anciens
Wazalstyle : demi-frère de wazal
Wazallionne (née …) : femme de Wazal
Wazall’âme : épée de Wazal
Wazaliane : épouse de Wazalking et mère de Wazalion – tissu protecteur et magique
Mécanikators : tribus voisines – hommes avec un mélange de mécanique gladiateur et terminator
Futurator : tribus voisines : des méchants
Margeritator : femme mi humaine mi fleur inspirée d’une fleur marguerite
Toureiffelysée : un mélange de tour Eiffel et de champ Elysées
wazalkaliflagilistik : mot magique pour faire apparaître des dessins géométriques
Une
Les tribus : Mécanikator
Futurator
Toureiffelysée
Margueritator
CULTURE
SÉNÉGAL – Le président Bassirou Diomaye Faye ouvre le Forum national sur le livre et la lecture : « Le livre libère, inspire et façonne les peuples »

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé ce jeudi matin la cérémonie d’ouverture du Forum national sur le livre et la lecture, un rendez-vous majeur dédié à la refondation de la politique culturelle et à la relance du secteur du livre au Sénégal.
Ce forum, véritable laboratoire d’idées, réunit écrivains, éditeurs, bibliothécaires, enseignants, chercheurs et professionnels du monde littéraire autour d’une même ambition : faire du livre et de la lecture des leviers de transformation culturelle et éducative pour le pays.
Dans son allocution, le Chef de l’État a insisté sur la puissance émancipatrice du livre, soulignant qu’il « libère, inspire et façonne les aspirations des peuples ainsi que les idéaux des Nations ». Évoquant un souvenir personnel, il a confié avec émotion : « J’ai aimé la lecture car j’ai toujours vu mon père lire. »
Une déclaration empreinte d’humanité qui rappelle le rôle fondamental de la famille dans la transmission du goût du savoir.
Le Président Bassirou Diomaye Faye a enfin réaffirmé la détermination de l’État à faire du livre un instrument central de la construction d’un Sénégal souverain, juste et prospère, fidèle à l’idéal d’une nation éclairée par la connaissance.
Voici l’intégralité du Discours du Président de la République à la cérémonie d’ouverture officielle du forum national sur le livre et la lecture :
Mesdames, Messieurs les membres du Gouvernement,
Monsieur le Ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme,
Monsieur le Secrétaire d’État chargé de la Culture, des Industries créatives et au Patrimoine historique,
Excellences, Mesdames, Messieurs les représentants du Corps diplomatique,
Mesdames, Messieurs les représentants des Institutions internationales,
Mesdames, Messieurs les acteurs de la chaîne du livre,
Mesdames, Messieurs les représentants de la communauté littéraire et artistique,
Mesdames, Messieurs les experts,
Chers élèves, chères étudiantes, chers étudiants,
Chers invités,
Mesdames, Messieurs,
Le livre.
Ce mot seul évoque la lumière que l’homme arrache aux ténèbres de l’ignorance pour bâtir sa liberté.
Le livre abolit le temps, raccourcit les distances, traverse les civilisations, relie les consciences.
Le Sénégal souverain, juste, prospère et ancré dans des valeurs fortes que nous voulons se construira avec des identités retrouvées, des âmes élevées et des esprits libres.
L’école de cette liberté, c’est le livre.
C’est pourquoi, je me réjouis de me retrouver aujourd’hui au milieu de ceux qui, à travers leurs œuvres, leurs métiers et leurs passions, donnent au savoir une voix, à la mémoire une forme et à l’espérance un visage.
Je vous salue, artisans du verbe et de l’esprit, vous qui faites vivre le miracle silencieux de la lecture. Vous êtes les bâtisseurs invisibles de notre humanité commune. Écrivains, éditeurs, diffuseurs, imprimeurs, critiques littéraires, chercheurs, bibliothécaires, libraires, lecteurs, vous contribuez tous, chacun à son niveau, à bâtir, à enrichir, à valoriser le patrimoine littéraire et culturel de notre pays, à forger son identité, à diffuser nos cultures et l’âme de notre peuple à travers le monde.
En vérité, il n’est pas de civilisation sans récit, pas de nation sans mémoire, pas de progrès sans lecture.
Le livre, c’est la main tendue de l’esprit vers ce qui le dépasse. Il transforme le savoir en sagesse, la parole en héritage, l’imaginaire en puissance d’avenir.
Dans chaque livre, il y a un fragment d’éternité, une parcelle de l’âme humaine, un éclat de ce que nous avons de meilleur : la faculté de comprendre, de rêver, d’espérer encore.
Mesdames, Messieurs,
Avant toute politique, avant toute réforme, avant toute transformation, il faut un imaginaire.
Et cet imaginaire, ce sont les écrivains qui le façonnent.
L’écrivain n’est pas seulement un orfèvre de la langue ; il en est le démiurge. Il la modèle, la tord, la magnifie, non pour l’ornement, mais pour lui rendre sa force d’éveil.
Dans ses mains, la langue cesse d’être un simple instrument : elle devient un organisme vivant, un souffle qui façonne les consciences.
Chaque mot qu’il choisit est un acte de résistance contre l’ignorance et la part sombre du monde, une manière de refuser l’oubli et de rappeler que la parole demeure la première victoire de l’esprit sur le chaos.
Car la littérature n’explique pas le monde : elle le transfigure. Elle en révèle les zones muettes, les blessures enfouies, les espérances inavouées.
Elle rend visible ce que le regard distrait ne voit plus, et habitable ce que la peur ou le silence avaient déserté.
Ainsi, par le travail de nos écrivains, l’esprit sénégalais s’est fait pont entre les âmes et les continents. Leurs œuvres, écrites ici, mais inspirées par l’universel, font résonner le nom du Sénégal dans les cercles du savoir, dans les écoles et les universités du monde entier, dans les foyers les plus lointains et les consciences les plus réceptives à l’Autre.
Et grâce au miracle de la traduction — ce pont de douceur qui permet aux cultures de se parler sans s’effacer —, leurs voix franchissent les frontières pour rappeler à l’humanité que, sous la diversité des langues, il n’existe qu’un seul langage : celui du cœur et de l’esprit.
Mais au-delà du créateur de beauté, l’écrivain est un citoyen éveillé, un être de lucidité et de courage. Il observe les dynamiques sociales, interroge les désordres du présent, dénonce l’injustice, révèle les blessures secrètes du peuple, et les transforme en matière d’espérance.
Il ne prêche pas, il éclaire. Il ne condamne pas, il comprend. Et c’est en cela qu’il participe à la construction de la cité : non comme tribun, mais comme veilleur.
Dans la solitude de son écriture, il dialogue avec l’Histoire. Il se souvient de ceux qui furent et pressent ceux qui viendront. Car l’écrivain ne parle jamais pour aujourd’hui seulement : il parle pour l’éternité du présent, du passé et du futur.
Sa parole traverse le temps comme une lampe que d’autres reprendront quand la nuit se fera plus épaisse.

Notre littérature sénégalaise et africaine illustre admirablement cette vocation.
De Bakary Diallo à Léopold Sédar Senghor, de Birago Diop à Ousmane Sembène, d’Abdoulaye Sadji à Aminata Sow Fall, de Cheikh Hamidou Kane à Mariama Bâ, de Ken Bugul à Boubacar Boris Diop, jusqu’à Fatoumata Ba Diallo et beaucoup d’autres, nos écrivains ont façonné la conscience de générations entières.
Ils ont révélé l’Afrique à elle-même et au monde, sans servilité ni orgueil, mais avec la dignité tranquille de ceux qui savent que la parole est un acte de foi. Par eux, nos sociétés ont appris à se regarder sans complaisance ni haine, mais avec lucidité.
À travers leurs œuvres, nous avons mieux compris notre propre histoire, de la période coloniale aux convulsions du monde contemporain. Ils ont donné des visages aux souffrances muettes, une voix aux silences oubliés.
Et dans leurs pages, l’amour, l’amitié, la fraternité, la solidarité reprennent sens : ils ne sont plus des valeurs abstraites, mais des forces vivantes qui réparent les fractures du monde.
Mesdames, Messieurs,
L’histoire, la sociologie, la psychologie des autres peuples nous deviennent familières comme si nous avions vécu dans ces pays étrangers, à des époques différentes, connu intimement ces populations lointaines.
Quelle belle image de la tolérance religieuse en Afrique de l’Ouest offerte par Amadou Hampaté Bâ dans Vie et enseignements de Tierno Bokar, le sage de Bandiagara !
Quelle peinture si juste de l’univers oppressant des villes africaines modernes dans Ville cruelle d’Eza Boto !
Imagine-t-on un témoignage aussi puissant sur l’amour pour la mère et la douleur de la perte que L’Arbre s’est penché de Mariama Ndoye ?
Et la liste n’est pas exhaustive.
Notre rapport au livre est ainsi frappé d’une part, du sceau de l’intimité, et, d’autre part, de celui de l’altérité, lorsque nous dialoguons indirectement, à travers des histoires à caractère universel, avec une infinité de lecteurs réels et potentiels par-delà le temps et l’espace.
Mesdames, Messieurs,
Les écrivains et les acteurs de la chaîne du livre méritent toute notre reconnaissance. Ils sont les dépositaires d’une mission essentielle : tenir éveillée la conscience nationale, entretenir la flamme du savoir, préserver la dignité de l’esprit. C’est pourquoi j’ai toujours estimé qu’ils doivent être des acteurs à part entière dans la dynamique de transformation systémique de notre pays. Car on ne transforme pas durablement une nation sans transformer d’abord son imaginaire, sans élever ses lectures, sans nourrir sa pensée.
Je veux, à ce titre, saluer le travail admirable accompli par les femmes et les hommes du sous-secteur du livre et de la lecture. Leur engagement, souvent silencieux, témoigne d’un sens rare du service public de la culture, d’un patriotisme éclairé et d’une citoyenneté assumée.
À travers leurs initiatives, ils entretiennent ce lien vital entre le savoir et la société, entre la mémoire et l’avenir.
Je voudrais réserver une attention spécifique à la Foire internationale du livre et du matériel didactique de Dakar et au Salon national du Livre. Deux événements majeurs qui ont entretenu le statut de Dakar comme plateforme majeure de l’animation autour du livre et de l’édition dans notre espace sous régional. Ma volonté et celle de mon Gouvernement est claire et je voudrais la réitérer ici : engager avec tous les professionnels les ajustements nécessaires et réinventer ces précieux moments de respiration intellectuelle aux passionnés du livre de l’Afrique et du monde. En un mot, promouvoir un modèle qui se combinerait à la Biennale des Arts africains pour reconstituer le hub culturel tant escompté par la communauté des créateurs de notre pays.
Le dynamisme du sous-secteur, mais également la diversité et la complexité des défis auxquels il est confronté depuis de nombreuses années, exigent toutefois que des inflexions majeures soient opérées, que des réformes soient engagées.
J’ai donc estimé qu’il était nécessaire de réunir toutes les parties prenantes autour d’un moment de réflexion sur les problèmes du sous-secteur du livre et de la lecture, lequel devra aboutir à des solutions concrètes.
Je voudrais saluer la mobilisation de tous les acteurs ici présents, ainsi que leur contribution éminente à la réussite de ce Forum.
Cet événement inédit est d’abord le vôtre. Il sera à la mesure de votre engagement, de votre imagination, de votre sens du collectif.
Mesdames, Messieurs,
Si j’ai voulu que se tienne ce Forum national sur le livre et la lecture, c’est d’abord par reconnaissance : reconnaissance du travail remarquable des hommes et des femmes de lettres, reconnaissance de la vitalité de la création sénégalaise, reconnaissance du rôle structurant des associations d’écrivains et des organisations professionnelles dans la construction d’un Sénégal de savoir et de culture.
Je les considère comme de véritables partenaires de service public, appelés à accompagner la mise en œuvre des politiques culturelles prévues dans l’Agenda national de Transformation à l’horizon 2050.
Cette rencontre doit donc être un moment fondateur, celui d’un dialogue sincère et d’un pacte renouvelé entre l’État et les acteurs du livre.
Nous devons réfléchir ensemble à des solutions concrètes, durables, équitables.
Je vous invite, en conséquence, à porter votre réflexion sur, entre autres sujets :
– le développement d’une politique innovante de modernisation des bibliothèques et salles de lecture dans les établissements scolaires, universitaires et d’enseignement supérieur, à la lumière des opportunités et innovations favorisant l’essor du livre numérique ;
– la structuration et le financement de l’ensemble du sous-secteur pour en faire un vecteur de développement économique et social, dans le cadre de notre action relative aux industries culturelles et créatives ;
– le défi de la numérisation et de l’intelligence artificielle.
J’attache, par ailleurs, une importance particulière à la publication d’ouvrages qui reflètent nos identités, notamment ceux écrits dans nos langues nationales. Car la souveraineté culturelle et intellectuelle à laquelle nous aspirons passe aussi par la reconquête de notre parole propre.
Écrire dans nos langues, c’est transmettre notre vision du monde ; c’est dire au monde que nous pensons en sénégalais, sans cesser d’appartenir à l’universel.
Mesdames et Messieurs,
Le Forum national sur le livre et la lecture représente donc un cadre privilégié d’échanges, de partage, de concertation, de proposition et d’action. Je vous engage tous et toutes à en faire un moment marquant de notre politique culturelle.
C’est aussi à cette condition que nous demeurerons fidèles à la mémoire de personnalités disparues qui, pendant de si nombreuses années, ont consenti tous les sacrifices, avec générosité, engagement et dévouement, pour que le livre et la lecture rayonnent au firmament de l’esprit sénégalais.
Qu’ils reposent en paix et que le Seigneur rétribue abondamment leurs bonnes actions.
Pour conclure, je voudrais, en ma qualité de Premier Protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal, renouveler ma disponibilité à accompagner le secteur culturel dans son ensemble et le sous-secteur du livre et de la lecture en particulier et souhaiter plein succès à vos travaux.
Sur ces mots, je déclare ouvert le Forum national sur le livre et la lecture et vous remercie de votre attention.
CINÉMA
BÉNIN – « Un message en rose » : au-delà du rose et des rubans

Chaque année, au mois d’octobre, la rose fleurit, comme des rubans sur nos poitrines. Cette image, presque poétique, pourrait s’appréhender de diverses manières. Et pour rester sur le thème de « l’image », nous rejoignons l’objectif que s’est donné Stéphane Bossa, à travers ‘‘Atelier Bossart’’, en lançant une campagne audiovisuelle dénommée « un message en rose ».
« Un Message en Rose »
Cette campagne audiovisuelle donne la voix à des hommes et des femmes, à travers la diffusion d’une série d’histoires vraies, leur lutte contre le cancer du sein. Derrière ce projet, il y a le photographe, réalisateur et l’entrepreneur culturel Stéphane Bossa. « Un Message en Rose » est une mini-série audiovisuelle dans laquelle des personnalités franco-africaines (une quinzaine), issues du monde de la culture, du sport ou des médias, prennent la parole pour rappeler une évidence trop souvent passée sous silence : le dépistage précoce du cancer du sein. « Cette campagne, c’est une ode à la vie. Un hommage à toutes celles qui se battent, à celles qui ont vaincu, et à celles que nous portons dans nos mémoires », confie Stéphane Bossa.
Des films basés sur des histoires vraies
En 2022, selon l’OMS, il y aurait plus de 2,3 millions de nouveaux cas de cancer du sein recensés. Plus fréquent chez les femmes que chez les hommes, le cancer du sein n’est pas une fatalité, il se guérit quand, bien entendu, il est détecté à temps. En faisant cette campagne audiovisuelle, c’est ce message d’espoir, certes connu de tous, que Stéphane Bossa rappelle à travers « Un Message en Rose ». Rien de ce qui a été fait par le passé ressemble à cette campagne dans la mesure où cette dernière mise sur l’émotion. Elle ne cherche pas à convaincre, mais à persuader de la nécessité du dépistage. Avec des témoignages percutants, chaque invité – parmi lesquels Assa Traoré, Élisabeth Moreno, Mory Sacko, Brigitte Houssou, Édith Brou Bleu ou encore Sophy Aiida – répond à trois questions simples. Primo, que représente Octobre Rose pour vous ? Secundo, pourquoi le dépistage est-il important ? Et tertio, quel est votre message d’espoir en rose ? Les invités se livrent, c’est plein d’émotions.
L’Atelier Bossart
Porteur de ce projet, l’Atelier Bossart, société de production bicontinentale (Cotonou – Paris), essaie de relier l’Afrique, l’Europe et la francophonie autour de causes universelles. Après avoir célébré les créateurs, les artistes et afrodescendants, Bossa et son équipe placent cette fois l’humain au cœur de l’image. « Nous croyons que l’image peut soigner, que la parole peut sauver, et que la solidarité peut guérir les blessures invisibles. », rappelle le réalisateur.
Une campagne participative
Diffusé le 13 octobre 2025 sur Instagram, Facebook, YouTube, TikTok et LinkedIn, le premier épisode a connu un franc succès. Cette mini-série s’adresse à une génération connectée et lui montre une autre manière de s’impliquer dans les combats de santé publique. Avec les hashtags #UnMessageEnRose, #OctobreRose, #AtelierBossart, #Prévention et #Solidarité, la campagne peut ratisser large et pourquoi créer une grande chaîne d’influence et d’inspiration.
CULTURE
GUINÉE – Azaya, comme un cri de conquête, à l’Arena

Le 13 décembre 2025, l’Arena Grand Paris va vibrer au rythme du balafon, de la kora, du n’gôni, et de la voix d’Azaya. À la fois interprète, producteur et compositeur, cette figure majeure de la pop guinéenne viendra mettre en lumière, dans un concert inédit, une culture longtemps reléguée aux marges des grandes scènes internationales : la culture guinéenne, à travers sa musique et un artiste : Azaya.
Cela peut paraître cliché, mais pour certains, le destin semble tracé dès le berceau. Azaya fait partie de ceux-là. Son entourage a largement contribué à façonner l’artiste qu’il est devenu : un musicien accompli, fier de hisser haut les couleurs de la Guinée. Neveu de Balla Kalla Kouyaté, fondateur de l’ “Horoya Band”, il baigne très tôt dans la musique. Pourtant, Mamady Kamissoko, alias Azaya, choisit d’abord une autre voie : il poursuit des études de droit et de science politique à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia. Mais la musique finit par le rattraper. Entre 2006 et 2008, il rejoint tour à tour les groupes de Diakhoumba Sékou et de Sékou Kandia Kouyaté.
Après avoir côtoyé de grandes figures comme Sékouba Bambino et Mory Kanté, Azaya décide de prendre son envol. Son premier album, Gnènèssouma (2015), marque le début d’une ascension fulgurante. Des titres comme Love Pimenté, Allah lé kabon ou encore BB-Là – interprété en duo avec sa compagne, la chanteuse Djelykaba Bintou – cumulent aujourd’hui plus de 130 millions de vues sur YouTube et 200 millions d’écoutes sur les plateformes de streaming. Des chiffres vertigineux pour un artiste qui continue d’écrire et de chanter en soussou, en malinké et en français.
Très vite, il conquiert les cœurs. Car Azaya n’a pas choisi de faire la musique “comme les autres”. Il a créé un style singulier où les rythmes mandingues se mêlent à la pop urbaine et la kora dialogue avec la guitare électrique. Cette fusion des sonorités lui vaut d’être sacré Meilleur artiste masculin d’Afrique de l’Ouest aux AFRIMMA 2022, en Côte d’Ivoire.
Le 13 décembre prochain, l’Arena Grand Paris accueillera ce qu’il décrit comme un “concert de conquête” Pour Azaya, ce n’est pas un simple concert : c’est une occasion unique de valoriser une voix africaine et de redorer l’image de la Guinée. Le projet vise à mettre en lumière la diaspora guinéenne d’Europe et à inscrire la Guinée dans une véritable stratégie de nation branding, chère aux gouvernements africains contemporains.
Sur scène, le public découvrira une mise en scène méticuleuse et savamment travaillée: des grands percussionnistes de la Guinée, des acrobates chevronnés, des chœurs traditionnels et des musiciens fusionneront leurs univers dans une scénographie pensée comme un pont entre Conakry et Paris. Un pont qui brise les barrières entre le Nord et le Sud.
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