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AFRIQUE CENTRALE

CENTRAFRIQUE : Le président Faustin Touadera dit niet à un report des élections

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A quelques jours des élections présidentielles prévues le dimanche 27 décembre 2020, la Centrafrique fait face à une crise politique marquée par une série de violences pendant tout le week-end. Entre bruits de bottes, intervention extérieure, menaces entre acteurs politiques, tout laisse présager que la sécurité intérieure du pays risque d’être menacée. Le président sortant Faustin Archange Touadera qui est candidat à sa propre succession, n’envisage même pas un report du scrutin.

Selon le gouvernement centrafricain, une coalition de groupes armés mènent des offensives contre l’armée nationale et les casques bleus de la mission des Nations Unies qui ont pour mission de sécuriser le vote. Le pays a également annoncé ce lundi 21 décembre 2020 que le Rwanda et la Russie ont envoyé des soldats sur place pour aider l’armée gouvernementale à contrôler les zones stratégiques.

Les autorités politiques s’inquiètent de l’évolution de la situation puisque les plus grands groupes armés issus, entre autres, de la Seleka et des milices anti-balaka, ont annoncé leur alliance appelée Coalition des patriotes pour le Changement (CPC). Cependant, le gouvernement centrafricain est convaincu que ces attaques sont l’œuvre de l’ancien président François Bozizé. Il est accusé de tentative de coup d’État et d’une volonté manifeste de se servir des armes pour marcher sur la ville de Bangui, la capitale et la plus grande ville de la République Centrafricaine. Des accusations totalement démenties par l’ancien chef d’Etat qui y voient une ruse du gouvernement pour saper sa réputation.

La menace est bien réelle et les habitants croisent les doigts en espérant ne pas revivre le scénario de 2013 lorsqu’une coalition de groupes armés à dominante musulmane appelée la Seleka a renversé le président François Bozizé. Une contre-insurrection de milices anti-balaka essentiellement chrétiennes et animistes s’était formée. Une situation qui avait plongé le pays dans un vrai bain de sang avec des milliers de morts et plusieurs déplacés.

François Bozizé, dont la candidature a été rejetée par le Conseil Constitutionnel, est en train de regrouper l’opposition pour exiger le report des élections. Pour lui, la fraude s’est déjà installée pour que le président sortant, Faustin Archange Touadera, remporte les élections au soir du 27 décembre 2020. Un report à ne pas envisager selon le porte-parole du gouvernement, Maxime Kazagui: « Il n’appartient pas à des candidats en lice de demander la suspension des élections, c’est la Cour constitutionnelle et l’Agence nationale des élections (ANE) qui décident, » sans manquer de réaffirmer la position de l’État de la Centrafrique: « la position du gouvernement est que nous allons aux élections. Nous avons déployé énormément d’efforts pour ces élections. Les Centrafricains veulent aller voter. »

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AFRIQUE

RD CONGO – Le président Félix Tshisekedi reçu par Antonio Guterres à New York

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Ce lundi 22 septembre, au siège des Nations unies à New York, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été reçu par le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres.

Des échanges centrés sur la paix en RDC

La rencontre a porté principalement sur le processus de paix en République démocratique du Congo, ainsi que sur les différentes initiatives régionales et internationales mises en œuvre pour mettre un terme à la crise sécuritaire qui secoue l’est du pays depuis plusieurs années.

M. Guterres a salué les avancées diplomatiques déjà engagées sous l’impulsion de Kinshasa et de ses partenaires. Il a réaffirmé la disponibilité des Nations unies à accompagner la RDC dans ses efforts pour parvenir à une paix durable.

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AFRIQUE

TCHAD – Vers un mandat présidentiel de 7 ans renouvelable sans limite

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Au Tchad, la réforme constitutionnelle engagée par la majorité marque un tournant décisif. La principale proposition validée par la Commission consiste à modifier l’article 67 de la loi fondamentale, adoptée il y a seulement vingt mois pour encadrer la sortie de transition. Le mandat présidentiel passerait ainsi de cinq ans renouvelable une fois à sept ans renouvelable sans limitation.

Sans surprise, le texte a été approuvé à une écrasante majorité : 171 députés sur 188 ont voté pour. Seul l’opposant Beral Mbaïkoubou s’est prononcé contre. Les autres élus de l’opposition ont boycotté ou quitté l’hémicycle, notamment après qu’un député du Mouvement patriotique du salut (MPS) a proposé d’aller encore plus loin en instaurant une « présidence à vie », invoquant une « émanation divine » du pouvoir et le coût jugé trop élevé des élections.

Le rapport soumis aux parlementaires introduit également d’autres changements notables : suppression de l’incompatibilité entre une fonction politique et la présidence d’un parti (article 77). Cette mesure valide de fait la double casquette de Mahamat Idriss Déby, président de la République et du MPS depuis janvier dernier.

Par ailleurs, le projet ouvre la voie à un financement public des campagnes électorales, à la création éventuelle d’un poste de vice-Premier ministre, ainsi qu’à l’allongement du mandat parlementaire de cinq à six ans.

Le gouvernement s’est contenté de « prendre acte » de ces propositions. En parallèle, le Sénat a mis en place, lundi 15 septembre, sa propre commission spéciale. Les deux chambres du Parlement sont convoquées en Congrès à partir du 17 septembre et devraient adopter la révision constitutionnelle d’ici au 13 octobre.

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AFRIQUE

TCHAD – Le Comité de Miski réaffirme son engagement malgré des contestations internes

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Au Tchad, le Comité d’auto-défense de Miski tente de préserver l’accord de paix signé en avril dernier après sept années de tensions liées à l’exploitation des ressources minières du Tibesti. Mais quelques voix discordantes ont récemment émergé au sein du mouvement.

Certains membres se disent hostiles à la présence accrue de l’armée dans la région, redoutant des abus contre les populations locales. D’autres vont plus loin en réclamant une autonomie du Tibesti. Pour Ahmat Molikini, cadre influent du Comité, il s’agit surtout de « manœuvres alimentées par des acteurs politico-militaires extérieurs au pays ». Il affirme que ces mécontentements ont été contenus et que l’organisation reste pleinement attachée au respect de l’accord.

Le compromis d’avril avait notamment entraîné l’annulation des permis miniers dans la zone de Miski et ses environs. Seule la société GMIA Minerals demeure, bénéficiant d’un permis octroyé en 2014 par l’ancien régime.

De son côté, le Premier ministre Saleh Kebzabo, également médiateur de la République, minimise ces contestations. Il parle de « groupes minoritaires isolés » qui cherchent à « remettre en cause l’accord pour des intérêts personnels ».

Quant au déploiement militaire, les autorités assurent qu’il vise à renforcer l’autorité de l’État, sécuriser la région et accompagner la dernière étape de l’accord : recensement des combattants, intégration éventuelle dans l’armée et cantonnement. Les forces sont également chargées de chasser les groupes armés encore actifs ainsi que les orpailleurs illégaux.

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Malgré ces tensions, la dynamique de paix se poursuit, et les autorités comme le Comité d’auto-défense se disent déterminés à tourner définitivement la page du conflit.

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