AFRIQUE DE L’OUEST
COTE D’IVOIRE : Francophonie, les jeux sont ouverts.

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara a déclaré ouverts les 8ème jeux de la francophonie vendredi 21 juillet 2017 lors de l’ouverture officiel des jeux au stade Félix Houphouët-Boigny au Plateau.
Le discours du Président ivoirien Alassane Dramane Ouattara.
Excellence Monsieur le Président de la République de Madagascar,
Président du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays
membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie;
Excellences Messieurs les Chefs d’Etat ;
Madame la Secrétaire Générale de la Francophonie ;
Madame et Messieurs les Présidents d’Institutions ;
Mesdames les Premières Dames ;
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégations ;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Honorables Invités ;
Chers Jeunes,
La Côte d’Ivoire est heureuse et fière d’accueillir les 8emes Jeux de la Francophonie.
Je voudrais donc au nom de l’ensemble des populations ivoiriennes, vous souhaiter la bienvenue à Abidjan. AKWABA à toutes et à tous!
Je voudrais remercier tout particulièrement mes pairs Chefs d’Etat du
Burkina Faso, du Ghana, de Madagascar, du Mali, du Niger et du Togo, qui
nous font le grand honneur et l’amitié d’être à nos côtés. Merci à vous
chers frères pour votre présence!
Je voudrais exprimer à Madame Michaelle JEAN, Secrétaire Générale de la
Francophonie, toute ma gratitude pour l’inestimable soutien qu’elle et son
équipe nous ont apporté tout au long de la préparation de ces Jeux.
Madame la Secrétaire Générale de la Francophonie, merci de nous avoir
communiqué votre enthousiasme et votre énergie.
Enfin, mes remerciements vont à l’endroit de toutes les délégations,
des jeunes sportifs, des artistes et des créateurs venus de tout l’espace
francophone pour prendre part à cette fête de l’Amitié.
Honorables Invités,
Mesdames et Messieurs,
L’Histoire des Jeux de la Francophonie rejoint l’Histoire de la Côte d’Ivoire.
En effet, le Père de la Nation ivoirienne, le Président HOUPHOUËT-BOIGNY
avait, en 1984, initié les jeux de l’Amitié.
Ces Jeux avaient rassemblé à Yamoussoukro, notre capitale politique, plus de 2000 jeunes venus de plusieurs pays francophones. C’est cet évènement qui a inspiré les initiateurs des Jeux actuels de la
Francophonie, dont la première édition a eu lieu en 1989 au Maroc. Cette 8ème édition des Jeux en terre ivoirienne est donc un retour aux sources!
Honorables Invités,
Mesdames et Messieurs,
Dans un monde qui fait face à de nouveaux défis et dans lequel la jeunesse est en quête de repères et de modèles, les Jeux de la Francophonie constituent un cadre privilégié pour des milliers de jeunes de montrer l’exemple à travers le sport, les arts et la culture ; et de promouvoir la fraternité, la solidarité, la diversité et l’excellence.
Nous devons tous prendre conscience des atouts qu’offre cet espace de 56
pays, dont la langue commune, le français, devient le trait d’union
entre 275 millions de personnes de races, de religions et de
cultures différentes.
Cet immense espace géographique qu’est la Francophonie, représente une force politique, culturelle et sociale dont nous pourrions tirer des bénéfices encore plus importants.
Faisons donc en sorte que ces Jeux soient une occasion supplémentaire de nous rappeler ce que nous sommes, ce qui nous unit et ce qui nous rapproche, car c’est ainsi que nous pourrons le mieux contribuer à
l’épanouissement de nos peuples et aux progrès de l’humanité.
Honorables Invités,
Mesdames et Messieurs,
Je sais que la préparation de ces Jeux a été pour tous les organisateurs un défi de tous les instants.
Je voudrais donc les féliciter et leur traduire toute notre gratitude pour avoir permis de faire de ce rêve, une réalité.
À tous les participants, je souhaite réussite et succès.
Le plus important ne sera pas le trophée que vous aurez remporté, mais les émotions, les images et les souvenirs qui resteront à jamais gravés dans vos mémoires comme ayant été un moment unique dans votre vie.
A tous nos Invités, je souhaite un excellent séjour en terre ivoirienne et je déclare ouverts les 8èmes Jeux de la Francophonie!
Je vous remercie.
AFRIQUE
GUINÉE BISSAU – Domingo Simoes Pereira dépose sa candidature à la présidentielle de novembre

Le leader de l’opposition bissau-guinéenne, Domingo Simoes Pereira, a officiellement déposé ce mardi sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 23 novembre prochain. Le dossier a été remis devant la Cour suprême par l’un de ses représentants, a constaté un journaliste de l’AFP.
Ancien Premier ministre et président du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), formation historique qui a conduit le pays à l’indépendance, M. Pereira était en exil au Portugal depuis neuf mois. Il affirmait craindre pour sa vie, tandis que la justice le poursuit pour corruption et pour une supposée implication dans une tentative de coup d’État.
Un retour politique attendu
Rentré à Bissau la semaine dernière, Domingo Simoes Pereira retrouve le devant de la scène politique, dans un contexte marqué par de fortes tensions avec son adversaire de longue date, le président sortant Umaro Sissoco Embalo. Les deux hommes s’étaient déjà affrontés lors de la présidentielle de 2019, un scrutin resté contesté.
Le chef du PAIGC dirige aujourd’hui la coalition d’opposition Pai Terra Ranka, qui fédère une dizaine de partis politiques. « La coalition Pai Terra Ranka vient de soumettre sa candidature présidentielle et la liste des candidats aux élections législatives », a déclaré son représentant, Agnelo Regala, exprimant l’espoir que toutes les conditions seront réunies pour un scrutin inclusif et pacifique.
Un pays à l’histoire politique instable
Avec cette déclaration de candidature, Domingo Simoes Pereira devient le deuxième postulant officiel à la magistrature suprême, après l’annonce de la candidature d’Umaro Sissoco Embalo la veille.
La Guinée-Bissau, ancienne colonie portugaise d’Afrique de l’Ouest, demeure marquée par une forte instabilité politique. Depuis son indépendance en 1973, le pays a connu quatre coups d’État réussis, dix-sept tentatives et une succession rapide de gouvernements.
À moins de trois mois du scrutin, l’entrée en lice de Domingo Simoes Pereira confirme que la présidentielle s’annonce comme un duel explosif entre le pouvoir en place et une opposition revigorée.
AFRIQUE
MALI – 65 ans d’indépendance célébrés dans la ferveur patriotique

Le 22 septembre 2025, le Mali a célébré, dans la ferveur patriotique et la solennité républicaine, le 65e anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. À cette occasion, une cérémonie grandiose a été organisée sur la Place de l’Indépendance de Bamako, sous la haute présidence de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, Chef suprême des Armées.
Après plusieurs années durant lesquelles le Mali avait réduit l’ampleur de ses célébrations officielles, notamment les prises d’armes et les défilés militaires, les autorités de la Transition ont tenu à redonner toute sa splendeur à cette journée historique. Sous l’impulsion du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, le choix a été fait de revivifier la flamme patriotique par une manifestation à la fois sobre et grandiose, digne des sacrifices du peuple et de ses Forces armées.
La commémoration s’est déroulée en trois grandes étapes : le dépôt de gerbes de fleurs au pied du Monument de l’Indépendance, la cérémonie d’hommages et de distinctions, puis le défilé militaire et civil, comprenant un volet pédestre, motorisé et aérien.
La cérémonie a rassemblé les plus hautes autorités du pays : le Président du Conseil National de Transition, le Premier ministre et Chef du Gouvernement, le Général Abdoulaye MAÏGA, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Général Sadio CAMARA, les membres du Gouvernement, les Présidents des institutions de la République, ainsi que le Corps diplomatique accrédité au Mali. Une foule immense, composée de citoyens de toutes les générations, s’est également déplacée massivement pour partager ce moment d’histoire et de communion nationale.
Le cœur de la célébration a été marqué par un défilé d’une rare ampleur, mobilisant à la fois les unités militaires, paramilitaires et civiles. Dans un ordre de bataille minutieusement préparé, se sont succédé la fanfare nationale, les officiers d’état-major, les écoles militaires, les corps spécialisés tels que l’Amicale des anciens du Service national des jeunes, l’Administration pénitentiaire et l’Éducation surveillée, les Eaux et Forêts, les Douanes, la Protection civile, la Police nationale, la Gendarmerie nationale avec sa section cynophile, le Génie militaire, la Garde nationale, l’Armée de l’Air, l’Armée de Terre, la Direction du sport militaire, et la cavalerie.
Le défilé s’est ensuite poursuivi par une impressionnante démonstration motorisée et aérienne. Véritables vitrines de la modernisation en cours des Forces de défense et de sécurité, ces séquences ont suscité l’admiration et la fierté des milliers de spectateurs présents.
A l’issue des cérémonies de commémoration, le Président de la Transition a accordé une interview à la presse dans laquelle il a rappelé que la fête de l’indépendance est un jour de mémoire, de recueillement et de devoir national. Rendant hommage au Président Modibo KEITA et à ses compagnons de lutte, il a salué leur courage et leur vision, qui demeurent une source d’inspiration pour les générations actuelles.
Le Chef de l’État a également adressé un hommage appuyé aux Forces de Défense et de Sécurité, qui, chaque jour, consentent d’immenses sacrifices pour protéger les populations face aux menaces terroristes et pour préserver l’intégrité du territoire. Il a eu une pensée particulière pour les soldats tombés, pour les blessés, ainsi que pour les otages, réaffirmant que toutes les dispositions étaient en cours pour leur libération.
Le Président GOÏTA a aussi souligné l’importance de l’Alliance des États du Sahel (AES), rappelant la détermination commune du Mali, du Niger et du Burkina Faso à poursuivre une coopération militaire et politique exemplaire, garantissant la souveraineté et le développement de leurs peuples. À cet égard, il a salué ses homologues, le Général Abdourahamane TIANI et le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, pour leur engagement sans faille.


Dans un appel vibrant à l’unité nationale, il a exhorté l’ensemble du peuple malien à rester soudé face aux défis de l’heure : la sécurité, la refondation institutionnelle et le développement. Selon lui, c’est dans la cohésion et la résilience que le Mali pourra écrire de nouvelles pages glorieuses de son histoire et transmettre aux générations futures un héritage digne et honorable.
« Le peuple malien ne reculera jamais devant l’adversité. Dans l’unité et la cohésion, nous poursuivrons ce combat jusqu’à la pacification totale du territoire national et jusqu’à la pleine réalisation de la souveraineté du Mali », a-t-il affirmé.
Le 22 septembre 1960, le Mali, héritier des grands empires qui ont marqué l’histoire de l’Afrique de l’Ouest, accédait à l’indépendance sous la conduite du Président Modibo KEITA. Soixante-cinq ans plus tard, cette date reste l’expression de la fierté nationale et du refus de toute forme de domination. Elle incarne l’idéal d’un peuple qui, malgré les épreuves, demeure attaché à sa dignité, à son unité et à sa souveraineté.
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Discours fort du Président Bassirou Diomaye Faye : “Défendre la Palestine, c’est défendre l’humanité”

À la conférence de haut niveau sur la question palestinienne, organisée en marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, le Président de la République a tenu un discours fort et sans équivoque.
Il a dénoncé la tragédie insoutenable que traverse Gaza, la qualifiant de « nettoyage ethnique aux allures indescriptibles », et a rappelé que le silence face à l’inhumanité équivaut à une forme de complicité passive.

Le Chef de l’État a réaffirmé la position constante du Sénégal : mettre fin à l’occupation, instaurer un cessez-le-feu immédiat, garantir l’acheminement de l’aide humanitaire et concrétiser la solution à deux États, seule voie vers une paix, une justice et une sécurité durables.
En sa qualité de Président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, il a lancé un appel à la conscience universelle : « Défendre la Palestine, ce n’est pas choisir un camp, c’est défendre la vie, la justice et notre humanité commune. »
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