Connect with us

AFRIQUE DE L’OUEST

CÔTE D’IVOIRE – Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé peuvent désormais rentrer au pays

Publie

le

Le chef d’Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, a annoncé ce mercredi 7 avril 2021 que l’ancien président Laurent Gbagbo ainsi que son ancien ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé peuvent rentrer au pays s’ils le souhaitent. Accusés de crime contre l’humanité, ils ont été totalement blanchis par la Cour Pénale Internationale. Lors du conseil des ministres inaugural du nouveau gouvernement formé ce mardi 6 avril, le président ivoirien, à l’entame de ses propos, que les « Messieurs Gbagbo et Blé Goudé sont libres de rentrer en Côte d’Ivoire quand ils le souhaitent. »

L’heure est désormais à la concorde et à la réconciliation en Côte d’Ivoire. Le président de la République, Alassane Dramane Ouattara, a décidé de laisser son prédécesseur, Laurent Gbagbo et son ancien ministre Charles Blé Goudé, revenir en Côte d’ivoire. Acquittés par la Cour Pénale Internationale alors qu’ils étaient accusés de crime contre l’humanité, les deux hommes politiques ne sont plus déclarés « persona no grata » au pays.

 Ce n’est pas tout, l’Etat de la Côte d’Ivoire prévoit de prendre en charge « les frais de voyages de M. Laurent Gbagbo et ceux des membres de sa famille. », en lui octroyant à la même occasion « des avantages et indemnités dus aux anciens présidents de la République. » Pour Charles Blé Goudé, aucune disposition particulière n’est prise à son égard. Les avantages officiellement déclarés ne sont accordés qu’à Laurent Gbagbo dû à son statut d’ancien président de la République.

Toutefois, certains observateurs craignent que l’ex chef d’Etat soit arrêté dès sa descente d’avion pour l’affaire de la « casse de la BCEAO » (Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest). Ladite affaire, considérée comme un scandale d’Etat, avait conduit à l’ouverture des coffres de la Bceao en pleine crise post-électorale entre 2010 et 2011. Laurent Gbagbo et trois de ses ministres étaient accusés d’être derrière ces faits.

Mais, sur ce point précis, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, rassure l’opinion nationale et internationale ce mercredi 7 avril 2021. « À moins que vous pensiez que le chef de l’État soit particulièrement cynique, ça me paraît un peu gros d’offrir les frais de voyages à quelqu’un juste parce qu’on a envie de le mettre derrière les barreaux. », a-t-il précisé. Des propos qui laissent croire qu’une amnistie pourrait être accordée à l’ancien chef d’Etat, Laurent Gbagbo, comme ce fut le cas avec sa femme Simone Gbago, en 2018. 

Advertisement

Aucune précision n’est clairement apportée par rapport au sort réservé à ces deux hommes politiques, une fois en Côte d’Ivoire. Ce qui est sûr c’est que les anciens chefs d’Etat bénéficient d’avantages colossaux en Côte d’Ivoire. D’après les décrets signés en 2005 et en 2006, les anciens présidents de la République ont une allocation viagère de 10 millions de FCFA chaque mois sans compter les indemnités de logement et les frais divers qui s’élèvent à 7,5 millions de FCFA. Ce qui veut dire alors que tout ex-chef d’État en Côte d’Ivoire reçoit au total 17,5 millions par mois. Les privilèges ne s’arrêtent là puisque les anciens locataires du Palais ont aussi un aide de camp, une dizaine d’agents de sécurité, un chef de cabinet, un chargé de protocole, un chargé de missions, deux secrétaires, un cuisinier, un jardinier, le tout géré par l’Etat de la Côte d’Ivoire.

Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

AFRIQUE

MALI – Le ministère français des Affaires étrangères tire la sonnette d’alarme sur la situation

Publie

le

Le ministère français des Affaires étrangères a recommandé, ce vendredi 7 novembre 2025, à ses ressortissants de quitter temporairement le Mali « dès que possible », en raison d’une forte dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.

Dans un communiqué publié sur son site, le Quai d’Orsay fait état d’un contexte « en nette détérioration », évoquant notamment « un blocus djihadiste qui asphyxie progressivement Bamako et plusieurs régions du pays ».

« Depuis plusieurs semaines, le contexte sécuritaire se dégrade au Mali, y compris à Bamako », précise le ministère, appelant les ressortissants français à « prévoir un départ temporaire dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles ».

Le communiqué déconseille également tout déplacement par voie terrestre, soulignant que « plusieurs routes nationales sont devenues la cible d’attaques de groupes armés terroristes ».

Continuer la lecture

AFRIQUE

SÉNÉGAL – L’ancien président Macky Sall charge le nouveau régime : « Les Sénégalais sont déçus »

Publie

le

À l’occasion de l’installation du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR), ce jeudi 6 novembre 2025, l’ancien président Macky Sall est sorti de son silence pour adresser de vives critiques au régime en place.

Dans un discours lu par Me Sidiki Kaba, le fondateur de l’APR a dénoncé un pouvoir qu’il accuse de trahir les principes démocratiques et de faire reculer les acquis républicains obtenus, selon lui, « de haute lutte » par le peuple sénégalais.

« Nous vivons un temps nouveau dominé par l’avènement d’un type de pouvoir jamais expérimenté au Sénégal, marqué par une addiction à la violence destructrice et un déni des valeurs de l’État de droit », a fustigé l’ancien chef de l’État, estimant que « le nouveau pouvoir a déçu la majorité de nos compatriotes ».

Macky Sall affirme constater une atteinte croissante aux libertés démocratiques et une érosion des avancées institutionnelles bâties au fil des décennies. Selon lui, la République « se dérobe » et le modèle démocratique sénégalais, jadis « admiré dans le monde », s’effrite sous la conduite de ceux qu’il qualifie de « tenants d’un parti-État ».

L’ancien président dit observer avec « effarement » la multiplication de dérapages et dérives du nouveau régime.
Il prévient enfin que l’héritage qu’il affirme avoir laissé au pays ne saurait être effacé par « l’amateurisme » ou « une haine revancharde », qui, selon lui, conduisent à une paralysie et à une régression dans tous les domaines.

Advertisement
Continuer la lecture

AFRIQUE

SÉNÉGAL – Dette cachée : le FMI alerte sur une situation inédite

Publie

le

« On n’a jamais vu une dette cachée de cette importance en Afrique », a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal, à l’issue d’une mission de deux semaines à Dakar. Selon lui, l’ampleur de cette dette — estimée à près de sept milliards de dollars accumulés entre 2019 et 2024 sous l’administration de Macky Sall — explique la lenteur des discussions autour d’un nouvel accord de prêt.

Les négociations, entamées en août, devaient aboutir à la reprise du programme de financement du FMI suspendu depuis plusieurs mois. Mais la découverte de cette dette non déclarée complique le processus. « C’est ce qui retarde les choses », a précisé Gemayel au micro de RFI, tout en assurant que le FMI restait « pleinement engagé » à conclure un accord « dans les prochaines semaines ».

Parmi les conditions préalables exigées par l’institution, figurent la centralisation de la gestion de la dette dans un seul ministère et la publication des résultats de l’audit des arriérés. Le FMI souhaite également finaliser, avec la Banque mondiale, une analyse de viabilité pour déterminer si la dette du Sénégal reste soutenable.

En attendant, cette absence d’accord fragilise davantage la situation financière du pays. L’agence de notation Moody’s a déjà abaissé la note du Sénégal à trois reprises en un an, évoquant une trajectoire d’endettement « préoccupante ». Le ratio dette/PIB atteindrait désormais 132 %, un niveau record.

Pour le gouvernement sénégalais, il y a urgence : sans nouvel accord, l’accès aux marchés financiers internationaux restera limité, aggravant la pression sur les finances publiques et les réserves de change.

Advertisement
Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +