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ÉTATS-UNIS – Le message émouvant de Barack Obama suite au décès de sa grand-mère Mama Sarah Obama

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L’ancien président américain, Barack Obama, a posté un message sur sa page Facebook pour exprimer toute sa tristesse suite au décès de sa grand-mère Mama Sarah Obama ce lundi 29 mars 2021. « Mamie », comme il aimait l’appeler, a contribué à forger sa personnalité tout au long de sa carrière politique. Barack Obama apprécie à sa juste valeur la simplicité de sa grand-mère qui menait une vie tranquille dans un village au Kenya du nom de Kogelo. Voici le message intégral de l’ancien président des États-Unis publié sur sa page Facebook ce lundi 29 mars.

Ma famille et moi sommes en deuil de la perte de notre chère grand-mère, Sarah Ogwel Onyango Obama, affectueusement connue comme ′′ Mama Sarah ′′ mais connue de nous sous le nom de ′′ Dani ′′ ou grand-mère. Née au premier quart du siècle dernier, dans la province de Nyanza, sur les rives du lac Victoria, elle n’avait pas de scolarité officielle, et selon les voies de sa tribu, elle était mariée à un homme beaucoup plus âgé alors qu’un adolescent. Elle passerait le reste de sa vie dans le petit village d’Alego, dans une petite maison construite en brique de boue et de chaume et sans électricité ni plomberie intérieure. Là, elle a élevé huit enfants, s’est occupée de ses chèvres et de ses poulets, a poussé un assortiment de cultures et a pris ce que la famille n’avait pas l’habitude de vendre au marché local à ciel ouvert.

Bien que ce n’est pas sa mère biologique, mamie élevait mon père comme le sien, et c’était en partie grâce à son amour et à son encouragement qu’il a pu défier les chances et faire assez bien à l’école pour obtenir une bourse d’études pour aller dans une université américaine. Quand notre famille a eu des difficultés, sa maison était un refuge pour ses enfants et petits-enfants, et sa présence était une force constante et stabilisatrice. Quand je me suis rendu au Kenya pour en savoir plus sur mon héritage et mon père, décédé à ce moment-là, c’est Mamie qui a servi de pont vers le passé, et ce sont ses histoires qui ont contribué à combler un vide dans mon cœur.

Au cours de sa vie, Mamie assisterait à des changements épochaux qui se produiront autour du globe : guerre mondiale, mouvements de libération, atterrissage de la lune et l’avènement de l’ère informatique. Elle vivrait pour voler sur des jets, recevoir des visiteurs du monde entier et voir un de ses petits-fils se faire élire à la présidence américaine. Et pourtant son esprit essentiel – forte, fière, travailleuse, non impressionnée par des marques conventionnelles de statut et plein de bon sens et de bonne humeur – n’a jamais changé.

Elle va nous manquer beaucoup, mais célébrer avec gratitude sa longue et remarquable vie.

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Barack Obama

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ÉTATS-UNIS – Immigration : Le président Donald Trump ferme la porte à sept nouveaux pays et aux Palestiniens

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La forteresse Amérique remonte ses ponts-levis. Dans une proclamation signée ce mardi, le président Donald Trump a drastiquement élargi la liste des nationalités interdites d’entrée aux États-Unis, invoquant la nécessité impérieuse de « restreindre l’entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité » nationale.

Cette nouvelle salve de restrictions cible spécifiquement le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie. Le Laos et la Sierra Leone, jusqu’ici soumis à des blocages partiels, basculent désormais vers une interdiction totale. Fait politique majeur, les Palestiniens détenteurs de documents de voyage de l’Autorité palestinienne sont également concernés. Washington justifie cette décision radicale par des procédures de vérification jugées « tellement insuffisantes » dans ces territoires qu’elles imposeraient une suspension immédiate des admissions. Le cas syrien apparaît particulièrement sensible, la mesure intervenant quelques jours seulement après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le pays.

Depuis son retour au Bureau Ovale en janvier dernier, Donald Trump a fait du durcissement migratoire la clé de voûte de son action. Au-delà de la sécurité physique, la Maison-Blanche assume désormais une dimension culturelle et idéologique, ciblant explicitement les étrangers susceptibles de « nuire à la culture » ou aux « principes fondateurs » des États-Unis. Cette rhétorique s’inscrit dans la continuité des décrets de juin dernier, qui avaient déjà fermé la porte aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient.

Toutefois, le décret maintient certains garde-fous : les résidents permanents légaux, les diplomates et les sportifs restent exemptés. À contre-courant de ce durcissement généralisé, seul le Turkménistan bénéficie d’un assouplissement inattendu. Saluant des « progrès significatifs », l’administration autorise à nouveau la délivrance de visas non-immigrants pour ce pays d’Asie centrale, une exception rare dans une politique migratoire de plus en plus hermétique.

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ÉTATS-UNIS – Tir à Washington : ce que l’on sait de l’auteur présumé, Rahmanullah Lakanwal

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Un incident dramatique s’est produit mercredi en plein centre de Washington, à quelques pas de la Maison-Blanche, lorsqu’un homme a ouvert le feu sur des soldats de la Garde nationale, blessant grièvement deux d’entre eux.

L’attaque a eu lieu vers 14h15, heure locale, lorsqu’un suspect « est arrivé à l’angle de la rue, a soulevé son arme à feu et a tiré vers des gardes nationaux » en patrouille, selon Jeffery Carroll, responsable de la police de Washington. Les forces présentes ont rapidement neutralisé le tireur, qui a lui-même été blessé lors de l’intervention. La maire Muriel Bowser a indiqué que « les tirs étaient ciblés », tandis que le directeur du FBI, Kash Patel, a précisé que les deux victimes, originaires de Virginie-Occidentale, restent dans un état critique. La police n’a pour l’instant « connaissance d’aucun mobile », mais l’enquête se poursuit.

D’après la presse américaine, le suspect a été identifié comme Rahmanullah Lakanwal, un ancien militaire de 29 ans de nationalité afghane. Il serait arrivé aux États-Unis en septembre 2021, après la prise de pouvoir des talibans, et s’est installé à Bellingham, dans l’État de Washington, avec sa femme et ses cinq enfants. Ancien membre de l’armée afghane, Lakanwal aurait servi dix ans aux côtés des forces spéciales américaines, notamment à Kandahar, deuxième ville la plus peuplée du pays. Un proche, également vétéran afghan, s’est déclaré sous le choc et ne comprend pas les motivations de l’attaque : « Je n’arrive pas à croire qu’il ait pu faire une chose pareille. J’ai besoin de votre aide pour savoir pourquoi c’est arrivé », a-t-il confié à NBC News, la voix tremblante.

Dans un discours prononcé mercredi soir, Donald Trump a confirmé que le suspect était « entré en provenance d’Afghanistan » et a qualifié ce pays de « trou à rats sur Terre ». Le ministère de la Sécurité intérieure a par ailleurs confirmé que le tireur est un ressortissant étranger arrivé récemment aux États-Unis. L’incident a ravivé les débats sur la sécurité dans la capitale américaine et sur la surveillance des anciens militaires étrangers vivant aux États-Unis, tandis que la justice poursuit son enquête pour déterminer les motivations exactes de l’attaque.

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PÉROU – Lima coupe les ponts avec Mexico à cause de l’ex-Première ministre Betssy Chávez

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Le Pérou a annoncé, lundi, la rupture de ses relations diplomatiques avec le Mexique, après que ce dernier a accordé l’asile politique à Betssy Chávez, ancienne Première ministre poursuivie pour sa participation présumée au coup d’État manqué de décembre 2022 orchestré par l’ex-président Pedro Castillo. La décision a été rendue publique par le ministre péruvien des Affaires étrangères, Hugo de Zela, lors d’une conférence de presse tenue à Lima.

« Nous avons appris avec surprise et regret que l’ex-Première ministre Betssy Chávez, présumée coauteure du coup d’État de Pedro Castillo, bénéficie de l’asile au sein de la résidence de l’ambassade du Mexique à Lima », a déclaré le ministre. Il a précisé que, face à cette situation jugée inacceptable, le gouvernement avait décidé de rompre immédiatement les relations diplomatiques avec le Mexique.

Cette décision marque une nouvelle escalade dans la crise diplomatique entre les deux pays, déjà fragilisés depuis la chute de Pedro Castillo en décembre 2022. À l’époque, l’ancien président mexicain Andrés Manuel López Obrador avait rapidement accordé l’asile à la famille de Castillo, provoquant la colère de Lima. Depuis, les relations bilatérales n’ont cessé de se détériorer : les ambassadeurs respectifs ont été rappelés, et le gouvernement mexicain a refusé de reconnaître les autorités péruviennes issues de la transition.

Malgré cette rupture politique, les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays s’étaient jusqu’ici maintenus, notamment dans les secteurs minier et agroalimentaire. Reste à savoir si cette nouvelle crise diplomatique entraînera des conséquences sur le plan économique et régional, alors que le Pérou continue de traverser une période d’instabilité politique.

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