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EUROPE

FRANCE – Il y a cinq ans Emmanuel Macron lançait En Marche !

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« J’ai décidé qu’on allait créer un mouvement politique » : il y a cinq ans Emmanuel Macron lançait En Marche ! Le 6 avril 2016, Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, lançait En Marche !, un mouvement qui ne se classait d’après lui « pas à droite, pas à gauche ». Cinq ans après, les ambitions du parti ont bien évolué.

C’était le 6 avril 2016, il y a cinq ans tout juste à Amiens, la ville natale d’Emmanuel Macron : « J’ai décidé qu’on allait créer un mouvement politique », lance celui qui est alors ministre de l’Économie de François Hollande, Emmanuel Macron, qui poursuit : « un mouvement politique qui ne sera pas à droite, qui ne sera pas à gauche. Ce n’est pas un mouvement pour avoir un énième candidat de plus à la présidentielle, ce n’est pas ma priorité aujourd’hui ».
Emmanuel Macron est finalement devenu candidat, puis président de la République. En Marche !, de son côté, est devenue La République en Marche. Et pour souffler la cinquième bougie du mouvement, la fête sera sobre… et virtuelle. Un visio-meeting est prévu à 19h30 mardi soir, avec les figures du parti, deux ministres annoncés, Marlène Schiappa et Sébastien Lecornu ; et surtout les messages vidéo de deux Premiers ministres : l’actuel, Jean Castex, et son prédécesseur Edouard Philippe. Sauf surprise, le chef de l’État ne sera pas présent.

Une succession de portes qui claquent

Ce cinquième anniversaire se déroulera après une forte période de turbulences au sein du mouvement, marquée par une série de départs dont celui de Pierre Person en septembre. Le numéro 2 du parti avait alors claqué la porte de la direction pour dénoncer une organisation sans idées et repliée sur elle-même. Juste avant lui, au mois d’août, c’est la députée de la Meuse Émilie Cariou qui avait quitté les rangs.

Pour elle, LREM « ce n’est même pas un parti godillot, c’est un parti qui n’a pas de substance, qui n’existe pas à vrai dire. C’est un non-parti. »
Après la déroute des municipales, le parti semble avoir très peu d’espoir pour les régionales. LREM avait même reçu un zéro pointé lors des six législatives partielles de l’automne, avec aucun candidat qualifié pour le second tour. Émilie Cariou pointe aussi une dérive idéologique dans le sillage du gouvernement. « On a porté un programme qui se voulait plutôt au centre, centre-gauche et on se retrouve finalement avec un gouvernement qui est dominé par des thématiques de droite. C’est une droite libérale, qui n’a même plus le sens de la solidarité au sein de notre pays. LREM, c’est le nouveau parti de droite », poursuit la députée.

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Émilie CARIOU co-préside désormais son propre parti, les Nouveaux Démocrates avec Aurélien Taché, l’aile gauche du mouvement qui a pris le large. Elle dénonce des problèmes de fond, d’organisation ou encore un manque de démocratie interne. À tel point que les Nouveaux Démocrates ne soutiendront pas Emmanuel Macron s’il se représente, mais un candidat de gauche en 2022.

Des accusations rejetées par la direction

De son côté, la direction de LREM se défend de toute dérive droitière et conteste l’absence présumée de démocratie interne. Elle met en avant le renouvellement des comités locaux avec des élections et revendique également 420 000 adhérents, même si un simple clic suffit pour être enregistré dans ces statistiques et qu’il n’y a pas de cotisation.

« Je reconnais volontiers qu’En Marche ! a eu tout à faire en même temps », réagit le délégué général du mouvement Stanislas Guérini. « On s’est créés à l’occasion de l’élection présidentielle, on a dû mener un travail d’implantation, accompagner et défendre l’action du gouvernement. Et puis regarder vers l’avenir et produire des idées, mais c’est vrai que nous avons eu parfois du mal à faire exister ces idées dans le débat politique, et ça reste un enseignement pour être peut-être davantage offensif », estime-t-il.

Des « causes » à faire remonter sur les plateformes

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Pour être plus offensif, le parti macroniste lance ce qu’il appelle ses « causes », une plateforme internet pour recueillir des contributions citoyennes sur tous types de sujets : bien-être animal, droits LGBT, parité en entreprise… Au sein de son comité local dans le 11e arrondissement de Paris, Richard Franco, 64 ans, lui défend le bénévolat des séniors. « C’est un mouvement qui est jeune, qui a beaucoup sur le dos », estime-t-il. « C’est vrai que les temps sont peut-être venus de cerner des causes et que ces causes soient véritablement portées par un ensemble d’individus et pas uniquement par des marcheurs ou des marcheuses. »

C’est précisément l’objectif poursuivi par la République en Marche. Pour Stanislas Guérini, les Français veulent aujourd’hui s’engager, pas s’encarter : « l’engagement n’a jamais été aussi fort dans la vie associative du pays. Parfois d’ailleurs pour porter des pétitions, ce sont des centaines de milliers de personnes parfois qui s’engagent à travers une cause », constate le délégué général du parti.

En plus de sortir des murs, le mouvement va aussi en acheter de nouveaux, plus grands, plus fonctionnels. La République en Marche va quitter la rue Sainte-Anne dans le 2e arrondissement de Paris pour la rue du Rocher dans le très chic 8e arrondissement. Des locaux de 2 800 m2 pour 35 millions d’euros, le privilège du parti le plus riche de France. Grâce à ses résultats aux législatives, LREM dispose de 22 millions et demi d’euros de financement public chaque année et de 112 millions sur le quinquennat au total.

Source : FranceTVinfo

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EUROPE

ROYAUME-UNI – Londres menace l’Angola, la Namibie et la RDC de restrictions de visas

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Le Royaume-Uni a menacé, lundi 17 novembre, de restreindre l’octroi de visas à l’Angola, la Namibie et la RDC, accusant ces pays de ne pas coopérer au retour de leurs ressortissants en situation irrégulière. Selon le secrétaire d’État britannique Alex Norris, ils disposent d’un mois pour améliorer leur collaboration.

Les restrictions viseraient d’abord les visas de tourisme et visas VIP, et pourraient être élargies à d’autres pays jugés peu coopératifs ou ayant un taux élevé de demandes d’asile. La ministre de l’Intérieur, Shabana Mahmood, a averti que « le retour de leurs ressortissants » est désormais une condition pour conserver l’accès aux visas britanniques.

Cette annonce intervient alors que Londres prépare une vaste réforme migratoire destinée à réduire les arrivées irrégulières depuis la France. Parmi les mesures prévues : réduction de la protection offerte aux réfugiés, limitation de l’accès aux aides sociales et accélération des expulsions grâce à un encadrement plus strict des recours à la Convention européenne des droits de l’homme.

Depuis le 1er janvier, 39 292 migrants ont atteint le Royaume-Uni à bord de petites embarcations, dépassant déjà les chiffres de 2024. Les demandes d’asile ont, elles, augmenté de 18 % l’an dernier, malgré une tendance à la baisse dans l’Union européenne.

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GRÈCE – Vaste scandale de fraude aux subventions agricoles européennes, 37 personnes arrêtées

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La police grecque a annoncé, ce mercredi, l’arrestation d’au moins 37 personnes, dans le cadre d’une vaste fraude aux subventions agricoles de l’Union européenne, impliquant des millions d’euros de malversations.

«Les autorités policières ont procédé à des dizaines d’arrestations dans le cadre du scandale de l’OPEKEPE —l’organisme grec chargé du versement des aides agricoles européennes— à la suite d’une opération menée simultanément dans plusieurs régions de Grèce », indique un communiqué. La police précise que 37 personnes ont été interpellées, dans un premier temps.

Source : mosaiquefm

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FRANCE – Nicolas Sarkozy menacé à la prison de la Santé : “On va venger Kadhafi”

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L’incarcération de l’ancien président français Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé, à Paris, continue de provoquer des remous. Des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent plusieurs détenus proférant insultes et menaces à l’encontre de l’ex-chef d’État, suscitant l’indignation et relançant le débat sur les conditions de détention des personnalités politiques.

Selon L’Internaute et l’agence Anadolu, des prisonniers ont passé une partie de la nuit à interpeller Nicolas Sarkozy, récemment écroué à la suite de sa condamnation dans l’affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de 2007. Les cris, lancés depuis différentes cellules, visaient directement l’ancien président : « Oh Sarko, réveille-toi ! », ou encore des propos à caractère injurieux.

Toujours selon ces sources, Nicolas Sarkozy, placé à l’isolement pour sa sécurité, aurait été empêché de dormir plusieurs heures. Dans certaines séquences diffusées en ligne, des détenus auraient même lancé des menaces explicites : « On va venger Kadhafi ».

Ces allusions font écho à l’affaire du financement libyen présumé, qui continue d’alimenter les polémiques. Depuis des années, plusieurs médias et sources proches de l’ancien régime libyen soutiennent que l’intervention militaire française de 2011, décidée sous la présidence de Sarkozy, visait aussi à empêcher Mouammar Kadhafi de révéler publiquement les fonds versés à Paris.

Paris a toujours nié toute implication dans la mort du dirigeant libyen, tué à Syrte en octobre 2011. Aucune preuve tangible n’a, à ce jour, confirmé les accusations selon lesquelles des services français auraient joué un rôle direct dans sa capture ou son exécution.

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