AFRIQUE CENTRALE
GABON – Passeport : Oligui Nguema rassure Donald Trump à Washington

Présent aux États-Unis depuis le mardi 8 juillet 2025, dans le cadre d’un sommet stratégique à forte connotation économique réunissant le président Donald Trump et quatre autres chefs d’État africains, le président de la République, Chef de l’État et Chef du Gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema, a eu un entretien de haut niveau ce 9 juillet avec son homologue américain. Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales, a permis aux deux dirigeants d’aborder des sujets essentiels, notamment les perspectives économiques du Gabon et les questions liées à la sécurité intérieure des États-Unis. Profitant de cette opportunité, le président gabonais a tenu à rassurer son partenaire américain quant à la crédibilité et à la fiabilité du passeport gabonais, un point devenu sensible pour Washington.
En effet, les échanges entre les deux parties ont principalement porté sur les ambitions de développement du Gabon et sur les opportunités d’investissements américains dans le pays. Toutefois, les États-Unis, par la voix du président Donald Trump, ont exprimé leurs préoccupations quant aux conditions de délivrance des passeports dans certains pays africains, dont le Gabon, mettant en avant les risques potentiels pour la sécurité nationale américaine. Face à ces inquiétudes, Brice Clotaire Oligui Nguema a tenu à apporter des clarifications et des garanties fermes afin de préserver la confiance et la coopération entre les deux nations.
« Le Président de la République a réaffirmé l’engagement du Gabon à lutter contre l’immigration illégale et à renforcer les conditions d’attribution de la nationalité gabonaise, tout en maintenant la crédibilité du passeport gabonais », souligne un communiqué officiel publié par la présidence gabonaise. Par cette déclaration, Libreville démontre sa volonté de répondre aux attentes américaines en matière de sécurité, tout en préservant l’intégrité de son système d’identification nationale. Cette prise de position traduit aussi une conscience accrue des enjeux liés aux déplacements transfrontaliers dans un contexte international de plus en plus marqué par des défis sécuritaires.
Par ailleurs, cette question avait déjà été anticipée par les autorités gabonaises. Lors d’une conférence de presse tenue le 4 juillet 2025, le porte-parole de la Présidence de la République, Théophane Biyoghe, avait rassuré l’opinion nationale sur la détermination du Gabon à aborder ce sujet de façon concertée avec le partenaire américain. Ce dialogue continu illustre l’engagement du Gabon à asseoir une gouvernance responsable et à renforcer la coopération internationale sur les questions migratoires et sécuritaires.
Source : Gabonmediatime
Crédit photo : Présidence de la République Gabonaise
AFRIQUE
RD CONGO – Le président Félix Tshisekedi reçu par Antonio Guterres à New York

Ce lundi 22 septembre, au siège des Nations unies à New York, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été reçu par le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres.
Des échanges centrés sur la paix en RDC
La rencontre a porté principalement sur le processus de paix en République démocratique du Congo, ainsi que sur les différentes initiatives régionales et internationales mises en œuvre pour mettre un terme à la crise sécuritaire qui secoue l’est du pays depuis plusieurs années.

M. Guterres a salué les avancées diplomatiques déjà engagées sous l’impulsion de Kinshasa et de ses partenaires. Il a réaffirmé la disponibilité des Nations unies à accompagner la RDC dans ses efforts pour parvenir à une paix durable.
AFRIQUE
TCHAD – Vers un mandat présidentiel de 7 ans renouvelable sans limite

Au Tchad, la réforme constitutionnelle engagée par la majorité marque un tournant décisif. La principale proposition validée par la Commission consiste à modifier l’article 67 de la loi fondamentale, adoptée il y a seulement vingt mois pour encadrer la sortie de transition. Le mandat présidentiel passerait ainsi de cinq ans renouvelable une fois à sept ans renouvelable sans limitation.
Sans surprise, le texte a été approuvé à une écrasante majorité : 171 députés sur 188 ont voté pour. Seul l’opposant Beral Mbaïkoubou s’est prononcé contre. Les autres élus de l’opposition ont boycotté ou quitté l’hémicycle, notamment après qu’un député du Mouvement patriotique du salut (MPS) a proposé d’aller encore plus loin en instaurant une « présidence à vie », invoquant une « émanation divine » du pouvoir et le coût jugé trop élevé des élections.
Le rapport soumis aux parlementaires introduit également d’autres changements notables : suppression de l’incompatibilité entre une fonction politique et la présidence d’un parti (article 77). Cette mesure valide de fait la double casquette de Mahamat Idriss Déby, président de la République et du MPS depuis janvier dernier.
Par ailleurs, le projet ouvre la voie à un financement public des campagnes électorales, à la création éventuelle d’un poste de vice-Premier ministre, ainsi qu’à l’allongement du mandat parlementaire de cinq à six ans.
Le gouvernement s’est contenté de « prendre acte » de ces propositions. En parallèle, le Sénat a mis en place, lundi 15 septembre, sa propre commission spéciale. Les deux chambres du Parlement sont convoquées en Congrès à partir du 17 septembre et devraient adopter la révision constitutionnelle d’ici au 13 octobre.
AFRIQUE
TCHAD – Le Comité de Miski réaffirme son engagement malgré des contestations internes

Au Tchad, le Comité d’auto-défense de Miski tente de préserver l’accord de paix signé en avril dernier après sept années de tensions liées à l’exploitation des ressources minières du Tibesti. Mais quelques voix discordantes ont récemment émergé au sein du mouvement.
Certains membres se disent hostiles à la présence accrue de l’armée dans la région, redoutant des abus contre les populations locales. D’autres vont plus loin en réclamant une autonomie du Tibesti. Pour Ahmat Molikini, cadre influent du Comité, il s’agit surtout de « manœuvres alimentées par des acteurs politico-militaires extérieurs au pays ». Il affirme que ces mécontentements ont été contenus et que l’organisation reste pleinement attachée au respect de l’accord.
Le compromis d’avril avait notamment entraîné l’annulation des permis miniers dans la zone de Miski et ses environs. Seule la société GMIA Minerals demeure, bénéficiant d’un permis octroyé en 2014 par l’ancien régime.
De son côté, le Premier ministre Saleh Kebzabo, également médiateur de la République, minimise ces contestations. Il parle de « groupes minoritaires isolés » qui cherchent à « remettre en cause l’accord pour des intérêts personnels ».
Quant au déploiement militaire, les autorités assurent qu’il vise à renforcer l’autorité de l’État, sécuriser la région et accompagner la dernière étape de l’accord : recensement des combattants, intégration éventuelle dans l’armée et cantonnement. Les forces sont également chargées de chasser les groupes armés encore actifs ainsi que les orpailleurs illégaux.
Malgré ces tensions, la dynamique de paix se poursuit, et les autorités comme le Comité d’auto-défense se disent déterminés à tourner définitivement la page du conflit.
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