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SOCIÉTÉ

MADAGASCAR : Covid-Organics : le président malgache propose le remède à ses pairs africains.

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Le président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, n’a pas manqué de présenter le Tambavy Covid-Organics (CVO), remède développé par son pays, lors de la réunion de travail par visioconférence, mercredi, avec les membres du bureau de l’Union Africaine et les chefs d’État et de Gouvernement des Communautés économiques régionales. Par Alwihda Info.

« Actuellement on parle de guerre mais cette fois-ci, ce ne sont pas les balles ni les bombes qui seront nos munitions mais la diligence des scientifiques, l’audace des leaders et notre solidarité. La nature est là pour nous offrir la meilleure et la plus fiable des solutions », a déclaré Andry Rajoelina qui a tenu à « partager » avec neuf chefs d’État « l’expérience face à ce virus. »

« Comme vous le savez, Madagascar est connu pour la richesse de sa biodiversité et son abondance en plantes médicinales. Nous sommes le troisième pays exportateur d’huiles essentielles au monde et tout cela nous offre un maximum de champ des possibles pour la recherche médicale », a dit Andry Rajoelina.

Il a expliqué que « les travaux de recherche scientifique malgache ont aboutis à l’élaboration d’un remède, Covid-Organics (CVO), un remède traditionnel amélioré à but préventif et curatif, préparé sur la base des plantes médicinales largement répandues et plantées à Madagascar dont l’Artemisia. Tous les essais et tests sur ce premier remède ont été menés et son efficacité dans la réduction et l’élimination des symptômes a été prouvé pour le traitement des patients atteints du Covid-19 à Madagascar. »

« Plus efficace que le traitement à base de Chloroquine »

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Selon Andry Rajoelina, le protocole de traitement curatif Covid-Organics « s’est avéré plus efficace et surtout moins invasive pour l’organisme que le traitement à base de Chloroquine. L’état de santé des malades malgaches du Covid-19 ayant volontairement accepté de tester le traitement a montré une nette amélioration au bout de sept jours, et un total de rétablissement voire même de guérison au bout de 10 jours. »

« Messieurs les présidents, aujourd’hui nous avons entre nos mains une solution simple, naturelle et efficace pour nous aider à vaincre cette pandémie. Notre impératif à tous est le même, préserver et sauver la vie en danger sur le continent. (….) Il est temps de coordonner nos actions, c’est l’heure de la solidarité africaine. Nous pouvons faire la différence dans la lutte mondiale contre ce coronavirus. Madagascar est prêt à collaborer avec ses frères et sœurs africains. »

« Madagascar offrira le Tambavy CVO aux malades et hôpitaux du continent », a indiqué Andry Rajoelina.

« Que l’Afrique soit le continent de la renaissance »

Le président Malien, Ibrahim Boubakar Keïta a demandé à ce que le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) de l’UA et Madagascar travaillent ensemble pour que le continent africain soit « celui de la renaissance. »

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Dans son discours, le président tchadien Idriss Déby a invité à « plus d’unité et de solidarité pour permettre, de traverser ce moment difficile que connaît (le) continent. »

« Nous devons d’abord compter sur nous-mêmes pour assumer pleinement et entièrement notre responsabilité devant nos populations et devant l’histoire. J’ai foi en notre capacité de vaincre l’adversité et offrir de bien meilleures perspectives à nos peuples », a-t-il dit.

De l’avis du président de la RDC, Félix Tshisekedi, la médecine traditionnelle et certaines plantes qu’on peut trouver en Afrique peuvent révolutionner en apportant une solution au monde.

Plusieurs pays africains ont déjà manifesté leur intérêt pour le Covid-Organics. Une délégation de la Guinée équatoriale est arrivée mercredi à Madagascar pour récupérer sa commande. Une délégation de Guinée Bissau a également été chargée de récupérer le remède pour le distribuer dans les hôpitaux des 15 pays de la CEDEAO.

Source : Alwihda Info

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SOCIÉTÉ

SENEGAL – PME africaines : Dr Aïda Mbodji plaide pour un accès renforcé au financement

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Au deuxième jour d’Ambition Africa 2025, le rendez-vous annuel dédié au développement économique entre la France et le continent africain, la Déléguée générale de la DER/FJ, Dr Aïda Mbodji, a pris part mercredi à une table ronde consacrée à « L’accès au financement des PME africaines comme catalyseur de l’entrepreneuriat ». La session, animée par le journaliste économique Arnaud Fleury, a réuni plusieurs acteurs majeurs de l’écosystème financier africain et européen.

Au nom de la Délégation générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes, Dr Mbodji a mis en avant les dispositifs mis en place au Sénégal pour améliorer l’accès au capital, encourager l’innovation et soutenir la montée en puissance des petites et moyennes entreprises. Elle a notamment rappelé le rôle déterminant des financements hybrides, de l’accompagnement technique et des mécanismes de garantie portés par la DER/FJ pour répondre aux besoins des entrepreneurs, en particulier les jeunes et les femmes.

Aux côtés de Julie Coulon (Ecobank), d’Emmanuel Turpin (Tonti Capital), de Pierre Maspoli (FISEA – Proparco) et de Hugues Latourrette (Bpifrance), elle a insisté sur la nécessité de renforcer les partenariats transcontinentaux afin de stimuler l’investissement productif et de structurer des solutions adaptées aux réalités africaines.

Moment fort de la rencontre : la signature d’un mémorandum d’entente (MoU) entre la DER/FJ et Bpifrance. Cet accord établit un cadre de coopération autour de LionsTech et d’autres programmes destinés à soutenir les entrepreneurs sénégalais, favoriser le transfert d’expertise et développer de nouvelles opportunités d’investissement.

Avec ce partenariat, la DER/FJ confirme sa volonté de s’inscrire dans une dynamique internationale visant à accélérer la croissance des PME et à consolider la place du Sénégal comme hub régional de l’innovation et de l’entrepreneuriat.

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NÉCROLOGIE

SÉNÉGAL – Le corps du jeune footballeur Cheikh Touré attendu à Diass

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La dépouille de Cheikh Touré, jeune gardien de but sénégalais âgé de 17 ans, arrivera ce samedi à 17 heures à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, a confirmé sa famille. Originaire de Yeumbeul et pensionnaire de l’académie Esprit Foot, le jeune footballeur a trouvé la mort au Ghana, où il s’était rendu pour ce qu’il pensait être des tests de recrutement dans un club local. Son rêve de carrière professionnelle s’est tragiquement transformé en drame.

Selon les premiers éléments de l’enquête, Cheikh Touré aurait été victime d’un réseau d’escroquerie exploitant la crédulité de jeunes sportifs. Convaincu par un ami de se rendre à Kumasi, il avait demandé à sa mère de lui envoyer de l’argent pour financer les prétendus tests. Après plusieurs transferts, le contact a été brutalement rompu. Quelques jours plus tard, sa famille recevait un message annonçant un supposé accident. Les images qui ont suivi ont révélé, au contraire, des traces de violences et de sévices graves, confirmant la piste d’un crime sordide.

Dans un communiqué, le ministère de l’Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a confirmé le décès du jeune joueur. Le document précise que Cheikh Touré aurait succombé à des violences liées à une tentative d’escroquerie. Deux agents de l’ambassade du Sénégal à Accra ont été dépêchés à Kumasi pour accompagner les démarches judiciaires et organiser le rapatriement du corps.

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NÉCROLOGIE

SÉNÉGAL – Décès de Suzanne Diop, première femme magistrate, à l’âge de 101 ans

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Le journal Le Soleil annonce avec émotion le décès de Mme Suzanne Diop, ce jeudi, à l’âge de 101 ans. Première femme magistrate du Sénégal, elle laisse derrière elle un héritage durable dans le domaine de la justice et des droits des plus vulnérables.

Suzanne Diop a marqué l’histoire le 14 mars 1964 en prêtant serment au Palais de justice de Dakar, à l’âge de 38 ans. Diplômée de la Faculté de droit de la Sorbonne, elle avait d’abord travaillé au sein de la maison d’édition Présence Africaine avant de se tourner vers le droit, qu’elle allait exercer avec rigueur et humanité.

Nommée magistrate au tribunal pour enfants en 1962, Suzanne Diop s’est particulièrement illustrée par son engagement en faveur des droits des enfants et des femmes. Son parcours exemplaire l’a également menée à devenir la première femme conseillère à la Cour suprême, brisant les barrières dans un domaine jusqu’alors largement masculin.

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