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AFRIQUE DE L’OUEST

POLITICS : SENEGAL-LEGISLATIVES : Awa Faly Ba, une candidate hors norme.

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Awa Faly Ba est une citoyenne active qui travaille dans les ONG et la coopération depuis près de 20 ans. Elle a eu la chance de sillonner le Sénégal, la sous-région Ouest Africaine et un petit bout du monde pour promouvoir la recherche participative, le développement durable, le leadership et le respect des droits des enfants. Aujourd’hui en vue de briguer un mandat de député à l’Assemblée nationale pour les élections législatives du 30 juillet 2017, elle se présente dans son parti Union Citoyenne « Bunt Bi ». Zoom sur une femme engagée hors norme.

Comment êtes-vous arrivé dans la politique ?

J’y suis arrivée tout naturellement. Très jeune, j’ai eu un éveil citoyen et une conscience  de notre devoir d’agir pour combattre les injustices. Je me souviendrais toujours de mon premier film au Cinéma « Amok » sur l’apartheid en Afrique du Sud. Mes choix universitaires ont été façonnés par cet engagement. Mon travail m’a ensuite donné l’occasion de mieux comprendre les problématiques de développement et le rôle crucial des citoyens à travers les différentes positions que j’ai occupées dans des ONG et des réseaux nationaux et internationaux. En 2000, nous avons tous été euphoriques pour la première alternance du Sénégal, puis très vite nous avons déchanté. C’est ainsi qu’en 2007, déjà, avec un groupe de proches avec lesquels partageons l’engagement citoyen, la passion pour l’Afrique et un afro optimisme profond, de créer un parti qui pourrait mobiliser tous les citoyens du Sénégal et changer le leadership.

« Je serais plus que jamais au service du Sénégal. Nous voulons ouvrir la porte de l’Assemblée Nationale, la rapprocher des préoccupations citoyennes et l’éloigner des calculs politiciens qui en font aujourd’hui une institution qui est loin de jouer son rôle. » 

Quelle est la philosophie de votre parti Union citoyenne “Bunt-Bi” pour une assemblée citoyenne au service du Sénégal ?

Union Citoyenne veut mettre le citoyen au coeur de l’action politique de l’action publique et politique. Nous voulons un nouveau leadership sénégalais. Nos couleurs sont le bleu de chauffe qui symbolise l’ouvrier et le travail. Notre pays a besoin d’être retravaillé en profondeur et avec minutie. Le marron qui renvoie à la terre renvoie à notre respect pour la terre et le développement durable.

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Qu’apporte de nouveau votre parti dans le paysage politique sénégalais ?  

Nous voulons catalyser la prise de conscience citoyenne qui a commencé il y a déjà longtemps au Sénégal mais peine à trouver un espace de structuration et d’expression. Pour les législatives de 2017, comme nous l’avions déjà fait lors des locales en 2014, nous avons ouvert nos listes à tous citoyens et organisations sociales et professionnelles désireuses de pousser les portes de l’Assemblée nationale.  Nous avons donc une liste d’une très grande diversité, du chauffeur de taxi, à la petite commerçante de fruits et légumes en passant par l’industriel, l’enseignant et le chômeur. Nous sommes aussi très fiérs de pouvoir dire que 50% de nos investis ont moins de 50 ans et que plus de 90% sont en activité (donc pas des politiciens professionnels) et tous sont utiles d’une façon ou d’une autre à leur communauté d’où ils tirent leur crédibilité. Les couches vulnérables sont intégrées à notre liste et pas pour de la figuration. Je suis tellement admirative de la détermination de Fama Ka, notre candidate non-voyante de Pikine, qui maîtrise le droit, enseigne le francais, l’arabe et le wolof aux enfants. Qui mieux qu’elle peut porter la voix des personnes vivants avec handicap. Notre diaspora est également représentée par des « roles models ».

Pouvez-vous nous détailler votre programme ? “Agir pour servir le Sénégal” fait parti de vos slogan, comment vous allez vous y prendre et dans quels domaines précis vous souhaitez agir concrètement et comment allez vous procéder ?

Nous avons des chantiers prioritaires que nous voulons porter à l’Assemblée nationale : Selon une récente étude de l’IFAN, 3 jeunes Sénégalais sur 4 de 15 ans à 35 ans veulent quitter le Sénégal. C’est un échec extraordinaire et intolérable de nos politiques en faveur de la jeunesse : une éducation déliquescente (à quoi servent les 40% du budget national investis dans ce secteur. Au Sénégal, il n’y a aucune politique visionnaire et consistante de loisirs et culture, et trop peu d’opportunités économiques. Nos enfants appartiennent au monde 3.0 alors que nos politiques sont obsolètes. Nous souhaitons une politique de jeunesse holistique et visionnaire. L’accès aux soins de santé est un droit bafoué au quotidien : maltraitance, errance médicale, manque d’infrastructures et que dire des maladies qui battent des records de mortalité. Union Citoyenne Bunt Bi a comme chantier prioritaire d’amener l’État à une politique de santé publique spécifique pour le cancer et toutes ces maladies qui émergent. Le Sénégal devient un pays pétrolier et gazeux. La gestion des ressources naturelles devient plus que jamais un enjeu économique, politiques et environnemental. Il y va de la transparence de la gestion financière et la redistribution des revenus, de la pertinence des options économiques et de la durabilité du mode d’exploitation. Vous savez le Sénégal a signé toute les Conventions sur le Climat, mais alors, coté réglementation nationale tout reste à faire. Enfin, le Sénégal a une administration désespérante de lenteurs et de contradictions, alors qu’elle coûte excessivement chère à entretenir. La dernière bourde nationale est la production et la distribution des cartes d’électeurs. Depuis des décennies, on parle de sa modernisation sans aucune action vraiment significative, aucune ligne directrice, de cadre règlementaire de ce vœu pieux. Voilà pour vous donner une idée.

Quel députée serez-vous, lorsque vous serez élue ?

Je serais plus que jamais au service du Sénégal. Nous voulons ouvrir la porte de l’Assemblée Nationale, la rapprocher des préoccupations citoyennes et l’éloigner des calculs politiciens qui en font aujourd’hui une institution qui est loin de jouer son rôle. Notre engagement est de représenter dignement les sénégalais en maintenant un dialogue citoyen permanent sur toutes les questions d’intérêt national. Nous allons également pousser l’Assemblée à légiférer sur nos chantiers prioritaires. Enfin, nous allons contrôler l’action gouvernementale en amont dès la présentation de la loi des finances, sur la pertinence des options, la transparence des affectations et ensuite sur leur efficience. Ensemble nous pourrons dépoussiérer nos institutions et les mettre en toute transparence au service des Sénégalais.

Awa Faly Ba nous parle de l’importance de choisir sa liste sur cette vidéo.

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AFRIQUE

GUINÉE BISSAU – Domingo Simoes Pereira dépose sa candidature à la présidentielle de novembre

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Le leader de l’opposition bissau-guinéenne, Domingo Simoes Pereira, a officiellement déposé ce mardi sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 23 novembre prochain. Le dossier a été remis devant la Cour suprême par l’un de ses représentants, a constaté un journaliste de l’AFP.

Ancien Premier ministre et président du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), formation historique qui a conduit le pays à l’indépendance, M. Pereira était en exil au Portugal depuis neuf mois. Il affirmait craindre pour sa vie, tandis que la justice le poursuit pour corruption et pour une supposée implication dans une tentative de coup d’État.

Un retour politique attendu

Rentré à Bissau la semaine dernière, Domingo Simoes Pereira retrouve le devant de la scène politique, dans un contexte marqué par de fortes tensions avec son adversaire de longue date, le président sortant Umaro Sissoco Embalo. Les deux hommes s’étaient déjà affrontés lors de la présidentielle de 2019, un scrutin resté contesté.

Le chef du PAIGC dirige aujourd’hui la coalition d’opposition Pai Terra Ranka, qui fédère une dizaine de partis politiques. « La coalition Pai Terra Ranka vient de soumettre sa candidature présidentielle et la liste des candidats aux élections législatives », a déclaré son représentant, Agnelo Regala, exprimant l’espoir que toutes les conditions seront réunies pour un scrutin inclusif et pacifique.

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Un pays à l’histoire politique instable

Avec cette déclaration de candidature, Domingo Simoes Pereira devient le deuxième postulant officiel à la magistrature suprême, après l’annonce de la candidature d’Umaro Sissoco Embalo la veille.

La Guinée-Bissau, ancienne colonie portugaise d’Afrique de l’Ouest, demeure marquée par une forte instabilité politique. Depuis son indépendance en 1973, le pays a connu quatre coups d’État réussis, dix-sept tentatives et une succession rapide de gouvernements.

À moins de trois mois du scrutin, l’entrée en lice de Domingo Simoes Pereira confirme que la présidentielle s’annonce comme un duel explosif entre le pouvoir en place et une opposition revigorée.

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AFRIQUE

MALI – 65 ans d’indépendance célébrés dans la ferveur patriotique

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Le 22 septembre 2025, le Mali a célébré, dans la ferveur patriotique et la solennité républicaine, le 65e anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. À cette occasion, une cérémonie grandiose a été organisée sur la Place de l’Indépendance de Bamako, sous la haute présidence de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, Chef suprême des Armées.

Après plusieurs années durant lesquelles le Mali avait réduit l’ampleur de ses célébrations officielles, notamment les prises d’armes et les défilés militaires, les autorités de la Transition ont tenu à redonner toute sa splendeur à cette journée historique. Sous l’impulsion du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, le choix a été fait de revivifier la flamme patriotique par une manifestation à la fois sobre et grandiose, digne des sacrifices du peuple et de ses Forces armées.

La commémoration s’est déroulée en trois grandes étapes : le dépôt de gerbes de fleurs au pied du Monument de l’Indépendance, la cérémonie d’hommages et de distinctions, puis le défilé militaire et civil, comprenant un volet pédestre, motorisé et aérien.

La cérémonie a rassemblé les plus hautes autorités du pays : le Président du Conseil National de Transition, le Premier ministre et Chef du Gouvernement, le Général Abdoulaye MAÏGA, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Général Sadio CAMARA, les membres du Gouvernement, les Présidents des institutions de la République, ainsi que le Corps diplomatique accrédité au Mali. Une foule immense, composée de citoyens de toutes les générations, s’est également déplacée massivement pour partager ce moment d’histoire et de communion nationale.

Le cœur de la célébration a été marqué par un défilé d’une rare ampleur, mobilisant à la fois les unités militaires, paramilitaires et civiles. Dans un ordre de bataille minutieusement préparé, se sont succédé la fanfare nationale, les officiers d’état-major, les écoles militaires, les corps spécialisés tels que l’Amicale des anciens du Service national des jeunes, l’Administration pénitentiaire et l’Éducation surveillée, les Eaux et Forêts, les Douanes, la Protection civile, la Police nationale, la Gendarmerie nationale avec sa section cynophile, le Génie militaire, la Garde nationale, l’Armée de l’Air, l’Armée de Terre, la Direction du sport militaire, et la cavalerie.

Le défilé s’est ensuite poursuivi par une impressionnante démonstration motorisée et aérienne. Véritables vitrines de la modernisation en cours des Forces de défense et de sécurité, ces séquences ont suscité l’admiration et la fierté des milliers de spectateurs présents.

A l’issue des cérémonies de commémoration, le Président de la Transition a accordé une interview à la presse dans laquelle il a rappelé que la fête de l’indépendance est un jour de mémoire, de recueillement et de devoir national. Rendant hommage au Président Modibo KEITA et à ses compagnons de lutte, il a salué leur courage et leur vision, qui demeurent une source d’inspiration pour les générations actuelles.

Le Chef de l’État a également adressé un hommage appuyé aux Forces de Défense et de Sécurité, qui, chaque jour, consentent d’immenses sacrifices pour protéger les populations face aux menaces terroristes et pour préserver l’intégrité du territoire. Il a eu une pensée particulière pour les soldats tombés, pour les blessés, ainsi que pour les otages, réaffirmant que toutes les dispositions étaient en cours pour leur libération.

Le Président GOÏTA a aussi souligné l’importance de l’Alliance des États du Sahel (AES), rappelant la détermination commune du Mali, du Niger et du Burkina Faso à poursuivre une coopération militaire et politique exemplaire, garantissant la souveraineté et le développement de leurs peuples. À cet égard, il a salué ses homologues, le Général Abdourahamane TIANI et le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, pour leur engagement sans faille.

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Dans un appel vibrant à l’unité nationale, il a exhorté l’ensemble du peuple malien à rester soudé face aux défis de l’heure : la sécurité, la refondation institutionnelle et le développement. Selon lui, c’est dans la cohésion et la résilience que le Mali pourra écrire de nouvelles pages glorieuses de son histoire et transmettre aux générations futures un héritage digne et honorable.

« Le peuple malien ne reculera jamais devant l’adversité. Dans l’unité et la cohésion, nous poursuivrons ce combat jusqu’à la pacification totale du territoire national et jusqu’à la pleine réalisation de la souveraineté du Mali », a-t-il affirmé.

Le 22 septembre 1960, le Mali, héritier des grands empires qui ont marqué l’histoire de l’Afrique de l’Ouest, accédait à l’indépendance sous la conduite du Président Modibo KEITA. Soixante-cinq ans plus tard, cette date reste l’expression de la fierté nationale et du refus de toute forme de domination. Elle incarne l’idéal d’un peuple qui, malgré les épreuves, demeure attaché à sa dignité, à son unité et à sa souveraineté.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Discours fort du Président Bassirou Diomaye Faye : “Défendre la Palestine, c’est défendre l’humanité”

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À la conférence de haut niveau sur la question palestinienne, organisée en marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, le Président de la République a tenu un discours fort et sans équivoque.

Il a dénoncé la tragédie insoutenable que traverse Gaza, la qualifiant de « nettoyage ethnique aux allures indescriptibles », et a rappelé que le silence face à l’inhumanité équivaut à une forme de complicité passive.

Le Chef de l’État a réaffirmé la position constante du Sénégal : mettre fin à l’occupation, instaurer un cessez-le-feu immédiat, garantir l’acheminement de l’aide humanitaire et concrétiser la solution à deux États, seule voie vers une paix, une justice et une sécurité durables.

En sa qualité de Président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, il a lancé un appel à la conscience universelle : « Défendre la Palestine, ce n’est pas choisir un camp, c’est défendre la vie, la justice et notre humanité commune. »

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