SANTÉ
RWANDA : La BAD s’engage à verser 98 millions de dollars au Rwanda pour la réponse multisectorielle à la COVID-19

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé jeudi un prêt concessionnel de 97,675 millions de dollars au Rwanda pour renforcer son budget national alors qu’elle s’efforce d’atténuer les répercussions de la pandémie de COVID-19. Par l’Agence rwandaise d’Informations
Le financement prendra la forme d’un prêt du Fonds africain de développement, que la Banque accorde dans le cadre de sa Facilité d’intervention en réponse à la COVID-19.
Le Rwanda a pris des mesures rapides et décisives pour contrer les effets de la pandémie, notamment la distanciation sociale, la suspension des déplacements nationaux et internationaux, le travail à distance et, le 21 mars, l’isolement total du pays. Cependant, depuis le 4 mai 2020, le gouvernement a partiellement rouvert le pays.
Dans le cadre du Programme d’appui budgétaire en réponse à la crise, le gouvernement rwandais utilisera le financement pour renforcer le système de santé afin de contenir la propagation de la COVID-19, de protéger la résilience économique et d’atténuer l’impact de la pandémie sur les secteurs vulnérables de la population.
Les mesures du secteur de la santé consistent à renforcer la surveillance, la prévention des infections et la capacité de contrôle afin que les autorités sanitaires puissent mieux surveiller, suivre et identifier les points chauds, améliorer la capacité des laboratoires de dépistage et traiter les personnes gravement malades. Un autre élément est la communication des risques et l’engagement communautaire à l’égard de la maladie.
Le gouvernement s’emploiera à renforcer la résilience économique en compensant les arriérés des fournisseurs nationaux, ce qui permettra au secteur privé de continuer à investir, à payer des impôts et à rembourser des prêts. Par l’entremise d’un Fonds de relance économique approuvé, le gouvernement appuiera les entreprises durement touchées et maintiendra l’emploi et favorisera la production nationale d’équipement médical, de masques, de gants et de désinfectants.
Les mesures de confinement de la COVID-19 combinées à une demande mondiale plus faible et à des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement mondiale ont eu des répercussions principalement sur les secteurs de l’accueil, de l’éducation, des services, de l’agriculture et du commerce. Cela a entraîné des pertes de revenus et d’emplois, en particulier en ce qui concerne les travailleurs causals, le secteur informel, y compris les micropetites et moyennes entreprises, et ceux qui ont été mis à pied dans l’économie formelle. Cette perte de revenu menace de plonger les ménages dans la pauvreté, en particulier ceux qui vivaient à la marge de la pauvreté avant la pandémie.
En réponse, le gouvernement a approuvé le Programme de reprise économique qui permettra d’élargir les programmes existants de protection sociale et de soins de santé à ces segments vulnérables de la population.
« Nous sommes heureux d’offrir cette opération budgétaire d’intervention en cas de crise pour appuyer le gouvernement du Rwanda dans ses efforts visant à contenir les répercussions négatives de la COVID-19 sur la population du Rwanda et sur l’espace financier du gouvernement. » a déclaré Nnenna Nwabufo, directrice générale intérimaire de la Banque pour l’Afrique de l’Est : « Nous sommes convaincus que le gouvernement exécutera les programmes prévus avec beaucoup d’efficacité et de diligence. »
Dans le pire des scénarios, le PIB réel du Rwanda devrait se contracter de 2,0 % en 2020. De plus, étant donné que 90 % de la main-d’œuvre est employée dans le secteur privé, principalement dans les petites entreprises et les entreprises informelles, on peut s’attendre à des mesures de fermeture.
Le programme d’appui budgétaire proposé est conforme au Plan national de préparation et d’intervention et au Plan de relance économique du gouvernement du Rwanda. Elle s’aligne également sur la stratégie décennale du Groupe de la Banque mondiale et la priorité du High 5 « améliorer la qualité de vie des populations africaines ». Source : Agence rwansaise d’information
SANTÉ
SÉNÉGAL – Fièvre de la Vallée du Rift : 140 cas et 18 décès enregistrés

Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a publié, ce 10 octobre 2025, une mise à jour sur la situation épidémiologique nationale.
À la date du 9 octobre, le Sénégal recense 140 cas confirmés de Fièvre de la Vallée du Rift (FVR) et 6 cas de Mpox. Les autorités sanitaires intensifient leurs efforts pour freiner la propagation et renforcer la prise en charge médicale des malades.
Fièvre de la Vallée du Rift : progression maîtrisée mais préoccupante
Depuis le 21 septembre 2025, la FVR a touché 140 personnes, dont 18 décès.
La région de Saint-Louis demeure l’épicentre avec 130 cas recensés, dont 91 guérisons. Les districts de Richard-Toll (74 cas) et Saint-Louis (44 cas) sont les plus affectés, tandis que quelques cas ont été signalés à Louga, Matam et Fatick.
Face à cette situation, le ministère de la Santé a déployé de nouveaux équipements médicaux à l’hôpital régional de Saint-Louis, notamment pour les soins intensifs, afin d’améliorer la prise en charge des cas graves.
Le ministre Dr Ibrahima Sy a réaffirmé la détermination du gouvernement à agir vite :
« La priorité immédiate est de renforcer les infrastructures médicales et d’assurer une réponse rapide et efficace pour sauver des vies et contenir l’épidémie. »
La Fièvre de la Vallée du Rift est une maladie virale transmise de l’animal à l’homme, principalement lors du contact avec le sang ou les organes d’animaux infectés. Les symptômes incluent fièvre, douleurs musculaires et fatigue, mais les cas graves peuvent entraîner des complications hémorragiques mortelles.
Mpox : 6 cas détectés à Dakar, aucun décès
Concernant le Mpox, le pays a enregistré six cas confirmés depuis le 22 août 2025, tous localisés à Dakar.
Un patient est déclaré guéri, tandis que cinq autres restent sous surveillance médicale. Aucun décès n’a été signalé à ce jour.
Les autorités poursuivent la surveillance épidémiologique et appellent les citoyens à vigilance et responsabilité.
Le ministère invite les populations à respecter les mesures de prévention, à éviter les contacts à risque et à signaler immédiatement tout cas suspect aux structures sanitaires les plus proches.
SANTÉ
SÉNÉGAL – Vigilance accrue face au Mpox et à la fièvre de la vallée du Rift

Le Sénégal fait face à deux épidémies simultanées : le Mpox (variole du singe) et la fièvre de la vallée du Rift (FVR). Bien que la situation reste sous contrôle, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique appelle à une mobilisation communautaire et à une collaboration renforcée avec les agents de santé et les relais communautaires.
Appel à la vigilance et à la solidarité
Dans un communiqué, les autorités exhortent les populations à respecter strictement les mesures de prévention et à coopérer avec les structures sanitaires. Ce message a été réitéré lors de la réunion du Comité national de gestion des épidémies (CNGE), présidée par le ministre, au lendemain d’une mission de terrain à Saint-Louis.
Mpox : 5 cas confirmés, aucun décès
Depuis la confirmation du premier cas le 22 août 2025, 5 cas ont été recensés, tous dans la région de Dakar.
- 1 patient guéri
- 4 patients sous traitement au Service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann (évolution favorable)
- 52 contacts identifiés et suivis de près
- Aucun décès signalé
Fièvre de la vallée du Rift : 28 cas dont 8 décès
La situation est plus préoccupante pour la FVR, une maladie virale transmise par les moustiques ou le contact avec des animaux infectés.
- 28 cas confirmés
- 8 décès
- 90 personnes exposées identifiées, dont 4 ont développé la maladie depuis son apparition dans la région de Saint-Louis
SANTÉ
COVID 19 – Une nouvelle variante découverte

Selon un haut responsable de l’Organisation mondiale de la santé, une nouvelle variante hautement mutée du COVID dénommée BA.2.86 a été découverte dans plusieurs pays notamment en Suisse, en Afrique du Sud, ainsi qu’en Israël, au Danemark, aux États-Unis et au Royaume-Uni.
D’après » Reuters », la variante a été repérée » pour la première fois au Danemark le 24 juillet après le séquençage du virus infectant un patient risquant de tomber gravement malade ». Et c’est ainsi qu’il a été détecté » chez d’autres patients symptomatiques, lors de contrôles de routine dans les aéroports et dans des échantillons d’eaux usées dans une poignée de pays ».
Ainsi, des scientifiques ont indiqué que » même s’il était important de surveiller BA.2.86, il était peu probable qu’il provoque une vague dévastatrice de maladies graves et de décès étant donné les défenses immunitaires développées dans le monde entier à la suite de la vaccination et d’une infection antérieure ».
La responsable technique COVID-19 à l’OMS, Maria Van Kerkhove, a déclaré pour sa part que » Les chiffres sont encore faibles ». Mais la réduction de la surveillance mondiale pourrait entraîner une circulation rapide du virus…
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