Connect with us

AFRIQUE CENTRALE

RWANDA : Le président Paul Kagame s’est adressé à la nation

Publie

le

Le président rwandais Paul Kagame s’est adressé à la nation dans un discours de profondeur. Un discours où il a dressé le portrait socio-économique et politique du pays mais la situation de crise sanitaire mondiale liée à la covid-19.

À cette époque l’an dernier, nous étions réunis pour notre Umushyikirano annuel. J’ai pu vous dire que l’état de notre nation était bon et que c’était vrai. Même après cela, à la fin de l’année, je vous ai dit que 2019 avait été une bonne année pour nous et que j’espérais que 2020 serait encore meilleure. Si vous vous en souvenez bien, j’ai aussi ajouté qu’il n’est pas facile de savoir ce qui nous attend.

Quelques mois plus tard seulement, nous avons été confrontés à une pandémie mondiale, qui a sévi pendant la majeure partie de l’année.
Malgré le choc de la COVID-19 et les nombreux ajustements que nous avons dû apporter, je tiens à rassurer les Rwandais sur le fait que l’état de notre pays demeure solide. La raison est claire. Je tiens à remercier tous les Rwandais pour leur engagement, leur collaboration et leur travail acharné, dont vous avez fait preuve, ainsi que pour votre volonté d’aider à relever ce défi.
Les Rwandais ont répondu au défi, tout comme nos institutions. Nous devons nous habituer à vivre avec cette pandémie qui est toujours là et continuer à nous battre pour que nos vies continuent.

Cela était basé sur la confiance entre les citoyens et les dirigeants, à travers nos institutions. Notre histoire, notre politique mettent les citoyens au centre et s’efforcent toujours d’améliorer leurs moyens de subsistance. Nous avons vu les avantages des investissements que le Rwanda a faits. Ces mesures ont permis d’accroître la résilience naturelle de notre population et d’atténuer les répercussions négatives de la pandémie….

Le dissous intégrale :

Advertisement

Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

AFRIQUE

RD CONGO – 23 corps retrouvés à Kasumbalesa, l’insécurité inquiète

Publie

le

En République démocratique du Congo, la ville frontalière de Kasumbalesa, troisième agglomération de la province du Haut-Katanga, est secouée par une série de découvertes macabres qui accentuent le sentiment d’insécurité au sein de la population. Dans les collines dites « 7 », situées au-delà du quartier Whisky, le nombre de corps retrouvés sans vie continue d’augmenter. Selon les autorités militaires, le bilan s’élève désormais à 23 morts.

D’après le commandant de l’armée dans la région, le général Eddy Kapend, les victimes sont majoritairement des hommes : 22 hommes et une femme ont été recensés à ce stade. Il affirme que plusieurs suspects ont déjà été interpellés et promet des sanctions sévères contre les auteurs de ces crimes. Les enquêtes en cours devront toutefois établir si ces meurtres sont liés entre eux ou s’ils relèvent d’actes distincts.

L’hôtel de ville de Kasumbalesa confirme pour sa part que 17 corps ont pu être identifiés puis enterrés. Les autorités municipales précisent également qu’une femme a été retrouvée morte à près d’un kilomètre du site principal, laissant supposer une extension géographique des violences.

Selon les autorités locales, l’alerte a été donnée par un motocycliste ayant miraculeusement échappé à une tentative de meurtre. Abandonné par ses agresseurs, qui le croyaient mort, il aurait permis de révéler l’existence de ces corps. Des témoins rapportent par ailleurs que certaines victimes présentaient des traces de torture, renforçant l’horreur suscitée par ces découvertes.

Cette situation plonge les habitants de Kasumbalesa dans un climat de peur et de psychose, d’autant plus que la ville est stratégique en raison de sa proximité avec la Zambie et de son intense activité commerciale. Des organisations de la société civile montent au créneau pour dénoncer une dégradation continue de la sécurité.

Advertisement

L’ONG Justice ASBL, par la voix de son responsable Maître Thimothe Mbuya, appelle les autorités nationales et provinciales à agir rapidement. Il exhorte à l’identification des responsables et au renforcement de la protection des civils, soulignant qu’« il ne se passe pas un jour dans cette ville sans qu’un meurtre ou un grave incident de sécurité publique ne soit signalé ».

Continuer la lecture

AFRIQUE

RD CONGO – Marche de partis de la majorité pour dénoncer l’« agression rwandaise »

Publie

le

À Kinshasa, une mobilisation politique s’est tenue pour dénoncer la poursuite des violences dans l’est de la République démocratique du Congo et exiger le retrait du mouvement rebelle M23 ainsi que des forces rwandaises accusées de le soutenir. En treillis militaire, béret rouge sur la tête et drapeau national noué autour du cou, Sylvain Mutombo, leader du RDT, a conduit les militants de son parti dans les rues de la capitale, appelant à l’unité nationale face à ce qu’il qualifie d’agression étrangère.

Au cours de la marche, les manifestants ont interpellé les États-Unis, leur demandant de veiller au respect des engagements pris dans le cadre des discussions internationales. Pour Sylvain Mutombo, il s’agit de défendre la souveraineté nationale par des moyens politiques, diplomatiques et légaux afin de mettre fin aux exactions attribuées au M23 dans l’est du pays.

Parmi les participants, Micheline, serrant contre elle une effigie du chef de l’État, a exprimé un message sans ambiguïté : elle appelle le président rwandais Paul Kagame à retirer ses troupes et à laisser le Congo vivre en paix, affirmant que, malgré les épreuves, le pays restera uni.

La marche s’est achevée dans l’enceinte du Parlement par un bref rassemblement. Par la suite, un comité restreint conduit par André Mbata, secrétaire permanent de l’Union sacrée, a entamé une démarche diplomatique. Des mémorandums ont été remis successivement aux ambassades belge et américaine, ainsi qu’à la nonciature, afin de demander à la communauté internationale de traduire ses engagements en actes concrets pour faire cesser l’agression et obtenir le retrait effectif du Rwanda.

Toutefois, la mobilisation est restée limitée, marquée par l’absence de plusieurs partis de la majorité présidentielle. Dans l’opposition, la coalition Lamuka a qualifié l’initiative de « mobilisation au rabais », estimant que l’enjeu sécuritaire exigeait une réponse politique plus large et plus inclusive.

Advertisement
Continuer la lecture

AFRIQUE

RD CONGO – L’AFC/M23 annonce un retrait conditionnel d’Uvira sous pression américaine

Publie

le

Le mouvement rebelle AFC/M23 a annoncé, dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 décembre, son retrait unilatéral de la ville d’Uvira, deuxième agglomération de la province du Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo. Cette décision intervient moins d’une semaine après la prise de la ville et dans un contexte de pression diplomatique croissante exercée par les États-Unis sur le Rwanda, accusé de soutenir le groupe armé.

Dans un communiqué, l’AFC/M23 affirme que ce retrait répond à une demande américaine et s’inscrit comme un « geste de confiance » destiné à appuyer le processus de Doha engagé entre le mouvement et les autorités de Kinshasa. Le groupe conditionne toutefois son départ à plusieurs exigences, notamment la démilitarisation de la ville, la protection des populations civiles et le contrôle effectif du cessez-le-feu par le déploiement d’une force dite neutre.

Aucun calendrier précis n’a été communiqué et l’ampleur réelle du retrait reste incertaine. L’annonce ne concerne, à ce stade, que la ville d’Uvira, sans clarification sur le sort des localités environnantes, notamment Makobola et d’autres zones conquises après le 10 décembre. Par ailleurs, l’AFC/M23 exclut toute reprise immédiate de la ville par les FARDC ou les groupes Wazalendo, considérant cela comme une ligne rouge sécuritaire.

La question de la « force neutre » évoquée demeure floue. La Monusco n’est pas déployée au Sud-Kivu et le mouvement rebelle la considère comme partie prenante au conflit. De son côté, le gouvernement congolais s’est toujours opposé à l’instauration d’une zone tampon, et aucune négociation concrète n’a encore été engagée sur les mesures sécuritaires transitoires prévues par l’accord-cadre de Doha.

Cette annonce survient alors que Washington durcit le ton contre Kigali. Les autorités américaines accusent le Rwanda d’alimenter l’instabilité régionale et d’avoir violé les récents engagements de paix. Des sanctions ciblées contre des responsables rwandais sont désormais envisagées, renforçant l’incertitude autour de l’évolution du dossier sécuritaire dans l’est congolais.

Advertisement
Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +