AFRIQUE DE L’OUEST
SENEGAL : Elections législatives 2017: 50 listes enregistrées…
Que de surprises après la clôture hier, du dépôt des listes pour les élections législatives à la Direction générale des élections ! Avec 50 listes enregistrées, zoom sur les trahisons, coups bas et conflits fratricides.
« Libération » est en mesure de révéler que la Direction générale des élections (DGE) a enregistré hier, à minuit, 50 listes pour les élections législatives du 30 juillet. Si l’actualité s’est concentrée sur le clash à Mànkoo Waattu Senegaal qui s’est finalement soldée avec trois listes-groupe du PDS, groupe de Khalifa Sall et groupe de Fada-, il n’en demeure pas moins que ces listes comprennent des surprises de taille.
En effet, on dénombre une candidature indépendante portée par Mamadou Sy Tounkara, chroniqueur à la 2sTv, qui a obtenu plus de 40.000 signatures. Pour les coalitions, on retrouve celle dirigée par la présidente du Conseil départemental de Bambey, Aïda Mbodji, qui fera ainsi face à ses camarades du Parti démocratique sénégalais (PDS) pour ne pas dire Abdoulaye Wade, investi tête de liste nationale par Oumar Sarr (tête de liste à Dagana) et Cie.
Autre surprise : le bloc piloté par Aïssata Tall Sall du Mouvement Osez l’Avenir qui s’est alliée avec Bocar Sedikh Kane (ancien maire de Guédiawaye), entre autres. Concernant And Defar Sénégal, il faut souligner que si le maire de Dakar, Khalifa Sall a été investi comme tête de liste nationale, Malick Gackou (GrandParti) a été envoyé à Guédiawaye, Idrissa Seck (Rewmi) à Thiès – où il fera face au responsable libéral Mohamed Massaly et Siré Dia, Directeur général de la Poste – et Cheikh Bamba Dièye (FSD/BJ) à SaintLouis… Bamba Fall a été investi tête de liste de la même coalition à Dakar.
Il se frottera, entre autres, à Joseph Sarr (Wattu) et Maïmouna Ndoye Seck (Bennoo Bokk Yaakaar).Un choix pour le moins surprenant. N’empêche, beaucoup estiment que cette décision du Président Macky Sall est justifiée par le fait qu’Abdoulaye Diouf Sarr, ministre et maire de Yoff, a posé plusieurs actes de déloyauté (…) en plus de ne pas être un homme de consensus. Les mêmes sources renseignent que Cheikh Tidiane Gadio ne figure pas sur les listes.
L’ancien ministre des Affaires étrangères sous Wade a quitté la Convergence patriotique Kaddu Askan Wi suite à des divergences avec Abdoulaye Baldé et Moustapha Guirassy qui seront de la course tout comme Abdoul Mbaye (ACT) ou encore Ousmane Sonko (PASTEF) qui s’est allié avec Guy Marius Sagna, Madièye Mbodji… Cela dit, la liste de l’édile de Ziguinchor est renforcée par la présence de Mamour Cissé et Ndèye Khady Diop, anciens ministres sous Wade. C’est d’ailleurs Moustapha Guirassy qui a été investi par cette coalition pour diriger sa liste à Kédougou.
Quid de Bennoo Bokk Yaakaar ? Macky Sall aura verrouillé jusqu’au bout les listes transmises à la DGE hier en début de soirée par Benoît Sambou. Sans surprise pour les personnes renseignées, c’est le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne qui dirigera la liste nationale. Un choix appuyé par tous les leaders. Consulté, Moustapha Niasse, par exemple, a affirmé au Président de la République qu’à son âge, il ne pouvait plus conduire une liste et que le meilleur choix était M.Dionne.
Le leader de l’Alliance des forces de progrès (AFP) a néanmoins accepté de diriger la liste BBY à Nioro, son fief. Le député Demba Diop alias DiopSy est la tête de liste nationale de la Convergence patriotique. Pareil pour Farba Senghor avec Mbollo Wade, la coalition montée avec Pape Samba Mboup.
Au moment où le guide religieux Serigne Modou Kara est passé à l’acte avec une mouvance dont la liste nationale est dirigée par son épouse Sokhna Dieng Mbacké. Les listes seront officiellement publiées le 9 juin par arrêté du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo.
Source : Leral.net / Par Cheikh Mbacké Guissé.
AFRIQUE
MALI – Le ministère français des Affaires étrangères tire la sonnette d’alarme sur la situation
Le ministère français des Affaires étrangères a recommandé, ce vendredi 7 novembre 2025, à ses ressortissants de quitter temporairement le Mali « dès que possible », en raison d’une forte dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
Dans un communiqué publié sur son site, le Quai d’Orsay fait état d’un contexte « en nette détérioration », évoquant notamment « un blocus djihadiste qui asphyxie progressivement Bamako et plusieurs régions du pays ».
« Depuis plusieurs semaines, le contexte sécuritaire se dégrade au Mali, y compris à Bamako », précise le ministère, appelant les ressortissants français à « prévoir un départ temporaire dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles ».
Le communiqué déconseille également tout déplacement par voie terrestre, soulignant que « plusieurs routes nationales sont devenues la cible d’attaques de groupes armés terroristes ».
AFRIQUE
SÉNÉGAL – L’ancien président Macky Sall charge le nouveau régime : « Les Sénégalais sont déçus »
À l’occasion de l’installation du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR), ce jeudi 6 novembre 2025, l’ancien président Macky Sall est sorti de son silence pour adresser de vives critiques au régime en place.
Dans un discours lu par Me Sidiki Kaba, le fondateur de l’APR a dénoncé un pouvoir qu’il accuse de trahir les principes démocratiques et de faire reculer les acquis républicains obtenus, selon lui, « de haute lutte » par le peuple sénégalais.
« Nous vivons un temps nouveau dominé par l’avènement d’un type de pouvoir jamais expérimenté au Sénégal, marqué par une addiction à la violence destructrice et un déni des valeurs de l’État de droit », a fustigé l’ancien chef de l’État, estimant que « le nouveau pouvoir a déçu la majorité de nos compatriotes ».
Macky Sall affirme constater une atteinte croissante aux libertés démocratiques et une érosion des avancées institutionnelles bâties au fil des décennies. Selon lui, la République « se dérobe » et le modèle démocratique sénégalais, jadis « admiré dans le monde », s’effrite sous la conduite de ceux qu’il qualifie de « tenants d’un parti-État ».
L’ancien président dit observer avec « effarement » la multiplication de dérapages et dérives du nouveau régime.
Il prévient enfin que l’héritage qu’il affirme avoir laissé au pays ne saurait être effacé par « l’amateurisme » ou « une haine revancharde », qui, selon lui, conduisent à une paralysie et à une régression dans tous les domaines.
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Dette cachée : le FMI alerte sur une situation inédite
« On n’a jamais vu une dette cachée de cette importance en Afrique », a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal, à l’issue d’une mission de deux semaines à Dakar. Selon lui, l’ampleur de cette dette — estimée à près de sept milliards de dollars accumulés entre 2019 et 2024 sous l’administration de Macky Sall — explique la lenteur des discussions autour d’un nouvel accord de prêt.
Les négociations, entamées en août, devaient aboutir à la reprise du programme de financement du FMI suspendu depuis plusieurs mois. Mais la découverte de cette dette non déclarée complique le processus. « C’est ce qui retarde les choses », a précisé Gemayel au micro de RFI, tout en assurant que le FMI restait « pleinement engagé » à conclure un accord « dans les prochaines semaines ».
Parmi les conditions préalables exigées par l’institution, figurent la centralisation de la gestion de la dette dans un seul ministère et la publication des résultats de l’audit des arriérés. Le FMI souhaite également finaliser, avec la Banque mondiale, une analyse de viabilité pour déterminer si la dette du Sénégal reste soutenable.
En attendant, cette absence d’accord fragilise davantage la situation financière du pays. L’agence de notation Moody’s a déjà abaissé la note du Sénégal à trois reprises en un an, évoquant une trajectoire d’endettement « préoccupante ». Le ratio dette/PIB atteindrait désormais 132 %, un niveau record.
Pour le gouvernement sénégalais, il y a urgence : sans nouvel accord, l’accès aux marchés financiers internationaux restera limité, aggravant la pression sur les finances publiques et les réserves de change.
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