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SOCIÉTÉ

SENEGAL-FRANCE : Madi Seydi, une femme exceptionnelle.

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Madi Seydi est Consultante en Communication et Stratégie Politique. Femme engagée, femme de Convictions et d’ambition, nous vous présentons son parcours inspirant de femme militant, femme politique et femme de combat aussi exceptionnel que ses différentes actions. Zoom sur Madi Seydi, cette franco-sénégalaise avec une forte valeur ajoutée.

Contre l’injustice
C’est à l’âge de 14 ans, lors de son premier séjour au Sénégal, pays dont sont originaires ses parents et où ils décidèrent de rentrer s’installer, que Madi Seydi découvre la vie, les privilèges mais aussi les inégalités et les injustices. Face à cette réalité à laquelle elle refuse de se soumettre sans mot, elle décide de s’engager pour donner un peu d’elle, aider les autres et défendre ce qui alors lui semblait juste.

Son engagement associatif
Son engagement est d’abord associatif avec pour principal objectif aider les plus faibles et combattre les injustices, en somme changer le monde. Grande ambition pour la fillette de 14 ans qu’elle était, c’est deux années plus tard qu’elle s’engage au Parti Démocratique Sénégalais (PDS) aux côtés de Maître Abdoulaye Wade qui était à l’époque l’opposant numéro un au régime socialiste et qui deviendra Président de la République Sénégalaise en 2000. Des associations de défense des droits de la femme, à la protection des talibés (élèves des écoles coraniques dakaroises qui passent plus de temps à arpenter les rues pour mendier qu’à étudier), son engagement devient politique. Car pour Madi Seydi, faire entendre sa voix, participer aux débats, à la prise de décisions, passait nécessairement par l’engagement citoyen. Elle demeure d’ailleurs convaincue que ce sont ces années passées au Sénégal où elle a découvert sa culture africaine que finalement elle connaissait peu, qui ont suscité chez elle le sens du devoir et de l’engagement qui la mena à la politique.

Des études de Droit public et de Relations internationales
Bac en poche, elle revient à Paris, où elle étudie le droit public et les relations internationales. Pendant ces 6 années passées à l’Université, c’est naturellement qu’elle choisit de militer pour une université meilleure et plus compétitive au niveau européen et international. Ce sont ses premiers pas dans le syndicalisme étudiant. C’est aux côtés de l’UNI (la droite interuniversitaire) qu’elle s’engage. Et à ceux qui se disent surpris de son engagement à droite au regard de ses origines africaines, elle n’hésite pas à leur rappeler que son engagement est d’abord lié à des valeurs et à une vision de société et non pas à une exigence de se conformer aux stéréotypes qui voudraient la cantonner à « la place » à laquelle la conscience collective voire la bien-pensance l’aurait affilié. C’est dans cette continuité qu’elle prend sa carte à l’UMP en 2005 après avoir assisté au Congrès du Bourget, où le discours de Nicolas Sarkozy retentit chez elle comme un appel personnel. Cette fois, c’est en Seine-Saint-Denis qu’elle dépose ses valises, son département de cœur, celui où elle a grandi avant d’aller vivre au Sénégal. Ce département, malgré ses difficultés, son ancrage très gauche, lui plaît, pour son histoire, son identité atypique mais c’est surtout parce qu’elle aime les défis qu’elle a choisi de militer en Seine-Saint-Denis. Elle dit toujours que la politique n’est pas faite pour les enfants de cœur, c’est sans doute cela qui lui plait. Après avoir occupé des responsabilités locales puis départementales, elle cofonde en 2007, au lendemain de la victoire de Nicolas Sarkozy, le Mouvement National des Jeunes Sarkozystes. Celui-ci qui naquît en Seine-Saint-Denis et finira par avoir des antennes locales sur l’ensemble du territoire français. En 2008, elle est élue au bureau national des Jeunes de l’UMP et nommée dans la foulée porte-parole, fonction qu’elle occupera jusqu’en Août 2010. Durant deux longues et formidables années, elle sillonne la France pour assurer la pédagogie des réformes menées par les différents gouvernements Fillon.

A l’origine de la création du blog « La Gauche M’a Tuer »
En février 2011, elle participe à la création du blog « La Gauche M’a Tuer », qui à l’origine, se veut être un outil au service des jeunes afin de les éclairer sur les conséquences des politiques menées par la gauche française. Aujourd’hui, ceux sont 6000 visites par jour, et ils avancent davantage vers la consécration d’un média d’opinion, qui en l’occurrence serait le premier de droite. Parallèlement à la politique française, elle milite au Parti Démocratique Sénégalais et au Parti Libéral Sénégalais (pendant la scission du PDS) qui ont une représentation à Paris.

Un parcours militant mais aussi politique
A côté de son parcours de militante, elle trace son parcours professionnel dans la sphère politique. Après différents stages au sein d’institutions et organisations internationales en France, au Sénégal et au Québec, elle débute en qualité de chargée de mission au Ministère délégué à la Promotion de l’égalité des Chances, puis elle occupe le poste d’attachée parlementaire durant 4 années au Sénat. Passionnée par la communication en tant qu’outil au service du message politique, elle décide de reprendre des études en 2012 afin de se spécialiser dans la communication politique. Elle intègre alors le Celsa (Ecole des Hautes Etudes en sciences de l’information et de la communication). Elle devrait prochainement soutenir mon mémoire.

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Consultante en communication
Aujourd’hui, elle est consultante en stratégie et communication politique. Pendant qu’elle avance à pas assurés, elle rêve secrètement d’être parlementaire des français de l’étranger ou encore d’œuvrer dans une grande institution internationale au sein de laquelle elle fera le pont entre l’Afrique, à laquelle elle est si attachée, et la France voire l’Europe. En novembre 2013, elle intègre le Mouvement Sénégal Alternatives Afrique (SENNAF) en qualité de secrétaire générale adjointe, mouvement apolitique, réunissant des sénégalais de la Diaspora soucieux de participer activement au développement du Sénégal et de l’Afrique.

Une femme exceptionnelle
A côté de la politique, elle est de tous les combats qu’a pu connaître sa génération pour promouvoir la place des femmes dans la société. Par ailleurs, elle a co-organisé en mai 2011, la 2ème édition des rencontres « Femmes d’Exception » sous le haut marrainage de Madame Seynabou Ly M’Backé alors Ministre de l’entreprenariat féminin du Sénégal. Cette initiative avait pour but de valoriser le parcours de femmes qui ont fait le choix de l’entreprenariat. La moitié d’entre elles étaient d’origine africaine.« Une initiative mettant en lumière les parcours de femmes africaines, je me devais d’en être », lance-t-elle.

 

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JUSTICE

GUINÉE – Le président de la transition procède à une vaste nomination au sein de la Cour suprême

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Le président de la transition a procédé à une série de nominations au sein de la Cour suprême, la plus haute instance judiciaire du pays. Le décret y afférent a été lu à la télévision nationale ce dimanche 19 octobre. Il concerne notamment des magistrats du siège et du parquet, des conseillers, ainsi que des avocats généraux. Voici la liste des personnalités nommées et leurs fonctions respectives.

Siège

1. Premier Président, Monsieur Fodé Bangoura,

2. Président de la Première Chambre civile, Monsieur Yaya Boiro, précédemment Directeur du Service Documentation et Recherche de la Cour suprême,

3. Présidente de la Deuxième Chambre civile, Madame Mariama Doumbouya, précédemment Présidente de la Chambre administrative et constitutionnelle de la Cour suprême,

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4. Président de la Troisième Chambre civile, Monsieur Abdoulaye Conté, précédemment Premier Président de la Cour d’appel de Conakry,

5. Président de la Quatrième Chambre civile, commerciale et sociale, Monsieur Ibrahima Sory 1 Tounkara, précédemment Premier Président de la Cour d’appel de Kankan,

6. Président de la Chambre administrative et constitutionnelle, Madame Makoya Kamara, précédemment Conseillère à la Cour suprême,

7. Président de la Première Chambre pénale, Monsieur Saïdou Diallo,

8. Présidente de la Deuxième Chambre pénale, Madame Fatou Bangoura, précédemment Présidente de la Chambre à la Cour d’appel de Conakry,

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Conseillères et conseillers

Monsieur M’fa Ousmane Touré,

Monsieur Mamadouba Keïta,

Madame Mariam Baldé,

Monsieur Ibrahima Camara,

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Monsieur Mamadou Alpha Thiam,

Monsieur Ibrahima Damang,

Madame Djalikatou Fofana,

Monsieur Djeïla Barry,

Madame Hawa Daro Kourouman,

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Madame Madeleine Grovogui,

Monsieur Mohamed Cissé,

Monsieur Mohamed Lamine Camara,

Monsieur Abdourahmane Sylla,

Madame Néné Ousmane Diallo,

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Monsieur Amadou Kindy Baldé, précédemment Président de la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Kankan,

Madame Djénabou Dongol Diallo, précédemment Inspectrice des services judiciaires,

Monsieur Mohamed Sylla, précédemment Directeur national des affaires criminelles et des grâces,

Madame Fatou Touré, précédemment Conseillère à la Cour d’appel de Conakry,

Madame Adama Sylla, précédemment Conseillère à la Cour d’appel de Conakry,

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Conseillers Maître

Monsieur Mohamed Check Keïta,

Monsieur Amadou Yéro Bah, précédemment Président de la Chambre des Comptes de l’État à la Cour des Comptes,

Monsieur Sékou Amadou Fofana, précédemment Président de la Chambre à la Cour des Comptes,

Monsieur Mouctar Bah, précédemment Président de la Chambre de Discipline budgétaire et financière,

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Monsieur Mamadou Falilou Diallo, Conseiller référendaire,

Monsieur Djanka Keita, précédemment Auditeur à la Cour suprême,

Parquet Général

Procureur général, Monsieur Sidi Souleymane Diaye, précédemment Avocat général, près de la Cour suprême,

Premier Avocat général, Monsieur Sidi Kanté, précédemment Avocat général, près de la Cour suprême,

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Deuxième Avocat général, Monsieur Mahamadou Dian Bora Diallo, précédemment Procureur général, près de la Cour d’appel de Kankan

Avocats généraux

Monsieur Ibrahima Sory Yansané, précédemment Président de la Deuxième Chambre pénale de la Cour suprême,

Monsieur Soriba Manet,

Madame Hawa Diallo,

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Madame Hadja Aissatou Cherif Diallo,

Monsieur Mohamed Lamine Diallo, précédemment Avocat général, près de la Cour d’appel de Conakry,

Madame Aissatou Siradjo Bah, précédemment Avocate générale, près de la Cour d’appel de Conakry,

Monsieur Ousmane Sané, précédemment, Avocat général, près de la Cour d’appel de Conakry,

Secrétaire général, Monsieur Hassan Diallo,

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Directeur du service de documentation d’études et de recherches, Monsieur André Safela Léno, précédemment Président de la Chambre à la Cour suprême,

Directeur adjoint du service de documentation d’études et de recherches, Monsieur Bademba Barry, précédemment, Directeur du fonds d’aide juridictionnelle,

Membres

Madame Rouguiatou Barry, précédemment, conseillère à la Cour suprême,

Madame Joséphine Sylla, précédemment, conseillère à la Cour suprême,

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Chef du greffe: Monsieur Akoye Goyepogui, précédemment greffier à la Cour suprême.

Source : guinee7

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ENVIRONNEMENT

INDONÉSIE – Séisme de magnitude 6,5 en Papouasie : aucune victime signalée

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Un séisme de magnitude 6,5 a frappé ce jeudi 16 octobre 2025 la province de Papouasie, à l’est de l’Indonésie, selon un rapport publié par l’Institut américain de géophysique (USGS).

L’événement s’est produit à 14h48 heure locale (05h48 GMT), avec un épicentre situé à environ 200 kilomètres de la ville de Jayapura, à une profondeur de 35 kilomètres, a précisé l’organisme américain.

Pour l’heure, aucune victime ni dégât majeur n’a été signalé, et aucune alerte au tsunami n’a été déclenchée par les autorités indonésiennes.

L’Indonésie, qui repose sur la ceinture de feu du Pacifique, demeure l’une des régions les plus exposées au monde aux séismes et éruptions volcaniques. Cette zone concentre une forte activité tectonique, à l’origine de fréquents tremblements de terre dans l’archipel.

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JUSTICE

SÉNÉGAL – Aliou Sall placé en garde à vue dans une enquête pour blanchiment de capitaux

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Nouvelle arrestation dans l’entourage de l’ancien président Macky Sall (2012-2024).
Son frère cadet, Aliou Sall, ainsi que son épouse, ont été placés en garde à vue le jeudi 9 octobre au soir, dans le cadre d’une enquête ouverte par le pool judiciaire et financier sur de possibles faits de blanchiment de capitaux.

L’affaire trouve son origine dans un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), qui a signalé des mouvements d’argent jugés suspects.
Ces flux financiers, liés à des opérations foncières, ont conduit le parquet financier à ouvrir une information judiciaire pour déterminer leur provenance et leur nature.

Selon les précisions de son avocat, contacté par RFI, les enquêteurs s’intéressent notamment à un virement de 240 millions de francs CFA enregistré sur le compte d’une société immobilière appartenant à Aliou Sall, ancien maire de Guédiawaye. Ce dernier a été interrogé sur l’origine de ces fonds, jugés « non justifiés » par la Centif.

Une série de convocations autour de l’ancien chef de l’État

L’interpellation d’Aliou Sall intervient dans un contexte de multiplication des poursuites visant l’entourage de l’ancien président.
La Centif a récemment transmis une quarantaine de dossiers au parquet financier, entraînant une vague de convocations et d’auditions.

Parmi les personnes citées figure Amadou Sall, fils de l’ancien chef d’État, soupçonné d’être impliqué dans des flux financiers irréguliers au sein de sociétés proches du cercle familial.
Autre nom évoqué : Madiambal Diagne, patron de presse et conseiller de Macky Sall, actuellement visé par un mandat d’arrêt international. La justice sénégalaise souhaite l’entendre dans une affaire de rétrocommission estimée à plus de 32 millions d’euros.

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