BREAKING NEWS
SÉNÉGAL – La série «Rebelles : Un combat pour l’unité» se plie à la censure
La censure atteint des sommets au Sénégal. Ce samedi 17 septembre 2022, c’était le préfet, qui par une loi toute souveraine, décidait « unilatéralement » de l’annulation d’un concert devant un public de moins de 300 personnes. Ce mercredi 21 septembre 2022, c’est au tour de la Direction de la Cinématographie, l’équivalent au Sénégal du CSA en France, d’annuler la diffusion de la série télévisée « Rebelles » par la société de production Marodi TV. Demain, ça sera au tour de quelle instance d’entrer en scène. La question reste posée.
« Rebelles » fait trembler la Direction de la Cinématographie, au Sénégal. C’est le branle-bas. Les instances, comme des vers de terre sur lesquels on vient de verser de l’acide, s’agitent dans tous les sens. La première diffusion de « Rebelles » devrait avoir lieu ce mercredi 21 septembre 2022. Mais, par la suite d’une « mise en demeure » de la Direction de la Cinématographie d’arrêter le tournage et de retirer la bande-annonce de sa chaîne Youtube, la chaîne de diffusion Marodi TV a été contrainte à déprogrammer la série tant attendue par les sénégalais. Une décision incompréhensible qui n’en finit pas de faire réagir les internautes.
Le Sénégal ne finit pas de tomber bas selon certains internautes déçus de cette décision inattendue. Une internaute sur la page Facebook de Marodi TV lâche : « Je ne suis pas du tout surprise. La série rebelles dénonce l’injustice, la corruption au sein des gouvernements africains spécialement l’Afrique de l’ouest lors de la bande d’annonce de cette série je me suis posé beaucoups de questions ». Un autre balaie cette vision et avance : « Vous savez très bien que ça n’allait pas passer bande de con. Ils ont raison, cela peut porter atteinte à la stabilité de ce pays. Vous ne mesurez même pas vos actes, vous êtes juste motivé par le profit du projet. Pour un sénégalais conscient de ce que cette guerre a causé, il ne va jamais cautionner une telle série. Vous faites exprès d’utiliser des noms Diola, de la casamance… et vous pensez que ça allait passer tranquillement. Vous avez vraiment du culot de penser que vous pouvez traiter un sujet aussi sensible de la sorte ». Les avis divergent. Mais la grande majorité des commentaires sont déçus et ne comprennent pas cette décision de la Direction de la Cinématographie.
Tout était prêt, estime Marodi TV. Sur la page Youtube de la chaîne de production, nous avons été abreuvés de quelques séquences inédites. De la lecture qu’ils nous a été donnée de faire, c’est un beau film. Un des plus beaux en termes de contenus, d’images et de castings. Rebelles est un film didactique, car inspiré des faits réels quand bien même le sujet soit sensible. N’est-ce pas là l’essence même du cinéma moderne ? Rebelles est un film qui puise autant des faits divers qu’à l’imagination. Il se présente comme une série en plusieurs épisodes baignant dans le réalisme et la fiction. Un homme se roule dans la boue sur fond de bruit de chasse d’eau. Il s’agit de dire l’histoire du pays à la génération naissante. Nous sommes en Casamance. Les rebelles indépendantistes et l’armée régulière se livrent une guerre sur fond d’intérêts impérialistes. Un homme politique, nouvellement promu débarque au cabinet présidentiel, affiche ses ambitions. De fil en aiguille, il va se retrouver au cœur d’un complot d’État.
Cette décision, un pied de nez à la démocratie
Cette avalanche de censure est sans précédent au Sénégal. Un pays qui s’est progressivement posé dans une sous-région en proie à des instabilités chroniques débouchant sur des censures. Qu’est-ce qui a bien motivé cette décision ? Le PDG de la société de production Marodi, Serigne Massamba Ndour, évoque qu’on lui avait notifié que cette série présentait : « des risques de troubles à l’ordre public », sans pour autant lui signifier si : « c’est le titre, c’est le contenu, c’est telle phrase ».
BREAKING NEWS
NIGER – Un pilote humanitaire américain enlevé à Niamey en plein centre-ville
Un ressortissant américain a été enlevé dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 octobre 2025 à Niamey, capitale du Niger. Selon les informations de RFI, la victime se nomme Kevin Rideout, 48 ans, pilote civil et travailleur humanitaire au sein de l’organisation chrétienne évangélique internationale Serving In Mission (SIM), active dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.
D’après les premiers éléments de l’enquête, trois hommes armés ont pénétré dans sa résidence située dans le quartier Château 1, à proximité de l’hôtel Bravia, en plein centre de Niamey. Une attaque particulièrement audacieuse dans une zone réputée sécurisée, abritant des bureaux d’organisations internationales et située à quelques centaines de mètres du palais présidentiel.
Aucune revendication n’a encore été formulée, mais les forces de sécurité nigériennes ont immédiatement été déployées pour tenter de retrouver la trace de l’otage et de ses ravisseurs.
Ce rapt relance les inquiétudes sur la sécurité des ressortissants étrangers au Niger, où les enlèvements se multiplient dans certaines zones du pays. Entre janvier et avril de cette année, une Autrichienne, une Suisso-Nigérienne et cinq travailleurs indiens ont été enlevés respectivement à Agadez et dans la région de Tillabéri, à l’ouest du pays.
Cependant, il s’agit du premier enlèvement d’un étranger à Niamey depuis 2011. À l’époque, deux jeunes Français avaient été capturés dans le restaurant Le Toulousain par un commando d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Leur tentative de libération par les forces spéciales françaises s’était soldée par leur mort.
A LA UNE
AFRIQUE DU SUD – Le principal parti de l’opposition a lancé sa campagne
Ce samedi 17 Février à Pretoria en Afrique du Sud, le principal parti de l’opposition, l’Alliance Démocratique (DA), a lancé sa campagne électorale. Sept points sont annoncés par le chef du parti, John Steenhuisen, pour sauver le pays.
Ce samedi 17 Février, les partisans de John Steenhuisen étaient nombreux sur la pelouse des Unions buildings située près du siège du gouvernement. L’opposant John Steenhuisen en a profité pour présenter son programme en sept points pour « sauver l’Afrique du Sud ».
Devant une foule immense, John Steenhuisen a parlé des maux qui étouffent l’économie sud-africaine et qui ont provoqué une crise sociale. Il a également déclaré que son parti Alliance démocratique s’engage à réduire les taux de criminalité. Son ambition est de créer deux millions d’emplois, de mettre fin aux coupures intempestives de l’électricité qui paralysent le pays et de mettre en place un climat de cohésion sociale. Le plan détaillé de l’alliance Démocratiquei vise à apporter des solutions concrètes aux grands défis auxquels est confrontée l’Afrique du Sud.
John Steenhuisen a aussi mis l’accent sur la lutte contre la corruption. Il a appelé aux populations de voter pour le parti Alliance démocratique pour éradiquer la corruption qui a ruiné le parti au pouvoir depuis 30 ans.
Un message fort dans un lieu mythique qu’est les Unions buildings, siège du gouvernement de l’ANC (Congrès National Africain), parti au pouvoir depuis trois décennies.
C’est dans une ambiance festive avec le groupe “Les Confretis » que s’est terminée le meeting. Les leaders et alliés du parti démocratique ont rejoint John Steenhuisen sur la scène pour une photo de famille.
La date officielle des élections n’est pas encore annoncée mais l’alliance Démocratique est déterminée à faire entendre sa voix en ces périodes pré-électorales.
A LA UNE
SÉNÉGAL – Thione Niang “Je n’ai pas de programme, j’ai une vision”
L’entrepreneur social Thione Niang est candidat à l’élection de février 2024. Dans cette interview exclusive, il nous dévoile sa vision, ses projets notamment, “Give One project”, “JeufZone” qui englobe un volet agricole, de formation mais aussi d’autonomisation des femmes.
Ce fut l’occasion pour l’entrepreneur social, de revenir sur ses débuts, sur le processus de retour dans son pays d’origine, le Sénégal. Il a abordé la question politique : son engagement dans le ring politique tout en donnant son avis sur le paysage politique sénégalais.
La politique africaine est un autre volet abordé dans cette interview. L’urgence de l’industrialisation du continent, l’urgence d’aider la jeunesse africaine afin qu’elle ait les mêmes opportunités de développement que les autres jeunes du monde, lui tient à cœur.
Sur la question de l’école africaine, Thione Niang propose une refonte de celle-çi en commençant par un changement de paradigme et surtout du contenu des enseignements. Selon lui, il faut revenir sur nos fondamentaux à savoir nos propres modèles de représentations identitaires notamment Cheikh Anta Diop ou encore Nkrumah.
Thione Niang, nous a également parlé de vision, sa vision et non un programme, pour donner à chaque sénégalais ce qu’il mérite aussi bien sur le plan de l’éducation, la santé, mais aussi sur le développement des infrastructures, qui selon lui, passe forcément et d’abord par l’autosuffisance alimentaire d’où son retour vers la terre pour un progrès agricole affirmé.
Il a fini par lancer un message fort à l’ensemble des sénégalais.
La suite de l’interview sur ce lien :


-
CULTURE2 mois .GUINÉE – Azaya, comme un cri de conquête, à l’Arena
-
Tech2 mois .L’Annuaire Africain : la digitalisation et la créativité au service de l’entrepreneuriat africain
-
CULTURE2 mois .SÉNÉGAL – “Mémoires mélancoliques” ou de la tragique nécessité de la poésie de Mansor Diop
-
EUROPE3 mois .FRANCE – Histoire et mémoire : Paris rend trois crânes Malgaches
-
AFRIQUE2 mois .MADAGASCAR/COMORES – Les diasporas et forces vives de l’océan indien appellent à une transition démocratique exemplaire
-
ASIE3 mois .AFGHANISTAN – Plus de 1400 Victimes dans le Séisme de Magnitude 6
-
CULTURE2 mois .CÔTE D’IVOIRE – La cheffe Sonia Marty Sokouri brille à la Private Chef World Cup 2025
-
ECONOMIE3 mois .MADAGASCAR – Polémique autour de la réforme de la loi sur les grands investissements miniers


