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POLITIQUE

SÉNÉGAL : Quelles sont les clauses de l’immunité parlementaire ?

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Alors que le champ politico-judiciaire au Sénégal est plus qu’agité. Le peuple sénégalais se retrouve face à une histoire inédite impliquant le député Ousmane Sonko, leader du Pastef. L’homme politique est accusé par Adji Sarr, une masseur du salon “Sweet Beauté”, d’agressions sexuelles répétées avec armes. Jeudi 11 février, après des heures de concertation, l’Assemblée nationale est favorable pour une levée de l’immunité parlementaire de l’opposant numéro UN du pouvoir en place, celui du président Macky Sall. Cet adversaire de taille qui était arrivé en troisième position lors de l’élection présidentielle de 2011, crie au complot. Selon, tout ceci n’est qu’une machination étatique pour son élimination politique du ring électoral de 2024. Alors que disent les textes sur l’immunité parlementaire selon le règlement intérieur de l’Hémicycle ?

Article 51 : Aucun député ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions. Le député est couvert par l’immunité à compter du début de son mandat qui prend effet dès la proclamation des résultats de l’élection législative par le Conseil constitutionnel.

Aucun député ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté en matière criminelle ou correctionnelle qu’avec l’autorisation de l’Assemblée.

Le député pris en flagrant délit ou en fuite, après la commission des faits délictueux, peut être arrêté, poursuivi et emprisonné sans l’autorisation du Bureau de l’Assemblée nationale. Aucun député ne peut, hors session, être arrêté qu’avec l’autorisation du Bureau de l’Assemblée nationale, sauf en cas de flagrant délit tel que prévu par l’alinéa précédent ou de condamnation pénale définitive.

La poursuite d’un député ou sa détention du fait de cette poursuite est suspendue si l’Assemblée le requiert. Le député qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des députés de l’Assemblée nationale sur demande du Ministre de la Justice.

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AFRIQUE

GUINÉE ÉQUATORIALE – Teodoro Nguema Obiang s’en prend à la France après la distinction d’un opposant

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Le vice-président de la Guinée équatoriale, Teodoro Nguema Obiang Mangue, a vivement réagi sur le réseau social X après la nomination de l’opposant Alfredo Okenve au prix franco-allemand des droits de l’homme, décerné le samedi 18 octobre 2025 par les ministères des Affaires étrangères des deux pays.

Militant connu pour son engagement contre la corruption et les violations des droits humains dans son pays, Alfredo Okenve vit en exil en Espagne depuis plusieurs années. Fondateur de l’ONG CEID Guinée équatoriale, il est considéré par le régime de Malabo comme un « traître » et un déstabilisateur.

Dans sa réaction, Teodoro Nguema Obiang a accusé la France de « récompenser les instigateurs de haine », tout en dénonçant ce qu’il appelle une « politique de harcèlement systématique » visant à affaiblir la Guinée équatoriale. Selon lui, cette distinction n’est qu’un nouvel épisode d’une stratégie occidentale de « déstabilisation politique ».

Cette polémique intervient dans un contexte diplomatique tendu entre Paris et Malabo. Depuis l’affaire dite des biens mal acquis, au cours de laquelle un immeuble parisien estimé à 100 millions d’euros appartenant à Teodoro Nguema Obiang a été saisi, les relations entre la Guinée équatoriale et la France se sont considérablement dégradées.

Le fils du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo reste également poursuivi pour corruption et blanchiment d’argent dans plusieurs pays, notamment aux États-Unis, au Brésil et en Afrique du Sud, où des biens lui appartenant ont été confisqués.

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Tensions et interdictions à la veille de la présidentielle

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À quelques jours du scrutin présidentiel, la Côte d’Ivoire traverse un climat politique particulièrement tendu. Le gouvernement a annoncé l’interdiction de tout rassemblement politique en dehors du cadre électoral pour une durée de deux mois, une mesure justifiée par la volonté d’éviter les troubles à l’ordre public.

Cette décision intervient alors que le président Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, brigue un quatrième mandat. Sa candidature divise profondément la classe politique et la société civile. Pour certains opposants, elle contrevient à l’esprit de la Constitution, tandis que le gouvernement affirme que la légalité a été respectée et que le peuple doit trancher dans les urnes.

Selon le porte-parole adjoint du gouvernement, Mamadou Touré, cette interdiction vise à “préserver la stabilité nationale et garantir un processus électoral apaisé”. Toutefois, la mesure suscite des inquiétudes sur la liberté d’expression et de manifestation, notamment après une série de heurts ayant fait trois morts et conduit à plus de cinquante condamnations à des peines de prison.

Pendant que le pays se prépare à voter, un autre débat refait surface : celui du développement de Yamoussoukro, capitale politique depuis 1983. La ville, symbole du rêve moderniste de Félix Houphouët-Boigny, peine encore à s’imposer comme véritable centre administratif. Des projets de modernisation, dont une zone industrielle et une future ligne ferroviaire rapide vers Abidjan, nourrissent l’espoir d’une relance économique.

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AFRIQUE

SOUDAN – Une attaque de drone vise l’aéroport de Khartoum à la veille de sa réouverture

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À seulement vingt-quatre heures de sa réouverture officielle, l’aéroport international de Khartoum a été visé tôt ce mardi 21 octobre 2025 par une attaque de drone, ont annoncé les autorités soudanaises.

Selon des informations rapportées par l’Agence France-Presse, plusieurs drones ont été observés dans le ciel au-dessus du centre et du sud de la capitale peu avant l’assaut, survenu entre 4h00 et 6h00, heure locale.

Cette attaque intervient alors que le gouvernement s’apprêtait à rouvrir cet aéroport stratégique, fermé depuis avril 2023 à la suite du déclenchement des violents affrontements entre l’armée régulière et les Forces de soutien rapide (FSR).

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