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CÔTE D'IVOIRE

AFRIQUE : Cedeao : Cour de justice, le ghanéen Asante et l’ivoirien Ouattara réélus président et vice-président

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Le président de la Cour de justice de la CEDEAO, le juge ghanéen Edward Asante, a été réélu pour un deuxième mandat de deux ans par une équipe de cinq juges de la Cour. Au même moment, le vice-président de cette Cour, l’ivoirien Gberi-be Ouattara, a également été réélu pour un nouveau mandat de deux ans. Par Koaci

Réagissant à sa réélection et d’après l’agence de presse nigériane NAN, le juge Asante a félicité ses collègues pour la confiance qu’ils lui ont témoigné. Le président réélu de la Cour de justice de la CEDEAO s’est engagé à utiliser le second terme pour améliorer encore le fonctionnement de la Cour et l’exécution de son mandat.

Asante a déclaré que l’honneur qui lui a été fait ainsi qu’à son pays, le Ghana, montre que ses collègues « approuvent la trajectoire vers laquelle nous conduisons collectivement la Cour ».

Les cinq juges de la Cour de la CEDEAO sont le président d’Edward Asante (Ghana), le vice-président de Gberi-be Ouattara (Côte d’Ivoire), Dupe Atoki (Nigéria), Keiukura Bangura (Sierra Leone) et Januaria Costa (Cap-Vert).

Mission et compétences

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La Cour de justice de la CEDEAO est le principal organe judiciaire de la Communauté. Elle a été créée par un protocole signé en 1991 et mise en place en 1993. Cette institution régionale a pour rôle majeur d’assurer le respect du droit et des principes d’équité dans l’interprétation et l’application des dispositions du Traité révisé ainsi que d’autres instruments juridiques subsidiaires adoptés par la Communauté.

La Cour de Justice de la CEDEAO connait des différends dont elle est saisie par les Etats dans l’interprétation des dispositions du Traité révisé. En outre, elle peut émettre un avis consultatif sur des questions juridiques, lorsqu’elle en est saisie par le Conseil des ministres de la CEDEAO. Elle est également compétente pour se prononcer sur les violations des principes fondamentaux des droits de l’homme.

Source : Coach / Par Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Jean-Louis Billon, Simone Gbagbo et Ouattara en pleine bataille électorale

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La campagne électorale bat son plein en Côte d’Ivoire, marquée par une effervescence de meetings, de caravanes et de rencontres ciblées. Jean-Louis Billon, candidat déclaré, a donné le coup d’envoi de sa campagne dans la commune populaire de Koumassi avant de rallier Marcory, autre bastion abidjanais dirigé par Aby Raoul, maire issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA).

Pour Billon, le défi majeur reste de rallier à sa cause les militants de son parti d’origine, le PDCI, qui n’a pas encore pris position depuis l’invalidation de la candidature de son président, Tidjane Thiam. « La première bataille se joue à l’intérieur même de sa famille politique », confie un proche du candidat, qui assure toutefois que des discussions en coulisses se poursuivent pour obtenir un soutien implicite.

Dans le même élan, Ahoua Don Mello, désormais candidat indépendant après son exclusion du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, mène lui aussi une campagne active. Après une rencontre à Cocody, il a pris la route de Bouaké, au centre du pays. Bien qu’il ne bénéficie d’aucun appui officiel du PPA-CI, il mise sur un discours centré sur la souveraineté économique nationale, qu’il compte porter « dans les grandes villes comme dans les plus petits villages ».

L’ex-première dame, Simone Ehivet Gbagbo, s’apprête pour sa part à se rendre à Bouaflé, au cœur de la région cacaoyère. Elle souhaite y rencontrer les producteurs locaux, dans le but de valoriser un pilier central de son programme : la transformation sur place des produits agricoles, pour créer de la richesse et des emplois.

Autre figure féminine de ce scrutin, Henriette Lagou tiendra un grand rassemblement le 13 octobre à Daoukro, fief historique du PDCI. Son message principal : « la paix et la cohésion sociale », deux valeurs qu’elle place au centre de son engagement.

Pendant ce temps, le président sortant, Alassane Ouattara, poursuit lui aussi sa campagne. Il est attendu le 11 octobre à Daloa, dans le centre-ouest. Son entourage fait de la mobilisation un enjeu crucial. « Offrir seulement 50 % des voix à Alassane Ouattara serait un échec », a déclaré Ibrahim Cissé Bacongo, secrétaire exécutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). « Nous visons au minimum 75 % », a-t-il ajouté, fixant ainsi un objectif ambitieux pour le parti au pouvoir.

Cette campagne se déroule dans un climat tendu. Le rejet des candidatures de Tidjane Thiam et de Laurent Gbagbo par le Conseil constitutionnel début septembre continue de faire des vagues. Leurs partis avaient annoncé une marche de protestation ce samedi, mais celle-ci vient d’être interdite. Le préfet du département d’Abidjan a publié un arrêté rappelant qu’« aucune manifestation n’a été déclarée pour le 11 octobre », invoquant la nécessité de préserver l’ordre public durant la période électorale.

Du côté du Front commun, la réaction officielle se fait encore attendre, mais un cadre du PDCI, contacté hors micro, exprime sa « vive indignation » et assure que les militants restent « résolus et mobilisés ».

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Pas de retour dans la course à l’élection présidentielle pour Gbagbo et Tidjane Thiam

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Les espoirs de Laurent Gbagbo, président du PPA-CI, et de Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, de réintégrer le processus électoral ivoirien viennent d’être anéantis. Les Nations Unies ont rejeté leurs demandes de mesures provisoires visant à leur permettre de participer à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025.

Le 16 septembre dernier, les avocats des deux leaders avaient saisi le Comité des droits de l’homme de l’ONU, invoquant le Protocole facultatif relatif au Pacte international sur les droits civils et politiques. Ils demandaient que leurs clients soient rétablis dans leurs droits électoraux, après leur exclusion par le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire.

Mais l’ONU a confirmé son refus.
Dans le cas du président du PDCI-RDA, le Comité avait déjà répondu à ses premières requêtes les 8 et 29 juillet 2025, estimant qu’aucun élément nouveau ne justifiait une révision de sa position. L’organisation a donc rejeté la nouvelle demande, tout en accordant à la Côte d’Ivoire un délai jusqu’au 8 janvier 2026 pour présenter ses observations — soit bien après la tenue du scrutin.

Concernant Laurent Gbagbo, la réponse négative du Comité avait été notifiée les 20 et 26 août 2025. L’État ivoirien dispose, dans ce dossier, d’un délai jusqu’au 20 février 2026 pour soumettre ses observations. Comme Tidjane Thiam, l’ancien président ne pourra donc pas participer à la prochaine élection présidentielle.

L’ONU précise n’avoir pris aucune décision sur la recevabilité ni sur le fond des allégations, se limitant pour l’instant à une demande d’observations de la part de l’État ivoirien.

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Ainsi, la course à la magistrature suprême se jouera sans les deux figures historiques, et opposera notamment le président sortant Alassane Ouattara, Dr Ahoua Don Mello, Simone Gbagbo, Jean-Louis Billon et Henriette Lagou.

Source : Afriquesur7

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Deux cadres du PPA-CI écroués, l’opposition dénonce une répression

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À moins d’un mois de la présidentielle du 25 octobre 2025, le climat politique en Côte d’Ivoire s’alourdit. Deux responsables du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), Blaise Lasm et Nestor Dahi, ont été déférés ce lundi 30 septembre au Pôle pénitentiaire d’Abidjan et placés sous mandat de dépôt.

Des accusations lourdes

Selon le parquet, les deux cadres sont poursuivis pour « atteinte à la sûreté de l’État », « provocation à l’insurrection », « troubles à l’ordre public » et « inobservation de la décision du Conseil constitutionnel ». Ces charges s’appuieraient sur une vidéo tournée lors d’une réunion politique à Yopougon, animée par Nestor Dahi.

La défense rejette ces accusations. Me Roselyne Serikpa dénonce une procédure sans fondement :

« Mon client n’a jamais appelé à l’insurrection. Il faisait son travail de mobilisation politique. Ce que la justice lui reproche, c’est de s’opposer à un quatrième mandat du Président Ouattara. »

Le PPA-CI dénonce une répression ciblée

Dans un communiqué, le parti de Laurent Gbagbo qualifie cette incarcération de décision « arbitraire et injuste », et accuse le régime d’étouffer les voix dissidentes. Le PPA-CI appelle ses militants à rester mobilisés et vigilants face aux « dérives antidémocratiques » du pouvoir.

Harcèlement et surveillance

La tension a encore monté d’un cran lorsque des policiers ont été surpris en train de filmer clandestinement le siège du PPA-CI. Une manœuvre perçue par les responsables comme un acte d’intimidation. Justin Koné Katinan et Damana Pickass ont interpellé les agents sur place, dénonçant un climat de harcèlement politique.

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Un bras de fer à haut risque

Ces arrestations surviennent dans un contexte déjà tendu : d’autres responsables du PPA-CI ont été convoqués récemment par le procureur, avec la menace d’arrestations pour tout « mouvement suspect ».

Pour l’opposition, cette stratégie vise à affaiblir le camp Gbagbo à l’approche d’un scrutin marqué par la candidature controversée d’Alassane Ouattara pour un quatrième mandat.

Au-delà de la procédure judiciaire, l’affaire Lasm et Dahi pourrait devenir le symbole du bras de fer entre le pouvoir et l’opposition dans la lutte pour le contrôle de l’espace politique ivoirien.

Source : afrik.com

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