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CULTURE

AFRIQUE : Journée internationale de l’écrivain africain

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Cette journée est une occasion de faire sans complaisance,le diagnostic des maux qui rongent le milieu littéraire et vous invite tous à vous y pencher pour des remèdes salvateurs. Le mal ne se situe pas dans le taux croissant d’oeuvres parues, ni dans le nombre d’écrivains qui va crescendo, encore moins dans l’apparition successive d’icônes qui ont marqué les grandes pages de la littérature africaine et mondiale. Le mal se situe dans la littérature africaine qui titube à tous les niveaux. Par CN Ahmada

Les oeuvres littéraires sont laissées en rade au profit des autres créations artistiques.On préfère les meetings aux cérémonies de dédicaces. Les visas plus difficilement octroyés chez les écrivains que chez d’autres artistes. Une subvention qui fait de plus en plus défaut à côté de la montée du prix du livre. Où sont les bibliothèques dans les écoles? Dans un tel contexte comment faire aimer le savoir à travers les livres? Les choses ne doivent pas être gérées par un cercle restreint qui ne veut pas céder la place aux jeunes. Une alternance générationnelle est souhaitable car le talent foisonne.

Nous devons bâtir dès à présent notre devenir par le sang neuf de la jeunesse pour ne pas nous laisser surprendre par un futur qui avance à grand pas . Le « yama nekh » doit être banni au profit des compétences. Nous interpelons les associations des écrivains qui doivent oeuvrer inlassablement pour le rayonnement du livre partagé par et pour tous.Il y a peu de prix littéraires octroyés. Il est rare de voir dans nos médias des émissions consacrées au livre, aucune politique pour encourager les jeunes dans l’écriture et pourtant le talent est là.On note d’autres observations sur la carence accrue des comités de lectures des maisons d’éditions. On se demande s’il y a des relectures pour s’assurer qu’il n’ y a pas d ‘erreurs car on en trouve à la pelle dans certains livres: fautes de l’auteur et surtout celles des maisons d’édition. Certaines maisons d’édition font de certaines œuvres leur fleuron mais les droits d’auteur sur les traductions tombent difficilement. 《Une si longue lettre》en est une parfaite illustration. Ce livre n’arrive même pas à être protégé. Il est reproduit chaque année en une centaine de livres de manière frauduleuse, au détriment des ayants droits, idem pour de nombreux autres livres. La version numérique abaisse le taux de ventes. Sommes-nous informatiquement armés pour lutter contre cette forme de piraterie ?

Les maisons d’édition doivent respecter les contrats d’engagement. Mériter la confiance des écrivains. Faire la promotion du produit qui leur est confié, car c’est une clause importante du contrat mais souvent foulée au pied.C’est à nous d’en trouver urgemment les solutions avant que le mal ne devienne une sérieuse gangrène .Il faudrait que le ministre de la culture s’implique efficacement. Les foires du livre doivent se multiplier, les prix littéraires de même.Les foires du livre ne doivent pas être des occasions de tourismes pour certaines autorités qui n’y vont ,non pas pour la promotion du livre ,pour eux mêmes. Il faut qu’on revoie le critère de sélection de ceux qui doivent y aller. Sur quelle base les selectionne-t-on ? Pourquoi les mêmes têtes ? Pourquoi un manque d’informations criard pour la sélection du prix du chef de l’État des lettres et de beaucoup d’événements littéraires comme cette journée de l’écrivain ? Il faut subventionner les ouvrages afin qu’ils soient accessibles. Bâtissons dès à présent notre devenir avec le sang neuf de la jeunesse et ne nous laissons pas surprendre. Les médias doivent jouer leur partition en promouvant les ouvrages.Les écrivains doivent s’armer de rigueur afin de produire des œuvres de qualité.

Rien ne sert de courir, il faut partir à point. La quantité n’est pas importante mais la qualité, des ouvrages qui vont transcender l’espace et le temps.

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Nos pieuses pensées à tous ces écrivains africains et adeptes des lettres dont les voix se sont tues après nous avoir ouvert la brèche.Hommage à Al Farùq récemment parti au royaume céleste ! Que Dieu les accueille au Paradis. Amiine ! A ceux qui sont encore là, longue longue vie et pleins de succès. Vive le Livre !

Par CN Ahmada

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CULTURE

SÉNÉGAL – Hervé Samb : l’ambassadeur du Jazz Sabar sur la scène internationale

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Originaire de Rufisque, Hervé Samb s’est affirmé comme l’une des figures majeures du jazz sénégalais contemporain. Guitariste hors pair, compositeur et arrangeur audacieux, il se distingue par une créativité qui lui a ouvert les portes des scènes internationales. Très tôt, son talent éclate : à seulement 15 ans, il clôt l’édition 1993 du Festival de Jazz de Saint-Louis, succédant à des légendes comme McCoy Tyner et Jack DeJohnette, annonçant une carrière d’exception.

Au fil des ans, Samb a collaboré avec certains des plus grands noms de la musique mondiale, tels que Marcus Miller, Pat Metheny, Oumou Sangaré, Salif Keïta, David Murray et Meshell Ndegeocello. Sa véritable signature artistique réside dans le Jazz Sabar, une fusion novatrice qui mêle les rythmes traditionnels sénégalais, le jazz et des influences contemporaines. Ses albums témoignent de cette évolution : Cross Over (2009) et Time to Feel (2013) posent les fondations de son univers musical, Teranga (2018) affirme le Jazz Sabar comme style à part entière, Benn (2021) explore une dimension plus introspective, tandis que Jolof (2023) plonge dans l’histoire et la mémoire de l’ancien empire tout en affirmant une modernité enracinée.

Hervé Samb excelle également derrière la scène comme directeur musical et réalisateur. Il a dirigé les albums All Is Well et My World de Lisa Simone, ainsi que Climat d’Omar Pene, et a reçu de nombreuses distinctions, dont une nomination aux Grammy Awards pour l’album Holy Room de Somi, et une sélection au prix AUDELCO à New York pour sa direction musicale dans la comédie musicale Dreaming Zenzilé.

Toujours en quête de nouvelles explorations, Hervé Samb continue de captiver le public international. Entre héritage culturel et audace créative, il incarne l’excellence du jazz sénégalais et demeure une voix incontournable de la scène musicale africaine contemporaine.

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CULTURE

CÔTE D’IVOIRE – Josey dévoile « Raisonance », un album intime et puissant

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L’artiste ivoirienne Josey marque un tournant important dans sa carrière avec la sortie officielle de son nouvel album intitulé « Raisonance ». Composé de douze titres, ce projet se veut une plongée profonde dans les émotions humaines, un espace où la chanteuse explore ses propres vérités tout en cherchant à toucher celles de son public. Pour Josey, cet opus représente bien plus qu’une simple production musicale : c’est une œuvre assumée, intime et cohérente, pensée pour résonner avec les expériences personnelles des auditeurs.

Selon les informations révélées par Kawtef, les thèmes abordés dans « Raisonance » tournent autour de l’amour, de la résilience, de la quête d’harmonie intérieure et de la découverte de soi. Chaque morceau a été conçu comme une étape dans un voyage émotionnel, invitant l’auditeur à réfléchir, ressentir et parfois se reconstruire. La démarche artistique met en lumière la volonté de Josey de proposer une musique authentique, capable de franchir les frontières culturelles et de susciter une véritable connexion.

Sur le plan musical, l’album offre une palette riche et diversifiée. Josey y mêle des sonorités afropop, du coupé-décalé, de la soul, ainsi que des influences urbaines, créant un ensemble à la fois moderne et fidèle à son identité. Sa voix, connue pour sa puissance et sa capacité à transmettre des émotions intenses, y occupe une place centrale. Cette variété de styles témoigne de la maturité artistique de la chanteuse et de son désir d’élargir son univers musical.

Avec « Raisonance », Josey s’affirme comme l’une des voix majeures de la scène ivoirienne contemporaine. Cette sortie contribue également à dynamiser l’actualité musicale francophone, marquée par d’autres projets attendus, tels que l’album « Destiné » d’Aya Nakamura. Une période particulièrement riche pour les amateurs de musique africaine et urbaine.

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CINÉMA

ALGÉRIE – Festival de Timimoun : une oasis de cinéma et de coopération

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Timimoun, oasis saharienne d’Algérie, accueille du 13 au 18 novembre la première édition du Festival international du court métrage, avec le Sénégal comme invité d’honneur. Cette ville historique, célèbre pour sa culture zenette et ses paysages ocre, s’est transformée en haut lieu du cinéma.

Le festival, dirigé artistiquement par Fayçal Sahbi, attire un large public dans son unique salle de cinéma et son théâtre de verdure. Il met à l’honneur des figures algériennes telles que Mounès Khammar et Lyes Salem.

Lors de la cérémonie d’ouverture, la ministre algérienne de la Culture, Malika Bendouda, a salué le partenariat culturel avec le Sénégal, représenté par l’ambassadeur Mbaba Coura Ndiaye. La délégation sénégalaise a exprimé sa volonté de renforcer les échanges cinématographiques avec l’Algérie, ouvrant la voie à de futures coproductions africaines.

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