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CULTURE

AFRIQUE : Prix « LES AFRIQUES » 2020 est décerné à l’écrivaine nigériane Ayòbámi Adébáyò pour son roman « Reste avec moi »

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Communiqué : avons le plaisir de vous annoncer que la cinquième édition du prix littéraire “LES AFRIQUES” est attribuée à la romancière nigériane Ayòbámi ADÉBÀYÒ pour son roman intitulé RESTE AVEC MOI publié aux éditions Charleston. En premier lieu, ce roman a été publié en anglais sous le titre « Stay with me ». En second lieu, il a été traduit en français par Josette CHICHEPORTICHE et publié aux éditions Charleston en 2019.

L’œuvre évoque principalement les thèmes suivants : le mariage, la famille, les mentalités et traditions patriarcales, la stérilité, le deuil ainsi que la solitude. Elle nous plonge dans l’univers intime des deux personnages principaux, Akin et Yedidje. Le récit se déroulant dans les années quatre-vingt au Nigéria, une double violence politique et sociale va mettre l’amour dans ce couple à rude épreuve.

Témoignages
L’écrivaine ougandaise Jennifer Makumbi (short list Prix Les Afriques 2020) a dit au sujet de Reste avec moi, « ce fut une lecture compulsive, Ayobami ADÉBÀYÒ est juste impressionnante. C’est une conteuse hors pair ! ». La chroniqueuse littéraire Michiko Kakutani (New York Times) a également encensé ce roman. Ella a déclaré qu’Ayobami ADÉBÀYÒ était « une conteuse d’histoires exceptionnelle », précisant : « elle écrit non seulement avec une grâce extraordinaire, mais aussi avec une sagesse authentique sur l’amour, le deuil et la rédemption. Elle a écrit un livre puissant, magnétique et déchirant ».

Biographie et parcours

Ayòbámi ADÉBÀYÒ est née à Lagos en 1988. Passionnée par les contes depuis sa plus tendre enfance, elle écrit des nouvelles depuis l’âge de neuf ans, s’inspirant des contes de tradition orale si chers à la culture nigériane. Elle a suivi des études en littérature anglaise à l’Université Obafemi Awolowo d’Ile – Ife au Nigéria. À 19 ans, elle a participé à un atelier d’écriture organisé par Chimamanda Ngozi Adichie à Lagos. Celui-ci a eu un énorme impact sur sa volonté d’écrire des fictions. Reste avec moi est son premier roman.

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LE PRIX LES AFRIQUES
Le prix littéraire « LES AFRIQUES » a été créé en 2015 par l’association de lecteurs LA CENE Littéraire. Ce prix est décerné une fois par an à un (e) écrivain (e) africain (e) ou afro descendant (e) auteur (e) d’une fiction. Cette fiction doit mettre en exergue une cause humaine, sociétale, idéologique, politique, culturelle, économique ou même historique du moment en rapport avec l’Afrique ou sa diaspora. Ce prix inclut une somme d’argent de 5300€, une œuvre d’art d’une valeur 3500€, l’achat de 100 exemplaires du livre primé ou l’acquisition des droits du livre primé pour la zone géographique d’Afrique subsaharienne francophone.

LE JURY DU PRIX LES AFRIQUES
Cette année 2020, le jury présidé par le professeur Ambroise KOM était constitué en outre de :
• Boubacar Boris DIOP (romancier, professeur de littérature)
• Koulsy LAMKO (romancier, professeur de littérature)
• Bourahima OUATTARA (écrivain et professeur de littérature)
• Sada KANE (journaliste, critique littéraire, promoteur littéraire)
• Hortense SIME (médecin, passionnée de littérature)

LA “SHORTLIST”
Les membres du jury ont souligné la remarquable qualité des livres également retenus dans la sélection de l’édition 2020, à savoir :
– Les Confessions de Frannie Langton, Sara Collins, Jamaïque, traduit de l’anglais par Charles Recoursé, (Éditions Belfond).
– Amour, patrie et soupe de crabes, Johary Ravaloson, Madagascar, (Éditions Dodo Vole).
– Rouge Impératrice, Léonora Miano, Cameroun, (Éditions Bernard Grasset )
– Kintu, Jennifer Nansubuga Makumbi, Ouganda, traduit de l’anglais par Céline Schwaller,(Éditions Métailié).

A PROPOS DE RESTE AVEC MOI
Avec pour toile de fond les bouleversements politiques du Nigeria des années 1980, le portrait inoubliable d’une femme qui fait le choix de la liberté… envers et contre tout.

Yejide et Akin vivent une merveilleuse histoire d’amour. De leur coup de foudre à l’université d’Ifé, jusqu’à leur mariage, tout s’est enchaîné. Pourtant, quatre ans plus tard, Yejide n’est toujours pas enceinte. Ils pourraient se contenter de leur amour si Akin, en tant que fils aîné, n’était tenu d’offrir un héritier à ses parents. Yejide consulte tous les spécialistes, médecins et sorciers, avale tous les médicaments et potions étranges… Jusqu’au jour où une jeune femme apparaît sur le pas de sa porte. La seconde épouse d’Akin. Celle qui lui offrira l’enfant tant désiré. Bouleversée, folle de jalousie, Yejide sait que la seule façon de sauver son mariage est d’avoir un enfant. Commence alors une longue et douloureuse quête de maternité qui exigera d’elle des sacrifices inimaginables.

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LES LAURÉATS DU PRIX LES AFRIQUES
A titre de rappel, les quatre premiers lauréats du Prix Les AFRIQUES sont :

– Édition 2016 : Hemley Boum, Les Maquisards, La Cheminante, 2015
– Édition 2017 : Abdelaziz Baraka Sakin, Le Messie du Darfour, Zulma, 2016
– Édition 2018 : Kei Miller, By the rivers of Babylon, Zulma, 2017
– Édition 2019 : Elnathan John, Né un mardi. 2018

A PROPOS DE LA CENE LITTÉRAIRE
La CENE littéraire est une association à but non lucratif fondée le 1er juillet 2015 par Flore Agnès NDA ZOA MEILTZ (avocate camerounaise et suisse établie en Suisse) et immatriculée au registre du commerce du Canton de Vaud sous le numéro CHE-256.373.796.
Cette association développe de nombreuses initiatives en vue de promouvoir la littérature africaine et afrodescendante, dont :
> Un Prix littéraire : le Prix LES AFRIQUES
> Une résidence littéraire au Cameroun
> Des aides financières à des projets littéraires
> Des cafés littéraires
> La promotion active des livres à travers différents réseaux de communication.

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CULTURE

CÔTE D’IVOIRE – La cheffe Sonia Marty Sokouri brille à la Private Chef World Cup 2025

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À table ! C’est l’heure de l’attiéké sublimé à l’huile d’argan. Premier concours international à valoriser le métier de chef à domicile, la Private Chef World Cup s’est tenue du 12 au 14 septembre 2025 au Village International de la Gastronomie, dans le 7ᵉ arrondissement de Paris. Imaginée par le chef et auteur Cyril Rouquet-Prévost, cette première édition a réuni treize talents venus des cinq continents pour trois jours d’épreuves culinaires exigeantes et créatives. Parmi eux, l’Ivoirienne Sonia Marty Sokouri, cheffe à l’énergie solaire, a décroché la deuxième place, juste derrière le Cambodgien Sao Sopheak. Live food and good vibes !

Cheffe Sonia Marty : première participation, premier exploit
Tout commence le 12 septembre 2025, au pied de la Tour Eiffel. Trois jours durant, les candidats ont rivalisé d’inventivité et de savoir-faire. Au terme d’une compétition haute en saveurs, la cheffe franco-ivoirienne Sonia Marty Sokouri a manqué la première marche du podium d’un souffle, derrière Sao Sopheak, fort de ses 17 années de carrière. Une performance d’autant plus remarquable que le concours avait initialement rassemblé 120 participants. Entrée dans l’univers gastronomique il y a seulement trois ans, Sonia Marty signe déjà un parcours très enviable.

Sonia Marty, seule Africaine dans le tercet final
Originaire de Côte d’Ivoire, Sonia Marty Sokouri puise son inspiration dans les richesses culinaires du Grand-Lahou. Sa capacité à marier subtilement les épices ivoiriennes aux codes de la haute gastronomie française a séduit le jury. “Cette victoire a une saveur particulière : il y a moins de trois ans, je choisissais de me reconvertir dans le milieu culinaire. Aujourd’hui, cette reconnaissance me rappelle que ce n’est que le début d’un long chemin, plein de passion, d’engagement et de belles aventures à venir”, confie-t-elle. Formée à l’École des Arts Culinaires Lenôtre, Sonia Marty a affûté son savoir-faire dans des établissements prestigieux comme le Jules Verne ou le Pré Catelan. Portée par sa passion pour les produits locaux et les cuisines africaines, elle a lancé Black Culinaria, une initiative valorisant les chefs afro-descendants.

Quand Sonia Marty métisse la gastronomie française
En demi-finale, elle a séduit avec un menu tout en audace. Entrée : carpaccio de dorade et graines de niébé, bouillon d’adjovan à la citronnelle et à la verveine. En plat : paleron de bœuf au barbecue, mariné aux épices kankan façon choukouya, sauce à l’ail noir et réduction de jus de viande. Et en dessert : biscuit à la cuillère imbibé au jus de tamarin, crème mascarpone au yaourt, carpaccio de mangues et gelée de tamarin. Et puis quand vint le jour de la finale, elle a relevé la barre avec, en plat de résistance : saumon et gambas snackés à l’huile rouge de palme, sauce du pêcheur, accompagnés d’attiéké à l’huile d’argan, raisins secs et éclats de cajou. Et un somptueux dessert : mousse au chocolat au cacao de Madagascar, tuile croquante à la farine de niébé, curd fruit de la passion à la vanille de Madagascar.

L’inclusif au cœur de la Private Chef World Cup
Les candidatures, ouvertes le 15 juillet, l’étaient à tous, sans distinction. L’événement s’est distingué par son exigence et son esprit d’inclusion. Les candidats devaient relever deux grands défis : préparer un menu pour deux avec des ingrédients imposés et des techniques précises (barbecue, fumage, réchauffe), puis créer en public un plat et un dessert en moins de deux heures. Le jury, composé de professionnels renommés tels que Valentin Néraudeau et Logan Laug, a mis en avant créativité, engagement et excellence technique. La présence de Guillaume Gomez, ambassadeur de la gastronomie française, et de la marraine Anne-Laure Descombin a donné à l’événement son éclat prestigieux et convivial.

Le salon SERBOTEL en ligne de mire
Cette belle performance n’est que le début d’une aventure prometteuse. Au-delà du concours, Sonia Marty Sokouri a pu mesurer ce qu’on appelle le “haut niveau” de la gastronomie mondiale. Elle sera de nouveau à l’honneur le 19 octobre 2025, lors du Trophée Mondial du Meilleur Plat Français, organisé par l’Association des Chevaliers de la Gastronomie Française, au salon SERBOTEL, Parc des Expositions de la Beaujoire. Bon appétit !

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CULTURE

CAMEROUN – Pit Baccardi signe son come-back à l’Olympia

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Vingt-cinq ans de rap. Un quart de siècle de compétition et de création. À 47 ans, Pit Baccardi, de son vrai nom Guillaume N’Goumou, né à Yaoundé, revient à Paris le 25 septembre 2025 pour un concert-anniversaire à l’Olympia. Figure incontournable du rap francophone, pionnier du Secteur Ä et producteur visionnaire, il célèbre une carrière qui a marqué plusieurs générations.

L’Olympia accueillera ce soir-là une véritable rétrospective : un voyage à travers ses quatre albums, enrichi d’une dizaine de collaborations et d’une influence diffuse qui irrigue le rap francophone depuis plus de deux décennies. Fidèle à son style, Pit Baccardi s’est imposé comme l’un de ceux qui ont su tenir le cap contre vents et modes passagères.

Très tôt orphelin de mère, il est élevé par sa grand-mère au Cameroun. En 1982, il rejoint son père en France avant de repartir quatre ans plus tard. Son adolescence oscille entre Yaoundé et Paris, entre scolarité et fréquentations de rue. En 1995, il intègre le collectif ATK, où son flow grave et ses textes aiguisés retiennent l’attention. L’année suivante, il entre dans la galaxie Time Bomb. Aux côtés d’Oxmo Puccino, Lunatic ou X-Men, il forge sa réputation dans les freestyles et sur des compilations devenues cultes.

Membre fondateur du collectif Secteur Ä, qui symbolise pour beaucoup l’âge d’or du rap français des années 2000, Pit impose un rap à la fois introspectif et engagé. Installé durablement en France à la fin des années 90, il s’affirme comme une voix forte de la scène, sans céder aux tendances éphémères. Son premier album solo (1999), puis Le Poids des Maux (2002), restent des jalons essentiels pour une génération en quête d’identité à travers le rap.

Mais si Pit Baccardi est aujourd’hui auréolé du respect dû aux vétérans, c’est aussi parce qu’il n’a jamais limité son rôle à celui de rappeur. En 2013, il fonde Empire Company, un label qui devient tremplin pour une nouvelle vague d’artistes camerounais (Magasco, X Maleya, Duc Z). En 2018, son projet POWER fédère les voix montantes de la scène urbaine africaine (Locko, Tenor, Mink’s, MIMIE). En 2020, sa nomination à la tête d’Universal Music Africa confirme son flair et son sens du collectif. Plus récemment, il crée Gold Prod à Abidjan, un label où se rencontrent sa vision artistique et son instinct entrepreneurial.

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Loin de se reposer sur ses lauriers, Pit Baccardi poursuit ses explorations. Après un showcase intimiste à Abidjan en décembre dernier, il enchaîne les coups d’éclat : Chiffres Romains, en duo avec son frère Dosseh (mai 2025), puis Feu (juin 2025), un titre audacieux aux textures inédites. Comme un pied de nez à l’usure du temps, il prouve une fois de plus sa capacité à se réinventer.

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CULTURE

CAMEROUN – Le jour où Ben Decca a cassé l’Olympia

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On imagine mal comment un artiste presque septuagénaire peut encore réussir un tel exploit. Et pourtant, le 4 mai 2025, Ben Decca, le roi du makossa, a enflammé Paris. Son nom s’affichait en grandes lettres rouges au fronton du mythique Olympia. Après plus de quarante ans de carrière et de succès, c’était une première pour lui dans cette salle légendaire – une première qui avait tout d’une consécration. Deux heures de show ininterrompu, offertes à un public conquis.

Le makossa, un succès populaire
Né à Douala, Mouangue Eyoum Victor, alias Ben Decca, est ce qu’on peut appeler la mémoire vivante de la musique camerounaise. Pour ses fans, qui l’appellent affectueusement “Papa Ben”, il est ce parent proche dont la voix résonne dans les souvenirs intimes de chacun. Dès que l’on entend le makossa, ce rythme urbain né à Douala dans les années 1950, on pense spontanément à lui. Ses titres – Ye Te Na Oa (1982), Souffrance d’amour, ou encore les refrains de son vingtième album repris lors des mariages et bals africains – sont devenus partie intégrante du patrimoine musical camerounais. Avec vingt-cinq albums et plus de cent cinquante chansons à son actif, Ben Decca a contribué à rendre immortel le makossa, qui résiste encore et toujours à l’usure du temps.

À l’Olympia, Ben Decca a fait le show en grand
Le chanteur camerounais a livré une prestation millimétrée, soutenue par des musiciens d’exception, à commencer par le maître de la basse, Étienne Mbappé. La machine était parfaitement huilée, et le live – du début à la fin – a touché les cœurs avec intensité. Entouré de son orchestre, Ben Decca a revisité ses classiques intemporels, tout en réservant de belles surprises. Parmi elles : la présence de Locko, de Lemo, nouvelle voix de l’afrobeat, et de Gaëlle Wondje. De ce rendez-vous entre Ben Decca et l’Olympia, il reste plus qu’un simple concert : la reconnaissance. Celle d’un artiste qui, depuis plus de quatre décennies, a fait danser, pleurer et rêver toute une diaspora. Et celle d’un genre musical, le makossa, qui continue d’imposer sa pulsation chaloupée face aux modes passagères.

Une production signée Mastatik
L’événement a été porté par Mastatik Records, le label fondé par Masta Premier, devenu en quelques années un passeur essentiel entre les scènes africaines et européennes. Après avoir accompagné Suspect 95, Locko ou Salatiel, la structure a offert à Ben Decca une scène à la mesure de son héritage.

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