AFRIQUE
CAMEROUN – Maurice Kamto dénonce un « crime politique » après le rejet de sa candidature

L’ancien président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a rendu publique sa première déclaration après le rejet de sa candidature, le soir du 07 août 2025. La candidature de Maurice Kamto portée par le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (MANIDEM) n’a pas prospéré. Le Conseil électoral l’a rejetée le 26 juillet. Le 28 juillet, le candidat recalé a introduit un recours devant le Conseil constitutionnel. L’instance a rejeté ledit recours le 05 août. Le motif invoqué est qu’il est non fondé ».
Face à ce verdict, Maurice Kamto accuse le régime du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) d’avoir décidé de longue date d’écarter sa candidature de l’élection présidentielle de 2025. L’homme politique avance plusieurs arguments pour soutenir cette déclaration.
D’abord, « le régime n’a pas supporté le fait que nous ayons évité de gros pièges politiques des élections législatives et municipales de en choisissant le boycott ». Selon lui, le régime voulait détruire le MRC et son président. Ensuite, comme conséquence, le régime a prorogé le mandat des députés et conseillers municipaux de 12 mois en reportant les élections prévues en février 2025 à mars 2026. Enfin, le même régime a organisé des débats sur la nullité du mandat impératif pour montrer que le MRC ne pouvait pas présenter un candidat.
À la lecture de ce plan d’écarter une éventuelle candidature du MRC, Maurice Kamto a choisi le MANIDEM pour son investiture. Mais, là aussi, « pris de court, le régime en place s’est empressé de fabriquer un nouveau président du MANIDEM, ainsi que son dossier de candidature pour créer artificiellement ce qu’on a appelé une pluralité d’investitures » à Elecam.
À la suite de tous ces événements, Maurice Kamto remercie ses soutiens et dénonce la trahison du peuple par les institutions du pays avec la complicité de la communauté internationale. « Je ne vous ai pas trahi. En revanche, le Conseil constitutionnel, la justice, Elecam, le pouvoir en place, à travers le ministère de l’Administration notamment, qui a été de tous les mauvais coups contre nous vous ont trahis sans état d’âme ». Il déplore l’inaction de la communauté internationale en particulier l’ONU d’avoir soutenu le régime dans la commission d’un crime politique au Cameroun.
Source : journalducameroun
Crédit photo : Page facebook Maurice Kamti
AFRIQUE
CÔTE D’IVOIRE – Laurent Gbagbo annonce son retrait de la vie politique après les législatives de 2025

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé, ce mercredi, son intention de se retirer de la vie politique à l’issue des élections législatives prévues en décembre 2025. Dans un entretien accordé à AFO Media, le fondateur du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPACI) a déclaré vouloir tourner la page après plusieurs décennies d’engagement politique.
« Je vais prendre du temps pour moi-même et pour ma petite famille. Enfin, je vais vivre un peu, écrire. Il y a des moments où il faut arrêter », a confié l’ancien chef d’État, précisant qu’il ne s’agissait pas d’une retraite définitive mais d’un retrait volontaire des affaires partisanes.
Cette décision intervient dans un contexte politique tendu, marqué par le rejet de sa candidature à la présidentielle de 2025, qu’il avait qualifié de « coup d’État civil ». Écarté du scrutin, Laurent Gbagbo avait promis de continuer à défendre ses convictions « autrement ».
À 80 ans, celui qui fut président de la Côte d’Ivoire de 2000 à 2011 semble désormais vouloir clore un chapitre majeur de sa vie publique, tout en laissant à son parti la responsabilité de préparer l’avenir.
AFRIQUE
MADAGASCAR – Herintsalama Rajaonarivelo promet un gouvernement d’action et de transparence

C’est dans une atmosphère de calme et de solennité que s’est tenue la passation de pouvoir à la Primature malgache. Les deux hommes se tenaient côte à côte : le Premier ministre sortant, en tenue de haut gradé, et son successeur, Herintsalama Rajaonarivelo, vêtu d’un sobre costume foncé. Une image d’apaisement, symbole d’une transition sans heurts, même si l’ensemble du personnel administratif et politique s’apprête à être profondément renouvelé.
Le nouveau chef du gouvernement a affiché la couleur : « tolérance zéro » pour les malversations. « La constitution du gouvernement se fera incessamment sous peu, et ce sera un gouvernement d’action, de transparence et de redevabilité. Nous ne tolérerons aucune forme de mauvaise gestion, de corruption ou d’abus de pouvoir. Nous allons rétablir la bonne gestion des ressources et des biens publics », a déclaré Herintsalama Rajaonarivelo dans son premier discours officiel.
Mais cette volonté de rupture s’accompagne de vives réserves, notamment au sein de la jeune génération. La nomination du nouveau Premier ministre, jugé trop proche de l’ancien pouvoir par certains observateurs, a provoqué un débat sur les réseaux sociaux.
Cherchant à rassurer, Rajaonarivelo a rappelé les principes de la « Refondation » : respect, fihavanana (le vivre-ensemble malgache) et collaboration. « Une nouvelle page s’ouvre. Arrêtons de nous juger et travaillons ensemble pour un vrai développement », a-t-il insisté.
La « Gen Z malgache », très active sur les plateformes numériques, s’est cependant montrée prudente et vigilante. Sur X et Facebook, plusieurs messages mettent en garde : « Aucune magouille, aucun retour d’anciens dinosaures ne passera inaperçu. »
AFRIQUE
GUINÉE ÉQUATORIALE – Teodoro Nguema Obiang s’en prend à la France après la distinction d’un opposant

Le vice-président de la Guinée équatoriale, Teodoro Nguema Obiang Mangue, a vivement réagi sur le réseau social X après la nomination de l’opposant Alfredo Okenve au prix franco-allemand des droits de l’homme, décerné le samedi 18 octobre 2025 par les ministères des Affaires étrangères des deux pays.
Militant connu pour son engagement contre la corruption et les violations des droits humains dans son pays, Alfredo Okenve vit en exil en Espagne depuis plusieurs années. Fondateur de l’ONG CEID Guinée équatoriale, il est considéré par le régime de Malabo comme un « traître » et un déstabilisateur.
Dans sa réaction, Teodoro Nguema Obiang a accusé la France de « récompenser les instigateurs de haine », tout en dénonçant ce qu’il appelle une « politique de harcèlement systématique » visant à affaiblir la Guinée équatoriale. Selon lui, cette distinction n’est qu’un nouvel épisode d’une stratégie occidentale de « déstabilisation politique ».
Cette polémique intervient dans un contexte diplomatique tendu entre Paris et Malabo. Depuis l’affaire dite des biens mal acquis, au cours de laquelle un immeuble parisien estimé à 100 millions d’euros appartenant à Teodoro Nguema Obiang a été saisi, les relations entre la Guinée équatoriale et la France se sont considérablement dégradées.
Le fils du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo reste également poursuivi pour corruption et blanchiment d’argent dans plusieurs pays, notamment aux États-Unis, au Brésil et en Afrique du Sud, où des biens lui appartenant ont été confisqués.
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