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ÉGYPTE

ÉGYPTE : Le Président Abdel Fattah al-Sissi reçu par Emmanuel Macron

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Le Président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, est arrivé dimanche 06 décembre à Paris, pour une visite d’Etat sur fond de controverse. Il a été reçu ce lundi par le Président français Emmanuel Macron.

Le Président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, est arrivé à Paris, la capitale française, pour une visite d’Etat de trois jours. Il a été reçu par son homologue français. « J’ai eu l’occasion d’évoquer, comme on le fait entre amis en confiance et en toute franchise, la question des droits de l’homme », et « je reste l’avocat constant d’une ouverture démocratique, sociale et de la reconnaissance d’une société civile dynamique et active », a souligné Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse conjointe avec le Président al-Sissi. Aussi, s’est-il réjoui de la récente libération par Le Caire de « trois membres d’ONG ».

En effet, cette visite a été vivement contestée par des ONG qui protestent contre un pouvoir qui « se sert abusivement de la législation antiterroriste pour éradiquer le travail légitime en faveur des droits humains et supprimer toute dissidence pacifique. « On est stupéfait que la France déroule le tapis rouge à un dictateur alors qu’il y a plus de 60 000 détenus d’opinion aujourd’hui en Egypte », a ainsi déclaré à l’Agence France-Presse Antoine Madelin, un des responsables de la Fédération internationale des droits humains.

Des partis de gauche ont aussi exprimé leurs vives critiques contre le régime égyptien. « Depuis que le général égyptien Abdel Fattah al-Sissi a pris le pouvoir en 2013, il s’est lancé dans une répression croissante contre l’opposition politique au sens large et la société civile », relève Europe-Écologie les Verts dans un communiqué publié vendredi 4 décembre. Il appelle Emmanuel Macron « à cesser toute forme de coopération militaire et sécuritaire ainsi que la vente d’armes et les contrats de maintenance et de formation qui les accompagnent. »

Une marche de protestation a même été prévue le mardi 08 décembre, à 18 heures, devant l’Assemblée nationale à Paris.Pour rappeler, le 27 janvier 2019, le Président français regrettait que la situation n’évolue pas « dans la bonne direction » en Egypte. Des « blogueurs, des journalistes et des activistes » y sont emprisonnés, relevait-il. Ce à quoi Al-Sissi avait rétorqué : « N’oubliez pas que nous sommes dans une région troublée. »

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AFRIQUE

ÉGYPTE – Sécurité régionale : Caire plaide pour une armée arabe unifiée

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Lors du sommet arabo-islamique de Doha, le 15 septembre 2025, l’Égypte a mis sur la table une proposition ambitieuse : créer une organisation militaire régionale calquée sur le modèle de l’OTAN. L’objectif affiché est clair : établir une défense commune pour faire face aux menaces extérieures et renforcer la sécurité collective dans le monde arabe.

Le projet, encore embryonnaire, suscite de nombreux débats. Plusieurs capitales se penchent sur sa faisabilité, mais des interrogations demeurent sur la souveraineté des États, le financement et les mécanismes de coordination. L’idée prévoit un commandement centralisé confié à un officier égyptien, avec un rôle secondaire éventuellement attribué à un autre pays, notamment l’Arabie saoudite. L’organisation se voudrait défensive, mobilisable dès qu’un État arabe subirait une attaque extérieure.

Pour l’instant, aucun calendrier de mise en œuvre n’a été fixé. Les discussions portent sur l’architecture institutionnelle, les moyens logistiques et financiers, ainsi que le degré d’intégration militaire acceptable pour chaque État membre. Certains analystes estiment que cette initiative vise également à renforcer le poids diplomatique du Caire dans les affaires régionales.

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AFRIQUE DU NORD

ÉGYPTE – L’État proteste contre les accusations d’atteintes aux droits humains

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Le gouvernement égyptien a du mal à digérer les accusations de violations des droits humains portées par 31 pays au Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations-Unies (ONU). Ainsi, le Parlement et le Sénat égyptiens ont complètement rejeté ces accusations ce samedi 13 mars 2021. Pour eux, l’Egypte n’a fait qu’appliquer les lois antiterroristes, ce qui justifie la privation des libertés de certains citoyens. En tout cas, de telles accusations portées par ces 31 pays dont la France et les États-Unis constituent une première condamnation internationale depuis 2014.

Le Sénat égyptien est convaincu que les droits des citoyens sont respectés. Les arrestations notées partout dans le pays font suite à une transgression des lois en vigueur sur l’étendue du territoire. « Aucun avocat, journaliste (…) ou militant des droits de l’Homme n’est détenu à moins d’avoir commis un crime justifiant les actions prises contre lui, via un procès ou une enquête juste conduite par (un pouvoir) judiciaire totalement indépendant de l’exécutif », a affirmé le Sénat égyptien dans un communiqué.

L’ONU reproche à l’Égypte d’user des lois antiterroristes pour instaurer un État dictatorial qui bafoue les libertés d’expression et d’opinion. Des lois utilisées comme prétexte pour museler les opposants au régime, les défenseurs des droits et les journalistes. 

Depuis 2013, l’année de la destitution par l’armée du président Mohamed Morsi appartenant à la mouvance islamique,  et l’arrivée au pouvoir à l’année 2014 d’Abdel Fattah al-Sissi, certains citoyens égyptiens sont régulièrement persécutés et d’autres sont mis en prison pour avoir exprimé leur opinion. Selon des ONG, l’Égypte compte plus de 60 000 détenus d’opinion. Le chef de l’Etat de son coté, rejette toute forme d’opposition, islamiste ou libérale. « L’État égyptien a utilisé uniquement des lois antiterroristes contre ceux qui ont commis des crimes terroristes, tels que reconnus universellement », a ajouté le Sénat. »

Les autorités égyptiennes s’offusquent ainsi de ce procès fait à l’Égypte par l’ONU. Elles trouvent que le gouvernement a beaucoup fait en termes en matière de respect de la liberté d’opinion et de sécurité des personnes et de leurs biens. « Les efforts déployés par l’Égypte pour maintenir la sécurité et la stabilité non seulement à l’intérieur (du pays) mais aussi dans la région (…) et pour améliorer le niveau de vie des citoyens égyptiens. » ont-elles déclaré.

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AFRIQUE DU NORD

EGYPTE : Jour de vote pour les élections législatives

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C’est les élections législatives en Egypte. Les bureaux de vote ont ouvert samedi 24 octobre 2020. Une élection sans grand enjeu. C’est la mouvance présidentielle qui est le favoris.

C’est un scrutin des élections législatives crucial. Quelque 63 millions de citoyens égyptiens se sont rendus aux urnes. Objectif : élire 568 députés sur un total de 596, les 28 autres seront nommés par le président égyptien.   

Environ 4000 candidats indépendants et 8 listes sont en lice dans cette course aux sièges. Depuis 2014, année de l’arrivée du président Abdel Fattah Al Sissi suite à l’éviction des Frères musulmans de la scène politique, c’est le parti présidentiel qui domine les instances politiques du pays.

Déjà au mois d’août 2020, les électeurs s’étaient déjà rendus aux urnes pour les élections sénatoriales. Ils avaient désigné 300 membres du Sénat. Cependant seulement 14,23% des votants s’étaient mobilisés. Un faible taux qui risque de se reproduire selon les analystes politiques lors de ces présentes élections législatives. Le deuxième tour des législatives en cours  est prévu pour les 7 et 8 novembre. Les résultats définitifs seront dévoilés le 14 décembre  2020. Les nouveaux députés prendront leurs fonctions en janvier 2021, année à laquelle prend fin le mandat de l’actuel Parlement qui a été élu en 2015.

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