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AFRIQUE DE L’EST

ÉTHIOPIE – Nouveau report des élections législatives

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D’abord prévues pour se tenir en août 2020, les élections législatives éthiopiennes, avaient déjà été reportées en 2021 en raison du Covid-19. Cette décision avait été critiquée par les opposants au pouvoir du premier ministre Abiy Ahmed, qui l’accusent de vouloir se maintenir à la tête du pays.

En Ethiopie, les élections législatives vont être à nouveau reportées. L’annonce a été faite ce samedi 15 mai 2021 par la National Electoral Board of Ethiopia (NEBE), l’organe chargée d’organiser ce rendez-vous important de la vie politique éthiopienne.

Selon l’institution, ce report est dû à des problèmes logistiques, liés notamment à l’inscription des citoyens sur les listes électorales. Ainsi, le processus serait ralenti par la dégradation de la situation sécuritaire dans certaines régions du pays, mais également par les difficultés liées à l’impression et au transport des bulletins.

Ce report n’est pas le premier annoncé par les autorités éthiopiennes concernant le déroulement des élections législatives du pays des négus. Initialement prévues pour août 2020, elles avaient été reportées au 5 juin 2021, officiellement en raison de la pandémie du Covid-19. Cependant, plusieurs opposants, notamment issus du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), avaient considéré cette décision comme une tentative du premier Abiy Ahmed, de se maintenir au pouvoir, sans aller aux élections.

Cette nouvelle annonce devrait donc susciter de nouvelles critiques d’une partie de la classe politique éthiopienne hostile au 1er ministre, notamment dans les régions qui réclament plus de pouvoir.

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Notons que pour l’instant aucune nouvelle date n’a été annoncée pour les élections. Cependant, les autorités indiquent que le report ne devrait pas excéder trois semaines.

Source : Agence Ecoifn / Par Moutiou Adjibi Nourou

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AFRIQUE

SOUDAN – 75 morts dans une frappe de drone sur une mosquée de déplacés à El-Facher

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Au moins 75 personnes ont été tuées vendredi dans une frappe de drone menée par les Forces de soutien rapide (FSR) contre une mosquée dans le camp de déplacés d’Abou Chouk, près d’El-Facher, capitale du Darfour-Nord. Selon la Cellule d’urgence du camp, le drone explosif a frappé un lieu de prière bondé, provoquant l’effondrement du bâtiment.

El-Facher, dernier bastion stratégique de l’armée

Depuis plus de deux ans, les FSR mènent une offensive pour chasser l’armée régulière du Darfour. El-Facher est la dernière grande ville de la région encore sous contrôle de l’armée soudanaise. Si elle tombe, les paramilitaires contrôleront entièrement le Darfour, où des exactions massives ont déjà été dénoncées par l’ONU et plusieurs ONG.

Le camp d’Abou Chouk, surpeuplé et ravagé par la famine, se trouve à seulement trois kilomètres de l’ancienne base de la mission de paix ONU-UA (Minuad), désormais quartier général des Forces conjointes, alliées à l’armée. Les FSR revendiquent avoir pris ce site stratégique, une information jugée « probable » par l’Université Yale à partir d’images satellites récentes.

Craintes d’exactions de masse

L’aéroport d’El-Facher et le QG de la 6e division de l’armée sont désormais à portée des tirs des FSR. Les organisations humanitaires redoutent des massacres contre les populations non arabes, en particulier la communauté zaghawa.

« Les quartiers d’El-Facher seront maculés du sang de ces massacres bien avant que la communauté internationale ne réagisse », a alerté Shayna Lewis, de l’ONG Avaaz.

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Assiégée depuis plus de 500 jours, la ville compte 260.000 civils, dont la moitié sont des enfants, selon l’ONU. L’aide humanitaire y est presque inexistante.

Une guerre aux conséquences catastrophiques

Le conflit, déclenché en avril 2023 entre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les FSR de son ex-allié Mohamed Hamdan Daglo, est entré dans sa troisième année. Il a déjà fait des dizaines de milliers de morts et plusieurs millions de déplacés, constituant ce que l’ONU décrit comme « la plus grave crise humanitaire actuelle ».

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AFRIQUE

ÉTHIOPIE – Le président Abiy Ahmed reçu à l’Élysée par Emmanuel Macron

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Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed se sont rencontrés, le jeudi 22 mai 2025 au Palais de l’Élysée, à Paris. Dans un entretien bilatéral à huis clos, suivi d’un dîner de travail, ils ont parlé des moyens à mettre en place pour consolider la coopération entre la France et l’Éthiopie.

Le Premier ministre éthiopien a été accueilli à son arrivée à l’Élysée par la garde républicaine. Ensuite, ce fut le tour du président Emmanuel Macron. La rencontre s’est déroulée en deux temps : un entretien privé, puis un dîner officiel. Elle fait suite à la visite d’Emmanuel Macron à Addis-Abeba en décembre 2024. Dans une dynamique de rapprochement diplomatique, Abiy Ahmed a tenu, par cette visite, raviver les liens franco-éthiopiens.

Même si les deux pays ne partagent pas la même langue, il faut souligner que les relations diplomatiques entre la France et l’Éthiopie ont toujours été empreintes de cordialité. Cependant, cette relation bilatérale a connu un renforcement ces dernières années, avec un financement de 100 millions d’euros par l’Agence Française de Développement pour divers projets. Un prêt d’une valeur de 80 millions d’euros destiné à la rénovation du réseau électrique éthiopien a été octroyé. En quelques années, les échanges commerciaux ont atteint 348,9 millions d’euros d’exportations françaises vers l’Éthiopie en 2023, contre 83,2 millions d’euros d’importations. Parallèlement, le nombre d’entreprises françaises implantées en Éthiopie est passé de 28 en 2014 à 53 en 2021. Aujourd’hui, les grands groupes français comme Castel, TotalEnergies, Canal+, AGL ou Meridiam sont présents en Éthiopie.

Cette rencontre, qui confirme l’ancrage stratégique de la coopération entre Paris et Addis-Abeba, avait pour but de renforcer la relation bilatérale, en particulier dans les domaines économique, culturel et patrimonial. Par ailleurs, les questions régionales et globales ont été abordées. En effet, le contexte géopolitique en Afrique de l’Est, les enjeux de développement durable et la stabilité régionale figurent également à l’agenda.

Crédit Photo : Page Abiy Ahmed Ali

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POLITIQUE

SOUDAN – Le gouvernement nie l’usage d’armes chimiques malgré les accusations américaines

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Les tensions entre les États-Unis et le gouvernement soudanais se ravivent après de graves accusations lancées jeudi 22 mai. Washington a accusé Khartoum d’avoir utilisé des armes chimiques en 2024 dans le conflit sanglant qui oppose l’armée nationale aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). À la suite de ces allégations, le département d’État américain a annoncé l’imposition prochaine de sanctions, incluant des restrictions sur les exportations américaines vers le Soudan et l’accès aux financements du gouvernement américain. Ces mesures entreront en vigueur le 6 juin, après une période de notification au Congrès.

Les autorités américaines n’ont pas précisé les lieux ni les dates exactes d’utilisation de ces armes. Toutefois, des sources citées par le New York Times en janvier affirmaient que l’armée soudanaise les aurait utilisées à deux reprises dans des zones reculées du pays.

En réponse, le gouvernement soudanais a fermement nié ces accusations, les qualifiant de « sans fondement » et de « chantage politique ». Le porte-parole Khalid Al-Aiser a dénoncé une manipulation américaine, accusant Washington de fermer les yeux sur les exactions commises par les FSR au Darfour. Il a également réitéré les accusations contre les Émirats arabes unis, qu’il soupçonne de fournir armes et drones aux paramilitaires, bien qu’Abou Dhabi nie toute implication.

Depuis avril 2023, le Soudan est plongé dans une guerre fratricide entre le général Al-Bourhane, chef de l’armée, et son ancien adjoint, le général Daglo. Ce conflit a fait des dizaines de milliers de morts et plus de 13 millions de déplacés, engendrant, selon l’ONU, la pire crise humanitaire mondiale actuelle.

Credit Photo : suna-sd

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