GABON
GABON : Le parlement adopte la nouvelle constitution
Le projet de loi portant réforme de la Constitution du Gabon a été adopté par une écrasante majorité des parlementaires ce mardi 29 décembre 2020. Ledit projet, a été introduit par le président de la République gabonais Ali Bongo Ondimba le 15 décembre 2020. Il concerne la modification de l’article 13 de la Constitution sur l’intérim du président de la République en cas d’indisponibilité temporaire, et de l’article 78 qui désormais donne au chef de l’Etat une immunité à vie.
Les députés ont majoritairement dit « oui » au projet de loi modifiant les articles 13 et 78 de la Constitution gabonaise. Sur les 229 parlementaires présents, 204 ont été favorables à la proposition d’Ali Bongo Ondimba sans changer le moindre détail, et 25 ont voté “contre”.
Le gouvernement se réjouit du sens de la responsabilité des députés qui ont compris la portée des réformes. Désormais, avec ce projet de loi adopté à l’unanimité, en cas d’indisponibilité temporaire du chef de l’Etat, l’intérim du président de la République est assuré par le président du Sénat, celui de l’assemblée nationale et le ministre de la défense. De la même manière, le président de la République bénéficie d’une immunité à vie, ce qui suppose qu’il ne pourrait pas faire l’objet d’une poursuite judiciaire quelles que soient les fautes commises durant l’exercice de ses fonctions.
L’opposition trouve ces réformes inopportunes, sournoises, et les considère comme un vrai recul démocratique.
AFRIQUE
GABON – Le FMI réitère son soutien aux réformes engagées par la Transition
Le Palais du Bord de Mer a abrité, ce mercredi 5 novembre 2025, une importante rencontre entre le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, et Abebe Aemro Selassie, Directeur du Département Afrique du Fonds monétaire international (FMI).
Cette audience s’inscrivait dans le cadre du dialogue permanent entre le Gabon et les institutions financières internationales. Elle a permis de faire le point sur les réformes engagées par le gouvernement de la Transition et d’explorer les perspectives d’un partenariat renouvelé, orienté vers la transformation structurelle de l’économie nationale.
Une vision économique axée sur la souveraineté et la bonne gouvernance
Le Président Oligui Nguema a rappelé la ligne directrice de son action : bâtir un Gabon souverain, inclusif et prospère, où la croissance bénéficie en priorité aux citoyens.
Il a insisté sur la nécessité de consolider les bases de l’économie à travers la diversification, la transparence budgétaire et la lutte contre les inégalités sociales.
« Notre priorité est de replacer le citoyen au cœur de la politique économique. La rigueur, la justice sociale et la durabilité guideront notre action », a déclaré le Chef de l’État.
Le FMI salue les progrès du Gabon
Le Directeur Afrique du FMI a félicité les autorités gabonaises pour les progrès réalisés en matière de gouvernance, de rationalisation des dépenses publiques et d’amélioration du climat des affaires.
Il a salué la stabilité politique du pays et son potentiel économique diversifié, tout en réaffirmant la disponibilité du FMI à accompagner le Gabon dans la mise en œuvre de ses priorités de développement.
Vers un partenariat durable et équilibré
Les discussions ont également porté sur la modernisation du cadre fiscal, la digitalisation des services publics, la maîtrise de la dette et le renforcement des capacités institutionnelles.
Le Président Oligui Nguema a réaffirmé la volonté du gouvernement de promouvoir les investissements productifs dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et l’industrie de transformation.
« Le Gabon doit devenir un modèle d’efficacité économique en Afrique centrale », a-t-il souligné, en appelant à la discipline, l’innovation et la transparence comme leviers de la croissance durable.
Une coopération fondée sur la confiance et la responsabilité
Cette rencontre marque une étape majeure dans la redéfinition des relations entre le Gabon et le FMI, fondée désormais sur la confiance mutuelle et la responsabilité partagée.
Elle confirme la volonté du Chef de l’État de repositionner le Gabon comme un acteur crédible sur la scène économique internationale, tout en préservant sa souveraineté et son indépendance décisionnelle.
Le FMI a, pour sa part, renouvelé son engagement à soutenir la vision économique du Président Oligui Nguema, axée sur la bonne gouvernance, la justice sociale et la prospérité partagée.
AFRIQUE
GABON – La Cour constitutionnelle écarte Jean-Rémy Yama et François Ndong Obiang des législatives
À une semaine de l’ouverture officielle de la campagne pour les élections locales et législatives du 27 septembre, la Cour constitutionnelle du Gabon a rendu, mercredi 10 septembre, plusieurs décisions marquées par l’exclusion de figures politiques de premier plan.
Parmi elles, l’ancien leader syndical Jean-Rémy Yama, déjà recalé lors de la présidentielle d’avril. À l’époque, la haute juridiction avait rejeté l’acte de naissance de sa mère, estimant qu’il ne prouvait pas son ascendance gabonaise. Cette fois, c’est son propre acte de naissance qui est jugé irrecevable par la Cour, malgré le fait que ce document lui ait permis d’obtenir un passeport en 2023 et qu’il ait été validé par le tribunal administratif de Koulamoutou pour les locales dans l’Ogooué-Lolo.
La Cour a également invalidé la candidature du ministre de la Réforme et des Relations avec les institutions, François Ndong Obiang. Ancien opposant rallié à la transition, il est au cœur d’une querelle interne au sein de son parti REAGIR, divisé entre deux directions rivales. La juridiction a appliqué la même jurisprudence qu’en avril, lorsqu’elle avait bloqué la candidature présidentielle de Michel Oungoundou Loundah, invoquant le bicéphalisme du parti.
Le Parti démocratique gabonais (PDG), de son côté, a retiré une vingtaine de recours visant des candidatures de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB) du président Oligui Nguema. Une décision présentée comme un geste d’apaisement, mais interprétée par certains opposants comme un pacte de non-agression.
L’opposition dénonce des irrégularités persistantes. Alain-Claude Bilie-By-Nze a fustigé une situation « abracadabrantesque », regrettant que plusieurs recours n’aient pu être déposés faute de notification officielle de rejet par la CNOCER. Son parti, Ensemble pour le Gabon, alignera finalement 17 candidats aux législatives.
AFRIQUE
GABON – Un influenceur réclame 6 milliards pour taire des révélations expl0sives
À seulement 25 ans, Nazih Marwan Al-Azzi, influenceur gabonais d’origine libanaise, s’est retrouvé au cœur d’une affaire explosive mêlant réseaux sociaux, chantage politique et tensions diplomatiques.
Connu sous le pseudo Nazih, il avait secoué la toile en affirmant détenir des vidéos et enregistrements audios compromettants visant le président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema. Il exigeait six milliards de francs CFA pour ne pas les rendre publics, promettant des révélations pouvant, selon ses mots, « faire vaciller le Gabon ».
Son arrestation a eu lieu au Liban, où il s’était replié après ses premières menaces. Les autorités gabonaises restent discrètes, tandis que la nouvelle continue de faire grand bruit sur les plateformes numériques.

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