MALI
MALI : Emmanuel Macron réaffirme l’engagement militaire de la France dans le pays.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keita a accueilli son homologue français Emmanuel Macron à Gao vendredi 19 mai 2017. C’est la première visite du président français en Afrique depuis son élection à la présidence le 7 mai dernier.
Lors de cette rencontre le président Emmanuel Macron a confirmé l’engagement militaire de la France dans le pays et au Sahel pour la sécurité de la région, évoquant une accélération des opérations contre les groupes djihadistes, lors d’une visite aux troupes françaises, à Gao, une ville du Mali, situé sur le fleuve Niger
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« La France est engagée depuis le début à vos côtés et ce que je suis venu ici vous dire, de manière très claire, c’est qu’elle continuera à l’être, de la même manière », a-t-il dit d’une conférence de presse commune avec le président Ibrahim Boubacar Keïta. C’est une première pour Emmanuel Macron de se rendre sur un théâtre d’opération depuis son investiture.
Présidence du Mali service communicationSur la question militaire « il est indispensable aujourd’hui que nous accélérions », a-t-il poursuivi. « Nous l’avons bien vu durant ces derniers mois, les terroristes islamistes s’organisent, se regroupent, sont en train de se fédérer et donc nous serons intraitable à l’égard de ces derniers.» a-t-il conclut.
Les forces de l’armée françaises sont au Mali depuis janvier 2013. Leur objectif : chasser les groupes djihadistes dans nord du pays dans le cadre de l’opération Serval.
L’opération Barkhane a pris le relais depuis août 2014 pour stabiliser le Sahel. 4000 soldats sont déployés dans cinq pays ouest africain : le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Tchad et la Mauritanie. 1700 éléments sont dans la seule région de Gao.
A noter que malgré cette présence des forces françaises, maliennes et onusiennes, la sécurité du Sahel reste précaire. Certains zones sont régulièrement ciblées par des attentats meurtriers.
AFRIQUE
MALI – Menace jihadiste : Antonio Guterres met en garde et appelle à reconstruire la confiance régionale
Le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu, mardi 18 novembre, une réunion consacrée à la consolidation de la paix en Afrique de l’Ouest. Antonio Guterres a exhorté les États du Sahel à surmonter leurs divergences pour faire face à la montée des attaques jihadistes. Il a plaidé pour une plateforme commune de coopération sécuritaire entre la Cédéao et l’Alliance des États du Sahel (AES).
En réponse, l’ambassadeur malien Issa Konfourou, au nom des États de l’AES, a affirmé leur volonté de collaborer avec les pays de la région, tout en rappelant l’importance du respect de leur souveraineté et de leurs choix stratégiques. Il a dénoncé les ingérences extérieures, les sanctions jugées illégales et les menaces d’intervention militaire.
Les groupes jihadistes affiliés à al-Qaïda et à l’État islamique étendent désormais leurs actions à travers le Mali, le Burkina Faso, l’ouest du Niger et jusqu’aux frontières du Nigeria et du Sénégal, mettant sous pression la stabilité régionale.
AFRIQUE
MALI – Les généraux Dembélé et Sagara inculpés, une affaire qui secoue la junte
Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.
Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.
Ils ne reconnaissent pas les faits
Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.
En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.
AFRIQUE
MALI – Reprise des cours après deux semaines blanches, sur fond de crise du carburant et d’insécurité persistante
Au Mali, les élèves ont retrouvé le chemin de l’école ce lundi 10 novembre 2025, après deux semaines de suspension des cours due à la grave pénurie de carburant provoquée par le groupe jihadiste Jnim, affilié à al-Qaïda. Depuis début septembre, cette crise énergétique a paralysé de vastes régions du pays, perturbant les transports, l’économie et le fonctionnement des établissements scolaires.
Ces derniers jours, l’arrivée de convois de camions-citernes escortés par l’armée a permis de rétablir partiellement l’approvisionnement. Selon plusieurs sources locales, 16 à 19 citernes sont arrivées à Ségou, tandis que d’autres se dirigent vers San et Koutiala. À Bamako, la situation s’améliore timidement : certaines stations-service ont rouvert et les files d’attente s’amenuisent. Mais le besoin reste colossal — la capitale aurait besoin de 250 citernes par jour pour fonctionner normalement.
« Le carburant que nous recevons, c’est du sang humain », a déclaré le Premier ministre de transition, le général Abdoulaye Maïga, évoquant les risques extrêmes auxquels s’exposent les soldats et transporteurs sur les routes contrôlées ou menacées par les jihadistes.
Malgré cette relative accalmie logistique, la menace sécuritaire reste omniprésente. Le Jnim a revendiqué, dimanche 9 novembre, l’attaque meurtrière du camp militaire de Soumpi dans la région de Tombouctou, ayant coûté la vie à 48 soldats maliens. D’autres assauts ont été signalés à Heremakono (région de Sikasso) et à Mountougoula, près de Bamako, où une carrière exploitée par une entreprise chinoise a été ciblée.
Dans plusieurs localités, comme Mopti, l’approvisionnement en carburant et en électricité reste quasi nul depuis plus d’un mois. Si la reprise des cours marque un soulagement symbolique, la crise du carburant et la persistance des attaques jihadistes rappellent la vulnérabilité du Mali, dont les services publics et l’économie peinent à tenir face à une insécurité endémique.
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