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CULTURE

[MUSIC-IN] – « Mbalax” le nouvel album de l’icône de la musique sénégalaise Youssou Ndour

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Article réalisé par notre correspondant Mido Sow depuis le Maroc

L’icône de la musique sénégalaise Youssou Ndour a  encore frappé fort pour cette fin d’année, il vient de mettre sur le marché le 12 Novembre 2021, un nouvel Album dont le titre est “Mbalax”. Des mots à l’image, de l’image aux mots, la star planétaire a gagné son pari, il a réussi encore une fois à éblouir son public. Après deux années d’absence de la scène nationale et internationale, il vient de marquer son empreinte à travers la plume, l’image et la parole, pour cet album de douze titres. Le lead vocal du Super Étoile, à la fois homme d’affaires et homme politique, a abordé sous plusieurs angles différents thèmes aussi bien sociétaux, économiques, environnementaux que politiques de ce nouvel album. Cette nouvelle production est pour lui un cri de cœur qui nous plonge dans une diversité culturelle à un chant du cygne pour notre Afrique, plus particulièrement notre très cher Sénégal où il raconte le présent et espère un meilleur futur africain. Selon l’artiste de renommée, le titre de l’album “mbalax” vient du sabar qui est de racine sénégalaise, donc du pur “made in Sénégal”. Son internationalisation lui a fait subir une rencontre entre le traditionnel et le moderne à travers une ouverture au monde grâce au mélange d’instruments musicaux d’autres pays. Dans cet article, nous allons nous pencher sur les douze titres qui composent ce nouvel album.

La chansonCorona” la pandémie qui finit de secouer le monde. Elle insiste sur les gestes barrières et sur la prise des vaccins afin de nous prévenir ou d’atténuer les risques de contamination et de propagation.

“Thione Seck, Ballago Ndoumbé Yatma”, émotionnellement inqualifiable. Un vibrant hommage a été rendu à un autre baobab de la musique sénégalaise qui s’est éteint le 14 Mars 2021 des suites d’une courte maladie, (paix à son âme!). Très normal, et très logique, le parolier de la musique Sénégalaise s’en est allé à jamais.

“Zéro déchets”, notre environnement, le cadre de vie, le civisme, l’éducation à la citoyenneté, l’humanisme font trait d’une meilleure prise en charge de notre milieu et espace. Rendre beau et propre pour la collectivité.

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“Da-fa-laa”, La confiance est la base d’un amour sincère et durable. Le respect mutuel, la communication font gage d’un amour réel, de façon globale, dans une quelconque relation, qu’elle soit amicale ou amoureuse, la confiance devrait être de mise et la base pour la consolidation du tissu de l’amour.

“Tatagal”, Cette chanson est pour les fans et mélomanes de la musique de Youssou Ndour. Il leur rend un vibrant hommage à travers un message de remerciement tout au long de sa carrière musicale de plus d’une cinquantaine d’années. Les fans sont au début et à la fin de tous les joutes de réussite de l’artiste, sans eux , l’artiste n’est pas roi du *Mbalax* .

“Fay Bor”, payer ses dettes , comme en transcription littérale. Cela ne revêt pas simplement du domaine financier, mais ce concept est d’ordre social et culturel.

Le bon voisinage”, demander pardon, s’entraider, ces valeurs de solidarité, du vivre ensemble , de la cohésion sociale , pour une société harmonieuse.

“Ndox”,  l’eau ! Source de vie. Indispensable à la vie des êtres humains. Même si l’accès à l’eau pose un réel débat dans les pays du tiers monde, cette source de vie rare se fait de plus en rare, d’autant plus que nous sommes dans un monde où le capitalisme a fini de prendre le dessus sur les aspirations sociales vis-à-vis des couches les plus vulnérables.

“Wax-ju-bari”, la polémique de trop. Les sociétés actuelles, où l’asservissement des réseaux sociaux ont fini de déshumaniser l’homme. Dans un contexte de tension surtout dans les pays du tiers, lié à l’inactivité de la jeunesse, laissée à son sort, une jeunesse désemparée et désespérée, à la quête d’un meilleur cadre de vie. Des réactions très flexibles qui contraignent les gouvernements de certains pays à revoir leur copie vis-à-vis de la jeunesse et du peuple souverain.

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“Gaggantiko”, Cette chanson fait apanage de la rééducation et non d’une correction. Une forme d’éducation avec  beaucoup plus de chaleur, afin de transmettre des vertus et valeurs qui transcendent la vie de l’individu. Car cela pourrait avoir un impact sur la psychologie de la personne. Une éducation multiple, comme la préconisait Durkheim. Les différentes formes d’éducation qui peuvent exister dans une société. Par exemple le Diola à sa façon d’éduquer, le Sérère et ou le Soninké.

“Mama Africa”, c’est la mise en valeur de notre identité. l’Afrique, terre des hommes intègres, des ressources naturelles, minérales, pétrolières et gazières. Paradoxalement ce continent ne bouge pas d’un iota. Un manque de volonté notoire d’aspirer à un changement sous tous les angles, et un besoin imprescriptible et inaliénable.

“La Solution”, une leçon de vie pour être bref dans cette intonation. Se Pardonner soi même et vis à de son prochain, quel qu’en soit le degré de désillusion. Dans ce cas de figure là, avoir de l’hauteur, être indulgent, prendre du recul seraient la somme de l’attitude à adopter pour un monde beaucoup plus humanisé.

“Moll”, pêcheurs en français, cette fois ci chanter dans un atmosphère de fête, de joie , tout en laissant un message d’encouragement, de motivation dans le seul but de les booster dans ce qu’ils font, car étant d’une utilité indescriptible .

“L’album Mbalax”, dans une langue fluide et stylée, nous plonge dans notre plus profonde quête de soi, nous confronte à nos larmes les plus angéliques et à nos rires les plus diaboliques. Je crois qu’on est mélomane avant tout parce qu’écouter de la musique est un plaisir et c’est mesurer la sueur de son auteur qui, à travers des mots réconfortants, angoissants, sereins, nous dévoilent le miroir de nos incertitudes et de nos inquiétudes.

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CULTURE

SÉNÉGAL – Hervé Samb : l’ambassadeur du Jazz Sabar sur la scène internationale

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Originaire de Rufisque, Hervé Samb s’est affirmé comme l’une des figures majeures du jazz sénégalais contemporain. Guitariste hors pair, compositeur et arrangeur audacieux, il se distingue par une créativité qui lui a ouvert les portes des scènes internationales. Très tôt, son talent éclate : à seulement 15 ans, il clôt l’édition 1993 du Festival de Jazz de Saint-Louis, succédant à des légendes comme McCoy Tyner et Jack DeJohnette, annonçant une carrière d’exception.

Au fil des ans, Samb a collaboré avec certains des plus grands noms de la musique mondiale, tels que Marcus Miller, Pat Metheny, Oumou Sangaré, Salif Keïta, David Murray et Meshell Ndegeocello. Sa véritable signature artistique réside dans le Jazz Sabar, une fusion novatrice qui mêle les rythmes traditionnels sénégalais, le jazz et des influences contemporaines. Ses albums témoignent de cette évolution : Cross Over (2009) et Time to Feel (2013) posent les fondations de son univers musical, Teranga (2018) affirme le Jazz Sabar comme style à part entière, Benn (2021) explore une dimension plus introspective, tandis que Jolof (2023) plonge dans l’histoire et la mémoire de l’ancien empire tout en affirmant une modernité enracinée.

Hervé Samb excelle également derrière la scène comme directeur musical et réalisateur. Il a dirigé les albums All Is Well et My World de Lisa Simone, ainsi que Climat d’Omar Pene, et a reçu de nombreuses distinctions, dont une nomination aux Grammy Awards pour l’album Holy Room de Somi, et une sélection au prix AUDELCO à New York pour sa direction musicale dans la comédie musicale Dreaming Zenzilé.

Toujours en quête de nouvelles explorations, Hervé Samb continue de captiver le public international. Entre héritage culturel et audace créative, il incarne l’excellence du jazz sénégalais et demeure une voix incontournable de la scène musicale africaine contemporaine.

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CULTURE

CÔTE D’IVOIRE – Josey dévoile « Raisonance », un album intime et puissant

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L’artiste ivoirienne Josey marque un tournant important dans sa carrière avec la sortie officielle de son nouvel album intitulé « Raisonance ». Composé de douze titres, ce projet se veut une plongée profonde dans les émotions humaines, un espace où la chanteuse explore ses propres vérités tout en cherchant à toucher celles de son public. Pour Josey, cet opus représente bien plus qu’une simple production musicale : c’est une œuvre assumée, intime et cohérente, pensée pour résonner avec les expériences personnelles des auditeurs.

Selon les informations révélées par Kawtef, les thèmes abordés dans « Raisonance » tournent autour de l’amour, de la résilience, de la quête d’harmonie intérieure et de la découverte de soi. Chaque morceau a été conçu comme une étape dans un voyage émotionnel, invitant l’auditeur à réfléchir, ressentir et parfois se reconstruire. La démarche artistique met en lumière la volonté de Josey de proposer une musique authentique, capable de franchir les frontières culturelles et de susciter une véritable connexion.

Sur le plan musical, l’album offre une palette riche et diversifiée. Josey y mêle des sonorités afropop, du coupé-décalé, de la soul, ainsi que des influences urbaines, créant un ensemble à la fois moderne et fidèle à son identité. Sa voix, connue pour sa puissance et sa capacité à transmettre des émotions intenses, y occupe une place centrale. Cette variété de styles témoigne de la maturité artistique de la chanteuse et de son désir d’élargir son univers musical.

Avec « Raisonance », Josey s’affirme comme l’une des voix majeures de la scène ivoirienne contemporaine. Cette sortie contribue également à dynamiser l’actualité musicale francophone, marquée par d’autres projets attendus, tels que l’album « Destiné » d’Aya Nakamura. Une période particulièrement riche pour les amateurs de musique africaine et urbaine.

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CINÉMA

ALGÉRIE – Festival de Timimoun : une oasis de cinéma et de coopération

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Timimoun, oasis saharienne d’Algérie, accueille du 13 au 18 novembre la première édition du Festival international du court métrage, avec le Sénégal comme invité d’honneur. Cette ville historique, célèbre pour sa culture zenette et ses paysages ocre, s’est transformée en haut lieu du cinéma.

Le festival, dirigé artistiquement par Fayçal Sahbi, attire un large public dans son unique salle de cinéma et son théâtre de verdure. Il met à l’honneur des figures algériennes telles que Mounès Khammar et Lyes Salem.

Lors de la cérémonie d’ouverture, la ministre algérienne de la Culture, Malika Bendouda, a salué le partenariat culturel avec le Sénégal, représenté par l’ambassadeur Mbaba Coura Ndiaye. La délégation sénégalaise a exprimé sa volonté de renforcer les échanges cinématographiques avec l’Algérie, ouvrant la voie à de futures coproductions africaines.

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