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CULTURE

TUNISIE – Hinda Djeridi : « Nous sommes tous des éveilleurs de conscience »

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Grande humaniste dans l’âme, amoureuse de l’amour inconditionnel, maniant les mots avec délicatesse et gratitude, la femme aux multi-facettes Hinda Djeridi se livre pour ze-Africanews.com. Son parcours riche en expériences invite les lecteurs à un éveil des consciences de leur capacité multidimensionnelle à être la meilleure version d’eux-mêmes. Elle a su faire de ses souffrances une force pour exploiter le champ de tous les possibles.

Ze-Africanews : Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Hinda Djeridi : Je suis naturopathe et énergéticienne, animatrice radio, conférencière, écrivaine Franco-tunisienne et présidente de l’association Inaya Sans Frontières. Après avoir travaillé seize ans en tant que préparatrice en pharmacie, je suis devenue naturopathe (diplômée de l’école CENA de Robert Masson) à la suite d’un accident de travail le 11 septembre 2004. Ce jour-là, on peut dire que j’ai su ce que les mots spiritualité et ascension de l’humanité voulaient dire. Ça a complètement chamboulé toutes mes convictions et mes croyances. J’ai toujours été humaniste et profondément engagée pour les droits humains et encore plus pour les opprimés, les orphelins et les plus démunis. Le monde actuel est en grande souffrance et le mot humanisme prend tout son sens dans mes engagements. L’éveil des consciences est un devoir pour chacun d’entre nous et encore plus pour celui qui apprend une science car il se doit de la transmettre au plus grand nombre d’humains.

Ze-Africanews : Vous êtes écrivaine et votre premier livre « l’âme du ramadan » est sorti en février 2018. Pourquoi avoir choisi ce thème surtout aujourd’hui où l’on craint de plus en plus l’Islam ?
Hinda Djeridi : L’Islam fait peur à celui qui ne le connait pas. L’ignorance est le pire fléau de notre humanité car il crée de multiples dégâts, des conflits, des guerres, des séparations et surtout de faux prophètes qui égarent de nombreuses personnes. C’est aussi du pain béni pour de grands manipulateurs qui cherchent des boucs émissaires au malheur et à la misère humaine. Pour moi, ce livre est une bénédiction, un bonheur, c’est une transmission de mon essence spirituelle à la recherche de l’âme du Ramadan, du monde de la subtilité, du non palpable, du transcendantal. C’est un livre multidimensionnel réparti en trente conseils à la fois sur les bienfaits du jeûne sur l’organisme, l’esprit et l’âme. Mais c’est aussi un écrit rempli d’Amour inconditionnel, de compassion, de solidarité et de paix. Je suis en quête d’un idéal où chaque être humain quelle que soit sa couleur de peau, sa religion, ses idées puisse vivre en paix et en harmonie. Je pense souvent à cette citation de Martin Luther King : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots ».

Hinda Djeridi


Ze-Africanews : Est-ce un besoin pour vous d’écrire ?
Hinda Djeridi : J’ai toujours aimé écrire, c’est ma manière d’extérioriser mes démons du passé, mes émotions négatives, mes multiples traumatismes et déceptions. Petite, j’écrivais beaucoup de poèmes, de textes remplis de souffrance, d’espoir et de rêves. J’étais une enfant introvertie, mal comprise et rejetée par une société trop parfaite basée sur le paraître et non sur l’être. Heureusement que j’avais l’écriture, c’était une forme de thérapie où chacune de mes émotions anxiogènes se transformaient en force et créativité. C’est aussi pour moi une manière de me sentir utile pour l’humanité, je suis une amoureuse de l’Amour inconditionnel qui aime l’inspiration de la Source et la transmettre à travers les mots. Ils sont riches de vibrations, de sens et d’histoires. Les mots chantent, ils peuvent guérir comme détruire d’où l’importance de manier l’écriture avec beaucoup de bienveillance, de respect et de profondeur.

Ze-Africanews : Vous avez plusieurs casquettes dont celle d’animatrice radio, vous pouvez nous en parler ?
Hinda Djeridi : Oui, je suis animatrice radio et présentatrice de l’émission Good Vibes sur radio Awledna à Paris 16. C’est une émission qui a lieu tous les lundis de 12h à 14h et qui a pour but de valoriser l’être humain dans toutes ses dimensions, de mettre en avant des écrivains peu connus, des artistes en herbe, des entrepreneurs, des éveilleurs de consciences dans la joie, la bonne humeur et surtout la positive attitude. Les médias ont pris une grande place dans le quotidien des gens et c’est selon moi la meilleure manière de transmettre des messages positifs et bienveillants à des auditeurs usés par plus de deux ans de pandémie du covid, sans compter ceux qui ont perdu des êtres chers. Il est temps d’humaniser les médias pour servir au mieux les intérêts de notre humanité.

Hinda Djeridi

Ze-Africanews : Vous êtes aussi énergéticienne, en quoi consiste vos soins en cabinet ?
Hinda Djeridi : Il faut savoir que tout est énergie, la faune, la flore, le soleil, la lune, tout ce qui nous entoure est à l’intérieur de nous. Nous avons un corps énergétique qui est en permanence perturbé par la pollution électromagnétique, les émotions, les traumatismes, les conflits, la jalousie et les pensées négatives de soi et des autres. Tout ce qui n’est pas transcendé dans l’instant présent et non digéré sera cristallisé au niveau des corps subtils puis matérialisé par la suite au niveau du corps physique et créé des maladies, des déséquilibres et de l’auto-sabotage. Nous sommes émetteurs et récepteurs et si nous gardons en nous des énergies négatives elles pourront créer par la suite des blocages dans tous les domaines, professionnel, amoureux ou autre. Il faut être conscient du pouvoir du champ de tous les possibles, du moment présent d’où l’importance de garder un taux vibratoire élevé et des pensées positives. Les soins énergétiques permettent de libérer les énergies, les mémoires et surtout celles transgénérationnelles négatives qui peuvent bloquer des générations entières et répéter des schémas de vie destructeurs. En séance, j’ai eu plusieurs femmes qui avaient un blocage au niveau du chakra sacré ou sexuel et n’arrivaient pas à avoir d’enfants malgré des résultats biologiques normaux. Après un nettoyage énergétique et un déblocage des femmes sont tombées enceinte. C’est une véritable grâce divine car ce que je transmets lors de mes soins c’est l’amour inconditionnel pour que les corps s’autoguérissent et rétablissent un taux vibratoire normal.

Ze-Africanews : Maintenant, nous voulons connaître la présidente de l’association Inaya Sans Frontières, pourquoi avez-vous choisi de faire partie du monde associatif ?
Hinda Djeridi : En tant que femme croyante, j’ai cette phrase qui revient en boucle dans ma tête : « le meilleur d’entre vous et celui qui est le plus utile pour l’humanité », parole du prophète de l’Islam (paix et bénédiction sur lui). Je suis convaincue d’être investie par une mission comme d’ailleurs chaque personne sur terre mais certains n’en ont pas encore conscience. Nous sommes plus de 7,753 milliards d’habitants sur terre dont un grand nombre souffre de guerres, de famine, de maladies et si seulement nous pouvions créer des ponts humains et aider les plus démunis, les opprimés, les malades et les orphelins. Le monde associatif est venu à moi comme une évidence. Faire le bien et transmettre l’amour inconditionnel est un devoir et encore plus aujourd’hui avec le décès en août 2021 de ma mère suite au covid. C’était une femme pieuse, bienveillante et qui aidait les plus démunis discrètement sans que personne ne le sache. Ma mère est mon modèle et je remercie mes parents de m’avoir donné la meilleure des éducations, celle de l’amour de mon prochain sans distinction de couleur de peau ni de religion.

Ze-Africanews : Enfin, si les lecteurs souhaitent vous contacter, comment faire ?
Hinda Djeridi : Je suis sur tous les réseaux sociaux, facebook, instagram ou directement sur mon site www.naturopathie-du-bien-etre.com .

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SÉNÉGAL – Bo Diaw sort de son silence avec “The Village”, un album qui célèbre la diversité culturelle

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Montréal s’apprête à vibrer au rythme des mélodies, qui vont défricher des espaces sonores inédits et inspirants, de cet artiste d’origine sénégalaise, Bo Diaw. Aux confins d’un style musical qui n’a rien à envier aux autres, l’artiste dévoilera, le 9 novembre 2024, “The Village”. Un album qui promet de célébrer la diversité culturelle à travers des sonorités métissées et des messages porteurs d’espoir. Cet album est un trait d’union serein entre différentes cultures. Un entrelacs de notes mélodieuses qui nous interrogent sur nous-mêmes.

“The Village”, un message d’unité
Ce nouvel album de Bo Diaw fait la une de l’actualité internationale, surtout québécoise. L’artiste illustre parfaitement son engagement pour un monde plus harmonieux. “The Village” se révèle comme une véritable ode à la solidarité et à l’unité mondiale. Chaque chanson de cet album résonne comme une invitation à reconnaître la beauté de nos différences et l’importance de la connexion entre les peuples. Les morceaux se lient les uns aux autres dans un subtil mélange de reggae, d’afrobeat, de dancehall et de pop, tout en rendant hommage aux racines sénégalaises de l’artiste. Au-delà du travail artistique, Bo Diaw a vraiment voulu explorer l’authenticité et l’humanisme chez les peuples. Derrière chaque chanson, chaque titre, il y a un questionnement humaniste qui nous interroge.

« The village »

Un parcours aux multiples facettes
Né à Dakar, Bo Diaw a grandi dans une famille d’artistes. Aussi a-t-il baigné dès son enfance dans l’univers musical grâce à son père Abdou Diaw, membre du groupe sénégalais “Darray Kocc”. Il grandit aux sons des vinyles et des disco. À l’adolescence, il s’essaye à l’humour et au théâtre avant de se tourner vers la musique. Âgé seulement de 17 ans, ce jeune garçon au sourire solaire rejoint le groupe d’animation Mballo Assiko, un ensemble musical et théâtral qui marquera ses débuts en tant qu’interprète. Bo Diaw n’a jamais cessé de puiser dans ses racines tout en explorant de nouvelles frontières musicales. Son premier single, “C’est ma blonde !”, sorti en 2013, devient un hit au Québec. La carrière musicale de l’artiste est sur des chapeaux de roues, les scènes internationales lui sourient. Par la suite, des titres comme “Hypnotize” en 2015, ou encore “Yaw Lay Weur” en 2017, où il célèbre la femme africaine, confirment son statut d’artiste polyvalent et engagé.

Bo Diaw, Artiste chanteur, Compositeur

Un artiste internationalement reconnu
Bo Diaw a su marquer les esprits, non seulement par sa musique, mais aussi par son engagement en faveur de la diversité et de la culture sénégalaise. En 2018, il est récompensé au Gala Dynastie dans la catégorie « Meilleur Artiste ou Groupe Musique du Monde de l’année », une distinction qui vient couronner des années d’efforts. L’artiste ne cesse d’enrichir son répertoire musical en multipliant les collaborations avec des figures emblématiques de la musique sénégalaise comme Didier Awadi ou encore le groupe PBS. En 2021, il signe avec “Nuits d’Afrique”, renforçant encore plus sa présence sur la scène musicale mondiale.

Une soirée à ne pas manquer
Le lancement de ce nouvel album “The Village” aura lieu à l’Afromusée de Montréal. Le choix de ce lieu n’est pas anodin. En effet, il reflète parfaitement les valeurs de diversité et d’inclusion si chères à Bo Diaw d’autant plus qu’il a placé cet album sous le signe de l’unité et du partage.

Bo Diaw, Artiste chanteur, Compositeur

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SÉNÉGAL – Au Centre Curial, Ombre Zion fait tout exploser

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Le samedi 12 octobre 2024, au Centre Curial à Paris, ce fut un véritable régal vocal. Le reggaeman sénégalais Ombre Zion était en live. Doté d’une voix puissante, il a revisité son répertoire, un mélange de reggae imprégné de rythmes africains, avec un flow rapide et d’une grande clarté. Les artistes qui l’ont précédé en première partie ont assuré, préparant ainsi l’entrée de l’artiste principal, au plus près des émotions et du public. Récit d’une soirée inoubliable.

Samedi rasta
Ce samedi soir, par un étrange hasard, l’heure était au reggae. Tandis que Kadjeem donnait un concert à Abidjan, Ombre Zion faisait pleuvoir des notes intenses et rapides dans l’enceinte du Centre Curial à Paris. La scène était éclairée comme une chapelle ardente. Une dizaine de projecteurs rotatifs, placés au-dessus de la scène, inondaient de lumière un batteur, deux guitaristes, un choriste et les chanteurs. C’était tout. Ils se déplaçaient sans cesse, tels des morceaux d’un serpent coupé qui se cherchent. Au centre de cette armée de projecteurs, un spot direct et immobile éclairait le point focal de cette attraction nocturne : les artistes de la première partie et Ombre Zion.

Une affluence soutenue, sans être oppressante
Ce concert, programmé en plein week-end dans le 19e arrondissement et offrant une belle palette d’artistes, avait tout pour attirer du monde. L’affluence n’avait rien d’étonnant, car une énorme campagne de communication avait été menée sur les réseaux sociaux des semaines à l’avance. Le public est venu nombreux pour soutenir leur artiste. Même si nous n’étions pas à un record d’affluence, la foule présente rappelait celle des bals populaires, pleine de convivialité.

Les guests et le public survoltés
Avant l’entrée d’Ombre Zion, plusieurs artistes ont chauffé la salle. En tête de liste, dans l’ordre de passage, Aboubakrine Fall. Il fut accueilli comme s’il était l’artiste principal. Le public, débordant de joie, a hurlé d’émotion sous les notes envoûtantes de sa guitare rouge vif. Il n’y avait pas de setlist prédéfinie : chaque artiste interprétait son morceau à sa manière. Les smartphones ont vite été sortis des sacs pour immortaliser cet instant presque historique, les flashs rivalisant avec les projecteurs. Même enthousiasme lorsque les autres invités ont pris le micro : le jeune rappeur Nayah John, l’artiste engagée et féministe Dieya, la séduisante Astou Seck avec une chorégraphie à couper le souffle, et enfin Mystère. Puis, le clou du spectacle : Ombre Zion.

Ombre Zion électrise ses fans
Heure H. Lorsque Ombre Zion est monté sur scène, baigné dans une lueur ardente, une agitation extrême a saisi le public. Les fans étaient en délire, presque en transe. Si l’on pensait que l’artiste serait fatigué après les performances des invités, il n’en fut rien. Surpris par l’ambiance, il a enchaîné ses morceaux dans un style afroswing dont lui seul a le secret. L’intensité n’a cessé de monter jusqu’à l’interprétation de « Calendar », chanson éponyme de son EP sorti en 2023. À ce moment-là, la fusion entre l’artiste et le public était totale, ils ne faisaient plus qu’un. L’atmosphère était tellement survoltée qu’il était difficile de distinguer toutes les paroles. Mais Ombre Zion, concentré et professionnel, a poursuivi sans aucune interruption. À la fin du concert, une fan émue a confié : « Ça restera l’un de mes souvenirs inoubliables : voir Ombre et le toucher. » Un succès total !

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SÉNÉGAL – Mame Balla Mbow dégomme tout au Théâtre Daniel Sorano

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Chaque année depuis quatre ans, le Théâtre Daniel Sorano de Dakar se transforme en capital de l’humour. Aussi, ce soir du lendemain de la Toussaint, le Théâtre affichait complet. Habillé en gris royal avec une chemise jaune, Mame Balla Mbow a, une fois encore, émerveillé par ses flamboyances et sa fulgurance les inconditionnels venus rire aux éclats. Les rires fusaient, et les sujets abordés étaient sensibles. Dans une salle surchauffée, il a démontré qu’il était plus qu’un humoriste : c’est un véritable maître de la comédie sénégalaise.

 Mame Balla Show : rire tout en réfléchissant
Ce spectacle, organisé par SHAHEIM Suarl, une agence de communication et d’événementiel réputée, a bénéficié d’une mise en scène de qualité. Au-delà des rires, le Mame Balla Show est aussi une invitation à la réflexion. Tout au long de la soirée, l’artiste a su habilement mêler humour et critique sociale. Il a abordé avec finesse des thématiques du quotidien sénégalais, tout en mettant en lumière des vérités universelles. Les spectateurs, de tous horizons – jeunes cadres, mères de famille, jeunes de banlieue, doyens – se sont reconnus dans les situations souvent cocasses, les personnages délurés et les anecdotes qu’il mettait en scène. Le public ne s’y est pas trompé : le Mame Balla Show est bien plus qu’un simple spectacle comique ; c’est un miroir tendu à la société sénégalaise. Avec sa verve et son sens aigu de l’observation, Mame Balla a mis en lumière les absurdités de notre quotidien et a posé un regard critique sur les dysfonctionnements au sommet de l’État ainsi que les défis sociaux auxquels le Sénégal est confronté.

Mame Balla Mbow/Scholes

Mame Balla Mbow, un humour au vitriol
Bien qu’il n’ait pas encore 30 ans, Mame Balla Mbow possède la prestance d’un humoriste expérimenté. Originaire de Boune, en banlieue dakaroise, il est suivi par des milliers de personnes sur les réseaux sociaux. Contrairement à de nombreux jeunes qui se lancent dans ce métier, il est diplômé en droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), où il s’est fait connaître pour ses prises de position sur des questions de société. Son humour engagé se distingue par sa liberté d’expression, à la différence de la majorité des humoristes sénégalais. Mame Balla rejette la comédie « édulcorée » qui privilégie l’esthétique et l’exagération ; il propose plutôt une approche unique, inspirée par de grands noms de la comédie internationale comme Jamel Debbouze, tout en adaptant son style aux réalités sénégalaises. « J’ai choisi de faire de la comédie pour sensibiliser, pas pour faire simplement rire », confie-t-il.

De Dakar à Paris, très prochainement
Chaque année, il fait salle comble. Normal. Il a ce regard sincère et précis sur une actualité qu’il transmet dans une sorte de compassion, d’embarras et de pitié qui provoque instinctivement le rire. Aussi, fier de ce succès, Mame Balla Mbow nourrit de grandes ambitions pour son avenir artistique. Il ne compte donc pas se limiter au Sénégal. C’est pourquoi, il projette d’aller à la conquête de Paris en 2025 avec un nouveau spectacle qui fera date. Un défi que cet artiste déterminé semble prêt à relever. À en juger par son show du 2 novembre, une chose est claire : l’artiste est plus que motivé à faire parler de lui hors de frontières du Sénégal.

L’humour : une arme sociale et culturelle
La scène est pour Mame Balla une rampe de lancement. Ses punchlines équivalent à des ogives – humoristiques. En effet, il aborde les questions de société avec une sincérité qui fait de lui un artiste à part. Qu’il s’agisse de la lutte contre la pénurie d’eau ou des campagnes pour plus de transparence dans les services publics, il met son humour au service de causes citoyennes, quitte à y perdre parfois des contrats. Qu’importe ! Il n’a en ligne de mire que son humour décapant. Par ailleurs, il ne cache pas son amour pour le club anglais Liverpool ! Sur les réseaux sociaux, certains commentaires le comparent à un “Ronaldinho” – humoristiquement parlant.

Le Mame Balla Show ou rire de tout
Le Mame Balla Show n’est pas qu’un spectacle annuel ; c’est aussi un événement – on va dire un prétexte – qui permet à l’artiste de dénoncer, à travers l’humour, et de défendre des valeurs comme la justice et la vérité. Mame Balla Mbow est sans aucun doute en train de redéfinir les contours de l’univers humoristique sénégalais. Son show, qui inspire d’autres jeunes talents, prouve qu’on peut rire tout en élevant le débat. Rendez-vous à Paris pour une nouvelle aventure !

Mame Balla Mbow @Hamydou Guissé

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