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NIGER

NIGER : Mohamed Bazoum en tête

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Les résultats finaux du premier tour de l’élection présidentielle n’ont pas été encore annoncés et pourtant un nom est sorti selon les résultats provisoires : Mohamed Bazoum ! Même si l’on sait que les résultats officiels de la présidentielle du 27 décembre seront proclamés samedi 02 janvier selon un communiqué de la Commission électorale nationale indépendante, la CÉNI, la tendance est en faveur de l’ancien ministre Mohamed Bazoum. Ce dernier était largement en tête dans le score des résultats partiels visibles sur le site internet de la CÉNI.

Mohamed Bazoum est le candidat du parti au pouvoir, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS)-Tarayya. Il est le bras droit du président sortant Mahamadou Issoufou qui a renoncé à un troisième mandat en respectant la Constitution. 

1,4 millions de nigériens ont voté pour lui lors de ce scrutin crucial. Mohamed Bazoum occupe ainsi la tête du podium face à ses challengers. Il est suivi par l’ancien président Mahamane Ousmane qui a récolté 675.000 voix du suffrage. Ce dernier est, quant à lui, soutenu par le principal opposant Hama Amadou qui n’a pas pu se présenter à l’élection présidentielle. Sa candidature n’a pas été retenue en raison d’une condamnation par la justice. Seini Oumarou et Albadé Abouba, deux anciens ministres ont respectivement 345.000 voix et 260.000 voix.

Ces résultats concernent selon le site internet de la CÉNI, les résultats de 225 des 266 communes pour plus de 4 millions de voix sur les 7,4 millions d’électeurs nigériens qui étaient appelés aux urnes. Cependant, Mohamed Bazoum est encore loin de la barre des 50% des urnes pour l’emporter dès le premier tour.

D’ici quelques heures le Niger s’apprête à vivre une alternance démocratique, échappant de près à la fièvre du troisième mandat comme ce fut le cas en Guinée avec la réélection d’Alpha Condé et en Côte d’Ivoire avec son homologue Alassane Dramane Ouattara, tous les deux sont en train  de briguer un troisième mandat controversé.

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AFRIQUE

NIGER – Attaques meurtrières attribuées à l’EI au Sahel dans la région de Tillabéri

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La région de Tillabéri, dans l’ouest du Niger, a de nouveau été frappée par la violence djihadiste. Mercredi 10 septembre 2025, plusieurs assauts coordonnés ont visé des positions militaires et des zones civiles dans cette région frontalière du Mali et du Burkina Faso, connue sous le nom de « zone des trois frontières », où sévissent des groupes liés à Al-Qaida et à l’organisation État islamique (EI).

Selon différentes sources locales, au moins une vingtaine de soldats nigériens ont péri dans ces attaques. Un ancien élu local a confirmé à l’AFP « de nombreux morts parmi les militaires », tandis que le collectif ouest-africain Wamaps a rapporté que l’EI au Sahel (EIS) avait mené plusieurs assauts, dont une attaque près de l’aéroport de Tillabéri, coûtant la vie à douze soldats des Forces armées nigériennes (FAN).

Parallèlement, la garde nationale (GNN) a subi de lourdes pertes. Le G25, une coalition de la société civile proche du régime déchu, a évoqué la mort de « quinze éléments de la GNN » et dénoncé des « attaques terroristes attribuées à l’EIS ».

Les violences n’ont pas seulement ciblé les forces de sécurité : deux civils ont été tués lors d’incursions au cœur de Tillabéri. Entre 13 h et 15 h, des hommes armés ont attaqué le secteur de Kabya, avant de frapper de nouveau à 17 h 30 dans le quartier Digga Banda, près de l’école privée Alhéri.

Face à cette nouvelle flambée de violence, Human Rights Watch a exhorté les autorités nigériennes à renforcer la protection des civils, victimes récurrentes d’attaques dans la région depuis plusieurs mois. Le Niger, dirigé par un régime militaire depuis le coup d’État de juillet 2023, doit faire face à une double menace : les incursions de l’EI et d’Al-Qaida à l’ouest, et les attaques de Boko Haram dans le sud-est, autour du lac Tchad.

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AFRIQUE

NIGER – Incertitudes autour de la mort présumée du leader jihadiste Bakoura

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Le vendredi 22 août 2025, le groupe jihadiste Boko Haram a transmis un message audio à l’AFP pour démentir l’annonce de la mort de son chef présumé, Ibrahim Mahamadou alias Bakoura, donnée la veille par l’armée nigérienne.

Selon le communiqué de l’état-major, Bakoura, « tristement célèbre chef de Boko Haram », a été « neutralisé le 15 août sur l’île de Shilawa » (sud-est du Niger) au cours d’une opération aérienne « d’une précision exemplaire ». L’armée attribue à ce dernier de nombreux attentats-suicides contre des civils et des attaques meurtrières contre les armées du Nigeria, du Niger, du Tchad et du Cameroun, ainsi que l’enlèvement de plus de 300 élèves à Kuriga (Nigeria) en mars 2024.

Mais dans un enregistrement sonore en hausa, un lieutenant de Bakoura a affirmé que cette annonce était « complètement fausse » et relevait de la « propagande ». « Je suis actuellement avec lui, nous sommes ensemble », a-t-il ajouté.

Aucune preuve n’a été fournie par les autorités nigériennes, et l’AFP n’a pas pu vérifier de manière indépendante la mort du chef jihadiste. Des experts, tels que Vincent Foucher, chercheur au CNRS et spécialiste de Boko Haram, appellent à la prudence, rappelant que plusieurs décès présumés de leaders jihadistes avaient été démentis par le passé, à l’instar de l’ancien chef Abubakar Shekau, plusieurs fois annoncé mort avant de décéder en 2021.

Si elle est confirmée, la disparition de Bakoura constituerait « une victoire symbolique forte » pour l’armée nigérienne, selon l’analyste nigérien Seidick Abba, même si Boko Haram « a montré sa capacité de résilience et de réorganisation » après la perte de ses dirigeants.

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Depuis 2009, l’insurrection de Boko Haram a fait plus de 40.000 morts et déplacé plus de deux millions de personnes au Nigeria et dans les pays voisins du bassin du lac Tchad. Le Niger fait face simultanément aux violences de Boko Haram dans l’est et aux attaques de groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique à l’ouest, près des frontières avec le Mali et le Burkina Faso.

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A LA UNE

NIGER – Retrait définitif de 1176 Militaires des Forces Françaises

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Un contingent de 1 176 militaires français a officiellement achevé son retrait du territoire, emportant avec lui une importante quantité d’équipement militaire dans le cadre du processus de désengagement en cours, comme l’a annoncé l’armée nigérienne dans son bulletin d’information hebdomadaire, ce jeudi 16 novembre 2023. 

La procédure de rapatriement des forces françaises s’est déroulée de manière sécurisée, avec la visite du colonel major Mahamane Sani Tchaou, chef d’état-major de l’armée de terre du Niger, à la base aérienne de Niamey pour évaluer l’avancement du rapatriement du matériel français. 

Les opérations de départ ont débuté le 10 octobre, sous l’escorte des Forces de Défense et de Sécurité nigériennes, selon un communiqué officiel du Niger. Actuellement, la France maintient une présence militaire de plus de 1 500 soldats au Niger, déployés sur des sites stratégiques à Ouallam, Ayorou (Tabarey-Barey) et à Niamey.

En outre, le Ministre d’Etat nigérien de la défense nationale, le général de corps d’armées, Salifou Mody s’est entretenu, le mardi 14 novembre 2023 à Niamey, avec le directeur général de la stratégie et des opérations du ministère fédéral allemand de la défense, le général de corps d’armées Gunter SCHNEIDER, dans le cadre du renforcement de la coopération militaire entre le Niger et la République Fédérale.

L’entretien s’est déroulé en présence du Directeur des Relations Extérieures du Ministère de la Défense Nationale du Niger, le Colonel major Hamadou Djibo BARTE et de l’attaché de défense de l’Allemagne au Niger, le Lt-CL Roth TRISTAN, selon l’agence presse nigérienne.

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