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OUGANDA

OUGANDA : Les électeurs aux urnes pour élire leur Président

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Les Ougandais sont appelés aux urnes, ce jeudi 14 janvier 2021, pour élire leur Président. Les bureaux de vote ont ouvert ce matin à  07H00. Quelque 18 millions d’Ougandais vont départager, dans les plus de 34000 bureaux de vote, les candidats au siège de président et à la députation. Le scrutin présidentiel opposera notamment le Président sortant Yoweri Museveni au jeune chanteur Bobi Wine.

Les Ougandais ont de 07 heures jusqu’à 16 heures (4 heures et 13 heures GMT) pour élire leur Président et les députés devant siéger au Parlement. Ce, après une campagne électorale plus violente que les précédentes. En effet, plusieurs arrestations, des émeutes et des dizaines de morts ont été dénombrées. Les autorités ont suspendu mardi jusqu’à nouvel ordre les réseaux sociaux et les services de messageries. Le réseau internet est également très ralenti, voire inaccessible dans certains endroits de la capitale Kampala ce jeudi.

L’opposition a émis des craintes quant à l’équité et à la transparence du scrutin. Des journalistes, des critiques du régime et des observateurs ont été empêchés de travailler durant la campagne qui a été particulièrement violente.

Une dizaine de candidats sont en lice, sans le vétéran Kizza Besigye qui n’a pas déposé de candidature après quatre tentatives et autant de défaites face au Président sortant Yoweri Museveni, candidat du Mouvement de résistance nationale (NRM).

Mais la candidature Bobi Wine, 38 ans, un chanteur célèbre élu député en 2017 sort du lot. Malgré son jeune âge, il s’est imposé au sein d’une opposition divisée comme le principal adversaire du Président. Il est populaire au sein de la jeunesse, notamment urbaine, une population significative dans un pays où l’âge médian est inférieur à 16 ans.

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AFRIQUE

OUGANDA – Une campagne sous tension entre arrestations et menaces

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Après près de quarante ans au pouvoir, le président Yoweri Museveni vante son bilan et promet de continuer à « protéger la paix et la prospérité de l’Ouganda ».

Face à lui, son principal rival Bobi Wine mobilise la jeunesse autour d’un programme axé sur la création d’emplois, une meilleure éducation et la lutte contre la corruption. Un discours qui trouve un large écho auprès d’une population jeune et frustrée.

Une campagne jugée inéquitable

L’opposition dénonce des conditions électorales verrouillées : la Commission électorale, intégralement nommée par le président, reste contrôlée par le pouvoir. Depuis la dernière présidentielle, plus de 300 militants du parti de Bobi Wine ont été arrêtés, certains traduits devant des tribunaux militaires, en dépit de la suspension de ces poursuites ordonnée par la Cour suprême en janvier 2025.

L’ombre de Muhoozi

À ce climat tendu s’ajoute la figure de Muhoozi Kainerugaba, fils du président et chef des Forces armées. Sur les réseaux sociaux, il multiplie les provocations : menaces contre l’opposition, attaques directes contre Bobi Wine et contre Kizza Besigye, ancien candidat toujours détenu malgré les injonctions de justice.

Une jeunesse à risque

Pour le politologue ougandais Tolit Atiya, le principal danger réside dans la colère d’une jeunesse qui n’a connu qu’un seul chef d’État :

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« Une génération frustrée pourrait être entraînée dans une nouvelle spirale de violences. »

En 2021, plus de 50 personnes avaient déjà perdu la vie lors des manifestations qui avaient accompagné la campagne électorale.

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AFRIQUE DE L’EST

OUGANDA : La justice ordonne la levée de l’assignation à résidence de Bobi Wine

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La justice ougandaise a mis fin lundi, 25 janvier 2021, à l’assignation à résidence de Bobi Wine. Le candidat malheureux à la Présidentielle du 14 janvier était en résidence surveillée depuis le lendemain de l’élection. Son domicile, situé à la périphérie de Kampala, la capitale, était encerclé par les soldats qui en surveillent l’accès.

La justice a ordonné lundi aux forces armées ougandaises de mettre fin à l’assignation à résidence de Bobi Wine. « La restriction (de déplacement) continue et indéfinie du pétitionnaire dans sa maison est illégale et son droit à la liberté a été entravé », a déclaré lundi le juge Michael Elubu, de la division civile de la Haute Cour de justice ougandaise, un tribunal de Kampala. « Ces restrictions étant considérées comme illégales, nous ordonnons qu’elles soient levées », a-t-il tranché.

L’opposant ougandais avait appelé, dimanche, la communauté internationale à réclamer la levée de son « assignation à résidence ». Son domicile était surveillé par les soldats et la police qui en refusaient l’accès et interdisaient à quiconque d’en sortir. Le couple Bobi Wine, à court de nourriture avec un bébé à l’intérieur, n’avait pas le droit de sortir de sa maison, mais aussi de recevoir ses avocats. Même l’ambassadrice des Etats-Unis en Ouganda avait été empêchée d’accéder à son domicile et accusée d’ingérence par des partisans du Président Yoweri Museveni.

Le gouvernement ougandais avait justifié cette assignation à résidence par la nécessité d’assurer « la protection » de Bobi Wine et d’éviter les manifestations de l’opposition. Ce alors que le candidat malheureux avait qualifié l’élection de « mascarade » et rejeté ses résultats.

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A LA UNE

OUGANDA : Assigné à résidence, Bobi Wine dépose une plainte à l’ONU

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Robert Kyagulanyi alias Bobi Wine est assigné à résidence depuis le vendredi 15 janvier 2021. Le leader de l’opposition ougandaise, qui n’en peut plus, a décidé de passer à l’offensive. En effet, par le biais de ses avocats, il a engagé des poursuites judiciaires contre le procureur général de la République, le chef des forces de défense et l’inspecteur général de la police de l’Ouganda.

L’opposant ougandais Bobi Wine est en résidence surveillée depuis le lendemain du scrutin présidentiel du 14 janvier 2021. Après plusieurs alertes sans résultat, l’opposant a décidé de saisir la justice de son pays et les juridictions internationales. En effet, une plainte pour détention arbitraire a été déposée auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU) tandis que la Haute Cour de Kampala se prononcera sur l’affaire le lundi 25 janvier. « L’avocat nigérian des droits humains, Femi Falana, a déposé cette plainte en mon nom auprès du Groupe de travail des Nations unies sur les arrestations arbitraires. Nous contestons mon emprisonnement illégal continu par la police et l’armée ougandaise », a tweeté mercredi Bobi Wine.

Dimanche déjà, l’opposant ougandais avait appelé la communauté internationale à réclamer la levée de son « assignation à résidence ». Il n’a pas quitté sa maison de Kampala depuis qu’il est allé voter jeudi. Son domicile est encerclé par les soldats et la police qui en refusent l’accès et interdisent à quiconque d’en sortir. Lors d’un échange avec des journalistes via Zoom sur une ligne « clandestine », Bobi Wine a déclaré : « Nous sommes là, nous n’avons plus de nourriture et personne n’est autorisé à entrer ou sortir. Nous n’avons plus de nourriture, mais lorsque ma femme a essayé de se rendre dans notre jardin pour récupérer de la nourriture les militaires l’ont agressé, la seule chose que nous pouvons faire, c’est d’appeler le monde et les citoyens du monde à l’aider« , avait-il ajouté inquiet.

Le couple Bobi Wine n’a donc pas le droit de sortir de sa maison, mais aussi de recevoir ses avocats. Les forces de police qui surveillent l’entrée de la résidence leur ont refusé l’accès. En effet, un de ses conseils, George Musisi, qui espérait avoir l’autorisation d’accéder au domicile de son client, vu que ce n’est pas un centre de détention, s’était heurté à la fermeté des policiers qui ont reçu des instructions fermes. « Sixième jour en résidence surveillée et nous sommes toujours coincés avec un bébé de 18 mois qui avait rendu visite à sa tante (ma femme) avant que nous ayons été attaqués et assiégés. Le papa s’est vu refuser le droit de le voir. Nous sommes à court de nourriture et de lait. Personne n’est autorisé à sortir ou à entrer dans notre concession », a tweeté mardi le chef de l’opposition ougandaise.

Bien avant Bobi Wine, l’opposant Kizza Besigye avait été contraint lui aussi de rester plusieurs semaines à son domicile après les résultats de la Présidentielle de 2016 qu’il avait perdu contre le Président ougandais Yoweri Museveni.

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