Connect with us

POLITIQUE

CONGO : Denis Sassou Nguesso investi candidat pour la Présidentielle de mars 2021

Publie

le

Le président Denis Sassou Nguesso officiellement a été investi candidat pour la Présidentielle de mars 2021 par le Comité central du Parti congolais du travail (PCT). Il sera candidat à sa propre succession. Il est au pouvoir depuis 35 ans.

Le Comité central du PCT a approuvé à l’unanimité l’investiture du président Denis Sassou Nguesso pour la magistrature suprême. “Le Comité central du PCT approuve à l’unanimité l’investiture du camarade Denis Sassou Nguesso par le Comité national d’investiture en tant que candidat du PCT à la magistrature suprême de notre pays », a déclaré Esther Ayissou Gayama, membre du comité central du PCT. Le Comité central demande ainsi à Denis Sassou Nguesso de faire acte de candidature à l’élection présidentielle de mars 2021. 

Le Président Sassou Nguesso, 78 ans dont 35 au pouvoir, n’a pas encore réagi à cette demande. Mais, les réactions ne se sont pas fait attendre dans les rues de Brazzaville. « Ces élections ne servent à rien car elles n’apporteront rien au peuple congolais », a estimé l’activiste Christ Dongui.

Du côté de l’opposition, cette investiture est la moindre de ses préoccupations. Elle réclame plutôt un processus électoral démocratique et transparent, accusant le camp du pouvoir de vouloir s’imposer par la force. « Nous demandons au Président Sassou qui a été investi par son parti de changer de logiciel. Ce qu’ils font, c’est une honte, parce que tout le monde sait que les élections ne seront pas transparentes », s’est insurgé le président du parti d’opposition « Unis pour le Congo », Paulin Makaya.

Quant à Patrick Erick Mampouya du parti MUST, il se sent attristé que le peuple congolais doit encore vivre cinq difficiles années. « Je suis triste et peiné de voir que c’est encore cinq ans de perdu ». Mais, le jeune candidat Dave Uphrem Mafoula estime que l’heure n’est pas à la reculade, mais plutôt de faire front contre le Président sortant. Aussi, a-t-il exhorté le gouvernement à tout mettre en œuvre pour organiser une élection libre et transparente.

Advertisement

Le gouvernement a d’ailleurs lancé une opération de révision de la liste électorale. Un autre motif de contestation pour l’opposition qui exige le recensement de la population.

Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

A LA UNE

CÔTE D’IVOIRE – Violence au Pôle Pénitentiaire d’Abidjan (PPA) : des détenus déchaînés

Publie

le

La rumeur d’une émeute au PPA, ex Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) courait dans la ville d’Abidjan toute la journée du 14 avril 2025. Un communiqué de la Direction de l’Administration Pénitentiaire vient de tomber : il y a eu des émeutes. Certes. À la clé, de nombreux blessés. Aussi, de nombreuses voix se sont élevées pour alerter sur l’équilibre fragile entre droits des détenus et autorité pénitentiaire.

Une énième émeute
Les récentes tensions survenues au Pôle Pénitentiaire d’Abidjan ont fait beaucoup de blessés. Il y a quelques mois de cela, c’était la prison de Bouaké, deuxième ville du pays, qui était en ébullition. Ce qui a commencé par des vandalismes s’est très vite transformé en une tentative manifeste de prise de contrôle de la prison par les détenus. Cette énième émeute a ravivé un débat crucial : celui de l’autorité de l’État à l’intérieur des murs des prisons ivoiriennes.

Un communiqué officiel prompt
Dans un communiqué officiel, du 14 avril 2025, l’administration pénitentiaire de la plus grande prison ivoirienne a confirmé que plusieurs installations ont été détruites par des détenus. En effet, ces derniers s’opposent à une nouvelle mesure réglementant la gestion des espaces communs. Cette réforme, appliquée dans le cadre de la lutte contre l’introduction et la circulation des drogues en milieu carcéral, visait à restreindre l’accès à la cour centrale, devenue un véritable carrefour de trafics de stupéfiants en tout genre. Selon le communiqué, aucun décès n’est à déplorer. Par ailleurs, douze blessés ont été recensés parmi les détenus. Selon le même communiqué, l’ordre a été rétabli grâce à l’intervention conjointe des agents pénitentiaires, de la Police et de la Gendarmerie.

Montée en puissance des gangs
Mais au-delà des faits, ce nouvel épisode de violence met en lumière un problème plus large que l’administration pénitentiaire peine à gérer. Déjà en février, des émeutes similaires avaient éclaté à la Maison d’Arrêt et de Correction de Bouaké. Le fait que ces émeutes se déclarent dans les deux grandes prisons du pays souligne quelque chose de très inquiétant, c’est-à-dire la montée en puissance de l’insubordination carcérale et les groupes d’hommes qui, à côtés des gardes, gèrent véritablement – ou devrions nous dire – font la loi dans les prisons du pays. Pour certains observateurs, cette situation résulte d’un déséquilibre croissant entre les droits accordés aux détenus et les moyens de contrôle laissés aux agents pénitentiaires. « Les libertés concédées, bien qu’essentielles dans un État de droit, finissent par conférer un pouvoir disproportionné à des détenus parfois organisés, capables de défier l’autorité pénitentiaire elle-même », déclare un acteur du milieu carcéral.

Garde pénitentiaire : un métier sous pression
Le métier d’agent pénitentiaire, souvent invisibilisé, apparaît aujourd’hui comme l’un des plus exposés, mais aussi des plus ingrats. Face à des populations carcérales de plus en plus nombreuses et difficiles à encadrer, ces professionnels réclament davantage que des communiqués : ils demandent une véritable revalorisation, comme cela se passe dans plusieurs secteurs au sein de l’administration du pays. Parmi les pistes évoquées : un retour clair de l’autorité aux mains du personnel pénitentiaire, leur association systématique aux décisions impactant la sécurité, et une meilleure protection administrative et juridique. Car aujourd’hui, beaucoup se disent livrés à eux-mêmes.

Advertisement

Une stratégie nationale de mise
Ces incidents, à répétition, révèlent un problème de fond : il faut pour pallier ces émeutes à l’avenir une stratégie pénitentiaire cohérente, nationale, fondée sur la fermeté, le respect de la hiérarchie et la restauration d’une autorité légitime. Il ne s’agit pas de nier les droits des détenus, mais de rappeler que ces droits doivent s’exercer dans le cadre d’un ordre républicain clair et respecté. En effet, la prison ne peut devenir un espace de non-droit. Cependant, elle doit rester un lieu de justice, de rééducation, mais aussi d’autorité.

Continuer la lecture

A LA UNE

GABON – Nicolas Nguema, une carte maîtresse sur l’échiquier politique gabonais

Publie

le

Nicholas Nguema s’est lentement imposé comme un grand défenseur des réformes démocratiques et de la transparence sur la scène politique gabonaise. Il fut très acerbe vis-à-vis du régime Bongo jusqu’à la chute de ce dernier en 2023, il est, par ailleurs, l’un des soutiens majeurs du général Brice Oligui Nguema. Cependant, cela ne l’empêche pas d’appeler à une rupture définitive avec l’ancien régime du PDG. À quoi est dû ce repositionnement ? Évolution pragmatique ou ambition politique ? À l’approche de l’élection présidentielle de 2025, Nicolas Nguema apparaît plus que jamais comme une pièce maîtresse de l’échiquier politique gabonais.

Nicholas Nguema, entre la politique et les affaires
Bien connu dans le paysage gabonais, Nicolas Nguema fait partie des personnes qui animent l’écosystème politique de ce pays d’Afrique de l’Ouest de moins de trois millions d’habitants. Fervent défenseur des réformes démocratiques et de la transparence dans la gouvernance du pays, cet homme d’affaires et homme politique, est le cofondateur du Parti pour le Changement (PLC), avec à ses côtés de l’avocat Anges Kevin Nzigou. Durant le règne de l’ancien président Ali Bongo, ce parti a, par ses prises de position, fini par s’imposer comme une voix critique en plaidant, à cor et à cri, pour une transformation profonde du paysage politique de son pays, miné par le clientélisme et autres concussions en tout genre. À côté de son engagement politique, Nicolas Nguema est un véritable homme d’affaires. Mandataire légal au Gabon du Groupement Santullo Sericom, une entreprise italienne qui a eu, par le passé, des différends avec l’État gabonais, il a joué un rôle capital. Avec cette double casquette d’homme d’affaires et de politique, Nicolas Nguema est tantôt adulé, tantôt controversé.

Un engagement marqué par la contestation
Dès la création du PLC (Parti Pour le Changement), Nicolas Nguema a illico montré sa ligne de conduite. Se démarquant des autres membres de l’opposition gabonaise qui n’hésitent pas à tomber dans le marigot de la corruption, il s’est forgé l’identité, et surtout l’image d’un homme qui ne transige pas avec la vérité. Chose rare dans un pays gangrené par la corruption au plus haut sommet de l’État. Ayant été l’un des membres actifs du collectif “Appel à Agir”, qui demandait la reconnaissance de la vacance du pouvoir suite aux problèmes de santé du président Ali Bongo, Nicolas Nguema s’est créé beaucoup d’ennemis, même au sein de son propre parti politique. Notons que ce mouvement a marqué un tournant décisif dans l’opposition gabonaise en mettant en avant la nécessité d’une alternance politique. Bien entendu, cela n’a pas manqué de lui valoir des ennuis judiciaires. Ainsi, en décembre 2020, il est arrêté et placé en garde à vue par la Direction Générale de la Contre-ingérence et de la Sécurité Militaire (B2), dans une supposée affaire liée à la vente d’une barge appartenant au Groupement Santullo Sericom. Avec les nombreux soutiens de la population et de ses partisans qui dénonçaient une arrestation à motivation politique. Après plusieurs semaines de détention, il est libéré en mars 2021 grâce à une décision de la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Libreville.

Brice Oligui Nguema, la politique autrement
Depuis la chute d’Ali Bongo en août 2023 suite à un coup d’État
, Nicolas Nguema et son parti ont adopté une nouvelle posture. Désormais, le PLC ne cache plus son soutien, ouvertement affiché, au général Brice Clotaire Oligui Nguema, l’homme qui mène la transition politique après le coup d’État. Avec le congrès prévu pour le 22 février 2025, le PLC, on l’espère, devrait officialiser son positionnement, qui on le sait, va en faveur du président de la transition, Brice Oligui Nguema. Il était en France début février pour mobiliser la diaspora, Nicolas Nguema affirme à qui veut l’entendre que le général Oligui Nguema a apporté des “progrès concrets” en quinze mois de transition, notamment en matière d’infrastructures et de gouvernance. Mais des questions comme l’éducation et la santé sont des domaines où il reste encore beaucoup de choses à faire.

Nicolas Nguema, Homme politique, Gabon

Rupture avec l’ancien régime
Malgré son soutien au chef de la transition, Nicolas Nguema reste très lucide. En effet, il ne manque pas d’occasion pour insister sur la nécessité d’une rupture totale avec le Parti Démocratique Gabonais (PDG), qui a dominé la scène politique pendant plus de cinq décennies. Selon lui, la transition actuelle ne sera réussie que si les anciens barons du régime Bongo sont écartés définitivement de l’administration. “Bien évidemment, nous reprochons le fait qu’il y ait encore beaucoup trop de ‘‘PDGistes’’ au sein de l’administration, mais ça va s’arrêter forcément très prochainement. Inéluctablement, le PDG doit disparaître du paysage politique dans notre pays.” Pour l’élection présidentielle anticipée du 12 avril 2025, la position du PLC et de son co-président devient est claire : il estime que Brice Oligui Nguema est le mieux placé pour mener cette transition à bien, à condition qu’il se détache totalement du PDG.

Nicolas Nguema, un stratège politique ?
Le PLC a opéré un virage à 180° en apportant son indéfectible soutien à la transition gabonaise. Stratégie politique ? L’avenir politique du PLC, qui est passé en un clignement de cils d’un parti d’opposition radicale à un fervent soutien de la transition, marque une évolution importante dans la carrière politique de Nicolas Nguema. Espère-t-il que cette position pragmatique va lui permettre de jouer un rôle clé dans la recomposition du paysage politique gabonais ? Au-delà de toutes ces questions, il n’est pas évident de voir le vieux parti, le PDG et les poids des anciens cadres de ce parti disparaître de si tôt. Aussi, l’élection présidentielle à venir servira de test pour évaluer si la transition donnera naissance à une nouvelle ère pour le Gabon. Dans tous les cas, Nicolas Nguema, en tant que figure influente du PLC, devra faire un choix : voler de ses propres ailes ou rester dans le giron de la transition. Il s’est déjà proclamé candidat à la députation pour les prochaines élections législatives pour le renouvellement du Parlement gabonais.

Advertisement
Continuer la lecture

A LA UNE

SÉNÉGAL – Nanterre et Pikine officialisent leur jumelage

Publie

le

Le vendredi 14 février, à la Maison de la Musique de Nanterre, les villes de Nanterre (France) et Pikine (Sénégal) ont officialisé leur jumelage. Elles entendent unir leurs forces pour renforcer leur collaboration dans des domaines clés tels que l’éducation, la culture, le sport et la transition écologique.

Deux municipalités, un credo
Signé par les maires Raphaël Adam (Nanterre) et Abdoulaye Thimbo (Pikine), cet accord consacre une relation de longue date entre les deux villes, initiée en 2011 et renforcée par leur engagement commun au sein du Forum des Autorités Locales de Périphérie (FALP). Ces deux métropoles de banlieue partagent des défis similaires : urbanisation rapide, inclusion sociale, accès aux services publics et lutte contre les inégalités. “Ce jumelage repose sur des valeurs communes de démocratie participative, de justice sociale et d’émancipation citoyenne”, ont déclaré les deux maires. Deux anciens maires de la ville de Pikine étaient présents à cette cérémonie : Alioune Badara Diouck et Pape Sagna Mbaye qui fut également ancien ministre de la Pêche et de l’Économie maritime. 

Nouvelle alliance : nouveau rapport Nord-Sud
Ce jumelage a une particularité : il ne repose pas sur un schéma classique où la commune la plus riche joue le rôle de bienfaiteur en apportant des solutions à tous les problèmes de l’autre. Avec cette signature, il s’agit d’un partenariat gagnant-gagnant entre deux municipalités visant à assurer des financements à long terme et à impliquer concrètement les administrés dans les réalisations publiques. En mettant en place un cadre de coopération formel, Pikine et Nanterre favoriseront un partage d’expériences et impulseront une dynamique de développement durable et inclusif.

Raphaël Adam (Nanterre) et Abdoulaye Thimbo (Pikine)

Un jumelage, un réseau d’échanges concrets
Ce partenariat, comme l’ont annoncé les deux élus, ne se limitera pas à une déclaration d’intention. Des actions concrètes sont prévues dans plusieurs secteurs stratégiques, notamment dans le domaine de la culture et des arts. Ainsi, des échanges artistiques et des festivals conjoints seront organisés. En matière de sport et de jeunesse, les deux municipalités prévoient la mise en place de tournois inter-villes et de programmes d’échange pour les jeunes. Concernant l’accès aux droits et la solidarité, un soutien accru aux femmes victimes de violences ainsi qu’un renforcement des politiques sociales sont prévus. Enfin, sur le plan de la transition écologique, les deux villes comptent développer des projets communs autour de la gestion des déchets, des énergies renouvelables et de la lutte contre le changement climatique.

Un symbole d’amitié entre les peuples
Au-delà des enjeux locaux, cette alliance s’inscrit dans une perspective plus large : celle de la coopération internationale décentralisée. Ces deux communes apprennent beaucoup l’une de l’autre. Ce jumelage traduit la nécessité de tisser des liens entre les villes du monde, en valorisant leurs complémentarités et en construisant des ponts entre les cultures et les territoires. “Cette union participera au développement de l’amitié et de l’entente entre les peuples, tout en contribuant à la consolidation de la paix”, ont affirmé les maires lors de la cérémonie. La soirée s’est conclue en musique avec un concert de l’artiste sénégalais Faada Freddy. Avec ce jumelage, Nanterre et Pikine affirment leur volonté d’agir ensemble pour un avenir fondé sur la solidarité, l’innovation et le respect des valeurs démocratiques. Une alliance prometteuse qui, au-delà des frontières, démontre que les défis de demain se relèvent mieux à plusieurs.

Advertisement
Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +