EUROPE
POLITICS – Le sommet de l’Union Européenne et de l’Union Africaine s’ouvre le 17 février 2022 à Bruxelles
Les dirigeants de l’Union européenne et de l’Union africaine se retrouveront les jeudi 17 et vendredi 18 février 2022 à Bruxelles à l’occasion du 6ème sommet réunissant les deux organisations.
Les jeudi 17 et vendredi 18 février sont les dates retenues pour le prochain Sommet international de l’Union européenne et de l’Union africaine. Ce sera à Bruxelles, dans les bâtiments du Conseil européen.
Ce, après le sommet UA-UE qui a eu lieu les 29 et 30 novembre 2017 à Abidjan, en Côte d’Ivoire au cours duquel avait été adopté une déclaration conjointe exposant les priorités communes pour le partenariat UE-Afrique dans quatre domaines stratégiques. Il s’agissait des perspectives économiques pour les jeunes, la paix et la sécurité, la mobilité et l’immigration et enfin la coopération sur la gouvernance.
Au cours du sommet de Bruxelles, les dirigeants devraient débattre de la manière dont les deux continents peuvent renforcer la prospérité et des outils et solutions permettant de promouvoir la stabilité et la sécurité grâce à une architecture renouvelée pour la paix et la sécurité.
Plusieurs tables rondes thématiques sont également prévus sur les thèmes suivants :
- Financement de la croissance
- Systèmes de santé et production de vaccins
- Agriculture et développement durable
- Éducation, culture et formation professionnelle, migration et mobilité
- Soutien au secteur privé et intégration économique
- Paix, sécurité et gouvernance
- Changement climatique et transition énergétique, [connectivité et infrastructure] numériques et en matière de transports
Les chefs d’État ou de gouvernement de l’UE et de l’UA participeront aux tables rondes avec un groupe d’experts. Une déclaration conjointe sur une vision commune pour 2030 devrait être adoptée par les participants.
L’UE reste le premier partenaire multilatéral (les échanges commerciaux entre l’UE et l’Afrique ont augmenté de 20 % entre 2016 et 2020 pour atteindre 225 milliards d’euros), mais au niveau bilatéral, la Chine campe toujours la première place du classement (son volume commercial avec l’Afrique atteignait à lui-seul, 167,8 milliards de dollars de janvier à novembre 2020, selon le ministère chinois du Commerce).
EUROPE
FRANCE – La cour d’appel accorde la liberté à Nicolas Sarkozy
La cour d’appel de Paris a ordonné, lundi, la remise en liberté de Nicolas Sarkozy, détenu depuis vingt jours à la prison de la Santé à la suite de sa condamnation dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.
Lors de l’audience, le parquet général avait lui-même recommandé la sortie sous contrôle judiciaire de l’ancien chef de l’État, qui comparaissait en visioconférence. La cour a assorti sa décision d’une interdiction de quitter le territoire et de tout contact avec plusieurs personnalités, dont le garde des Sceaux Gérald Darmanin.
Âgé de 70 ans, Nicolas Sarkozy devrait quitter la prison dans la journée. Il attendra libre son procès en appel, prévu pour mars prochain. En détention depuis le 25 septembre, il avait été condamné à cinq ans de prison, dont trois ferme, pour association de malfaiteurs.
« La prison, c’est dur, c’est un cauchemar », a confié l’ancien président, exprimant sa gratitude envers le personnel pénitentiaire. Son incarcération, une première pour un ex-chef d’État en France et dans l’Union européenne, avait provoqué une onde de choc politique.
L’avocat général, Damien Brunet, a souligné les « garanties de représentation indéniables » de l’ancien président, estimant qu’aucun risque de fuite ni de pression sur les témoins ne justifiait son maintien en détention.
Ses avocats ont insisté sur le caractère exceptionnel de cette incarcération, la qualifiant de « menace pour leur client ». La cour a suivi leurs arguments, estimant que la détention ne constituait plus « l’unique moyen » de préserver le bon déroulement de la procédure.
Les dates précises du procès en appel devraient être annoncées dans les prochains jours.
EUROPE
GRÈCE – Vaste scandale de fraude aux subventions agricoles européennes, 37 personnes arrêtées
La police grecque a annoncé, ce mercredi, l’arrestation d’au moins 37 personnes, dans le cadre d’une vaste fraude aux subventions agricoles de l’Union européenne, impliquant des millions d’euros de malversations.
«Les autorités policières ont procédé à des dizaines d’arrestations dans le cadre du scandale de l’OPEKEPE —l’organisme grec chargé du versement des aides agricoles européennes— à la suite d’une opération menée simultanément dans plusieurs régions de Grèce », indique un communiqué. La police précise que 37 personnes ont été interpellées, dans un premier temps.
Source : mosaiquefm
EUROPE
FRANCE – Nicolas Sarkozy menacé à la prison de la Santé : “On va venger Kadhafi”
L’incarcération de l’ancien président français Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé, à Paris, continue de provoquer des remous. Des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent plusieurs détenus proférant insultes et menaces à l’encontre de l’ex-chef d’État, suscitant l’indignation et relançant le débat sur les conditions de détention des personnalités politiques.
Selon L’Internaute et l’agence Anadolu, des prisonniers ont passé une partie de la nuit à interpeller Nicolas Sarkozy, récemment écroué à la suite de sa condamnation dans l’affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de 2007. Les cris, lancés depuis différentes cellules, visaient directement l’ancien président : « Oh Sarko, réveille-toi ! », ou encore des propos à caractère injurieux.
Toujours selon ces sources, Nicolas Sarkozy, placé à l’isolement pour sa sécurité, aurait été empêché de dormir plusieurs heures. Dans certaines séquences diffusées en ligne, des détenus auraient même lancé des menaces explicites : « On va venger Kadhafi ».
Ces allusions font écho à l’affaire du financement libyen présumé, qui continue d’alimenter les polémiques. Depuis des années, plusieurs médias et sources proches de l’ancien régime libyen soutiennent que l’intervention militaire française de 2011, décidée sous la présidence de Sarkozy, visait aussi à empêcher Mouammar Kadhafi de révéler publiquement les fonds versés à Paris.
Paris a toujours nié toute implication dans la mort du dirigeant libyen, tué à Syrte en octobre 2011. Aucune preuve tangible n’a, à ce jour, confirmé les accusations selon lesquelles des services français auraient joué un rôle direct dans sa capture ou son exécution.
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