ECONOMIE
RD CONGO – Forum Invest in African Energy Paris : Le potentiel d’exploration de la RDC mis à nu

Le ministre Ntubuanga mettra en lumière le potentiel d’exploration de la République démocratique du Congo (RDC) lors du forum Invest in African Energy Paris. Suite à l’attribution de licences d’exploration et de production dans trois blocs à Symbion Power, Winds Energy & Production et Alfajiri Energy dans le cadre d’un cycle d’attribution de licences comprenant 27 blocs onshore en 2022, le marché amont de la RDC est devenu de plus en plus attractif pour les acteurs E&P de premier plan.
Représentant l’une des dernières frontières pour le pétrole et le gaz, le pays recherche des investissements étrangers et la participation du secteur privé pour libérer tout le potentiel du marché terrestre. À ce jour, les activités d’exploration menées par des entreprises telles qu’Atlantic Ocean et Cohydro et les campagnes de production menées par Perenco ont joué un rôle déterminant dans la croissance du marché de l’énergie du pays. Toutefois, le pays envisage d’ouvrir encore davantage le marché onshore, ce qui constitue une preuve éclatante de l’engagement du gouvernement à stimuler la croissance socio-économique grâce au pétrole et au gaz.
Actuellement, l’exploration et la production sont concentrées dans le bassin du Congo ainsi que le long des quatre principaux lacs bordant la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda et l’Ouganda. Ainsi, la nouvelle approche de la RDC en matière d’optimisation énergétique par le biais d’une exploration accrue a ouvert des opportunités massives pour les entreprises mondiales en amont ainsi qu’une valeur ajoutée pour les populations et les économies locales par le biais du développement des compétences et de la création d’emplois. Dans ce contexte, S.E. Ntubuanga continue à faire de grands progrès pour assurer la participation des acteurs mondiaux.
Au cours du Forum, le ministre donnera un aperçu des opportunités qui s’offrent aux acteurs du secteur pétrolier et gazier en RDC. Déterminé à maximiser les réserves potentielles de pétrole et de gaz tout en conduisant une transition énergétique juste et inclusive, le ministre jouera un rôle important en matière d’investissement, ouvrant ainsi une nouvelle ère de croissance du secteur de l’énergie pour la RDC.
« Les conversations en RDC seront centrées sur les opportunités d’exploration et d’investissement dans les zones ouvertes de la RDC. Alors que seuls 19 % des Congolais sont actuellement raccordés à l’électricité, l’augmentation de l’exploration et du développement des vastes réserves de pétrole et de gaz du pays est cruciale pour atteindre l’objectif de 30 % d’accès à l’énergie fixé par le gouvernement pour 2024. Perenco produit en RDC et se porte bien, et nous voulons voir plus d’entreprises produire du pétrole et du gaz naturel en RDC », a déclaré NJ Ayuk, président exécutif de l’AEC, ajoutant : « Nous sommes impatients d’avoir un aperçu critique des opportunités disponibles en RDC et nous considérons que l’industrie énergétique du pays représente un moteur clé pour faire de la pauvreté énergétique une histoire ancienne en Afrique d’ici 2030. »
BANQUE
CENTRE AFRIQUE – Une reprise économique fragile, 2,8% de croissance visée d’ici 2027

La République centrafricaine a traversé de profondes turbulences économiques, marquées par les crises politico-militaires et la pandémie de COVID-19. Entre 2020 et 2023, la croissance a péniblement atteint 0,7%, freinée par l’instabilité et les chocs extérieurs.
En 2024, une légère embellie a été enregistrée : la Banque mondiale a estimé la croissance à 1,5%, signe d’un redémarrage progressif de l’activité.
Les moteurs de la reprise
Guido Rurangwa, représentant de la Banque mondiale à Bangui, attribue cette reprise à plusieurs facteurs :
- – la relance de l’agriculture et de l’agro-industrie,
- – l’essor de l’exploitation aurifère, favorisée par la hausse des prix de l’or,
- ainsi que des investissements visibles dans les infrastructures, avec de nouveaux immeubles et des routes réhabilitées dans la capitale.
« La croissance, ce n’est pas que des chiffres. Elle se mesure aussi par les chantiers visibles et la vitalité retrouvée de certains secteurs », a-t-il déclaré.
Un objectif de 2,8% d’ici 2027
Fort de cette dynamique, la Banque mondiale projette une croissance de 2,8% à l’horizon 2027. Mais pour y parvenir, des réformes structurelles seront nécessaires.
L’économiste Lorenzo Ganazoui, coordonnateur de l’ONG Constellations Internationale, insiste sur la nécessité de :
- – renforcer le secteur minier, en particulier l’or et le diamant,
- – développer le transport et l’énergie,
- – et surtout investir massivement dans l’agriculture, considéré comme le secteur clé pour produire,
- – nourrir et enrichir la nation.
Le défi social
Malgré ces perspectives, la situation sociale reste préoccupante : 65,3% de la population vit encore dans une pauvreté extrême. Les experts estiment que la lutte contre la mauvaise gouvernance et la valorisation du potentiel agricole et minier seront déterminants pour sortir le pays du cercle vicieux de la précarité.
ECONOMIE
MADAGASCAR – Polémique autour de la réforme de la loi sur les grands investissements miniers

Deux ans après l’adoption de son nouveau code minier, Madagascar prépare une réforme majeure de la Loi sur les grands investissements miniers (LGIM), en vigueur depuis près de 25 ans. Destiné à encadrer les plus gros investisseurs du secteur extractif, ce texte doit être harmonisé avec le code révisé en 2023. Mais la démarche du gouvernement soulève de vives critiques.
La société civile et la Chambre des mines dénoncent un processus « mené dans le plus grand secret » depuis plus d’un an. Selon plusieurs sources, seuls les Américains d’Energy Fuels, maison mère du projet Base Tuléar encore en attente, auraient été consultés. « Le processus de révision reste opaque », regrette Clément Rabenandrasana, chef de file de la plateforme nationale de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), pourtant censée être associée à l’élaboration du texte.
En réaction, les acteurs non consultés ont formulé une série de recommandations. Parmi elles, une exigence jugée incontournable : imposer la transformation locale des minerais, quel que soit le type d’investisseur, afin de créer plus de valeur ajoutée et d’accroître les retombées économiques pour le pays.
La Chambre des Mines, par la voix de son président Jean-Luc Marquetoux, pointe quant à elle des questions de gouvernance : « Près de 25 ans après son adoption, un seul grand projet minier, Ambatovy, a réellement été éligible à la LGIM. Ce ne sont pas les instruments juridiques qui manquent, mais leur application concrète et l’accompagnement des projets. »
Le gouvernement prévoit de soumettre le nouveau texte au Parlement en octobre prochain. Mais sans véritable concertation, la réforme risque de cristalliser les tensions entre l’État, les investisseurs et la société civile, dans un secteur stratégique pour l’économie malgache.
ECONOMIE
GABON – Une délégation du Congrès américain en visite au port minéralier d’Owendo

Le 25 août 2025, une délégation du Congrès américain conduite par Joe Foltz a effectué une visite de travail au port minéralier d’Owendo, accompagnée de l’ambassadrice des États-Unis au Gabon, Vernelle Trim Fitzpatrick. Cette mission s’inscrit dans le prolongement de la récente visite du président Brice Clotaire Oligui Nguema à Washington et illustre un climat diplomatique renforcé entre Libreville et Washington.
Guidée par Léod Paul Batolo, administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), la délégation a pu constater l’importance stratégique du port d’Owendo, principal hub de réception, de stockage, de traitement et de chargement du manganèse destiné aux marchés internationaux. Cette infrastructure joue un rôle central dans la chaîne de valeur de l’industrie extractive gabonaise, notamment pour le groupe Eramet Comilog, qui y développe également une activité de transformation locale produisant des alliages à plus forte valeur ajoutée.
Selon Joe Foltz, « cette rencontre illustre notre volonté commune de renforcer les liens économiques et logistiques entre nos deux pays, dans un esprit de partenariat durable ». L’élu américain a salué la qualité des installations, estimant qu’un « équipement performant et bien entretenu garantit une continuité d’approvisionnement fiable, condition sine qua non pour répondre aux exigences des marchés internationaux ».
La Direction des transports et embarquement (DTE) a, pour sa part, mis en avant ses efforts en matière de sécurité et d’efficacité. « Notre objectif est d’atteindre zéro accident et zéro interruption dans la chaîne d’exportation, en mettant en œuvre des normes élevées de sécurité ferroviaire et portuaire », a indiqué son directeur. La maintenance et la surveillance permanentes constituent, selon lui, un gage de performance et de fiabilité.
Source : gabonreview.com
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