Connect with us

CULTURE

RD CONGO – Les “Lumumba Awards” : la célébration du prestige et de l’innovation

Publie

le

C’est au Théâtre du Gymnase Marie Bell, à Paris, le vendredi 20 juin 2025, qu’a eu lieu la cérémonie de remise de prix dénommée les “Lumumba Awards”. Elle visait à honorer les talents de la diaspora congolaise pour leur créativité et leurs initiatives. Rendue possible grâce aux associations Acteurs d’Avenir Associés et Congo Synergie, cette cérémonie a mis en lumière des personnalités dont l’impact résonne bien au-delà de leurs domaines respectifs.

Préambule
Comme on peut le lire sur la page d’accueil du site Web, les “Lumumba Awards” : “récompensent les Congolais de l’étranger qui ont apporté au drapeau national congolais l’honneur ou la visibilité dans l’exercice de leurs activités”. Mais ce n’est pas tout. Plus loin, on apprend qu’ils visent également « à ouvrir la voie à un regain de patriotisme et à la recherche permanente de l’excellence et de la performance dans différents domaines de la vie ». Là, je pense que tout est dit. Ces “Awards” rappellent à une jeunesse parfois désemparée qu’il existe, dans la diaspora congolaise, des modèles auxquels elle peut s’identifier. La cérémonie s’est tenue dix jours avant les festivités marquant les 65 ans de l’indépendance de la RDC, et douze jours avant le centenaire de la naissance de Patrice Emery Lumumba.

Lumumba Awards : de quoi s’agit-il ?
Dans nos sociétés, nous avons besoin d’un baromètre qui définisse les rôles, classe les compétences, et fasse émerger celles et ceux qui méritent, par leur expertise ou leur expérience, d’être honorés pour le rôle essentiel qu’ils jouent dans la société congolaise. C’est en cela que les “Lumumba Awards” se présentent comme une récompense des talents, de la créativité et des initiatives des Congolais de l’étranger. Ils visent à encourager la culture de l’excellence et de la performance. En ce sens, ils célèbrent celles et ceux qui, dans l’exercice de leurs activités, apportent honneur et visibilité au drapeau national congolais.

Trophées de l’Excellence 2025
Ce sont plus de 100 nominés qui ont été récompensés. Parmi eux, des personnalités remarquables issues de la diaspora congolaise, distinguées pour des valeurs telles que l’intégrité et le leadership, et qui continuent d’inspirer les générations futures. Plusieurs catégories étaient en compétition. Les “Lumumba Awards” mettent à l’honneur des talents venus de divers horizons : innovation, science, nouvelles technologies, arts, entrepreneuriat, carrières inspirantes, mode et beauté, sport, cinéma, littérature, musique, arts visuels et engagement politique. Plus de 22 trophées ont été décernés au cours de la cérémonie.

Plusieurs talents récompensés
Dans la catégorie très convoitée de Personnalité Publique, Tataosca a été honoré pour son engagement social. Sa contribution au rayonnement national a été unanimement saluée. Dans le domaine de la musique, sans surprise, le prix a été décerné à Fally Ipupa. Par ailleurs, plusieurs prix d’honneur spéciaux ont été attribués à diverses personnalités pour leur contribution à la culture congolaise. Le prix Kasa-Vubu (Personnalité préférée du public) a été remis à Israel Mutombo. Dans la catégorie Malu wa Kalenga (Innovation), le duo dynamique Karine Ndjoko et Jean Bélé a été applaudi pour ses initiatives avant-gardistes. Plusieurs autres personnalités ont également été mises à l’honneur, parmi lesquelles Carlos Bilongo, Vincent Kompany, Claudy Khan et Willy Mulamba K. – pour ne citer que ceux-là.

Advertisement

Une cérémonie tournée vers la paix
Cette édition 2025 s’inscrivait dans une dynamique humanitaire. Il s’agissait pour les organisateurs d’apporter leur soutien aux populations déplacées de l’Est de la République Démocratique du Congo. Ce n’était pas qu’une simple remise de trophées : c’était aussi un message fort, lancé “en faveur d’une paix durable dans la région des Grands Lacs.”

Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

CULTURE

SÉNÉGAL – Hervé Samb : l’ambassadeur du Jazz Sabar sur la scène internationale

Publie

le

Originaire de Rufisque, Hervé Samb s’est affirmé comme l’une des figures majeures du jazz sénégalais contemporain. Guitariste hors pair, compositeur et arrangeur audacieux, il se distingue par une créativité qui lui a ouvert les portes des scènes internationales. Très tôt, son talent éclate : à seulement 15 ans, il clôt l’édition 1993 du Festival de Jazz de Saint-Louis, succédant à des légendes comme McCoy Tyner et Jack DeJohnette, annonçant une carrière d’exception.

Au fil des ans, Samb a collaboré avec certains des plus grands noms de la musique mondiale, tels que Marcus Miller, Pat Metheny, Oumou Sangaré, Salif Keïta, David Murray et Meshell Ndegeocello. Sa véritable signature artistique réside dans le Jazz Sabar, une fusion novatrice qui mêle les rythmes traditionnels sénégalais, le jazz et des influences contemporaines. Ses albums témoignent de cette évolution : Cross Over (2009) et Time to Feel (2013) posent les fondations de son univers musical, Teranga (2018) affirme le Jazz Sabar comme style à part entière, Benn (2021) explore une dimension plus introspective, tandis que Jolof (2023) plonge dans l’histoire et la mémoire de l’ancien empire tout en affirmant une modernité enracinée.

Hervé Samb excelle également derrière la scène comme directeur musical et réalisateur. Il a dirigé les albums All Is Well et My World de Lisa Simone, ainsi que Climat d’Omar Pene, et a reçu de nombreuses distinctions, dont une nomination aux Grammy Awards pour l’album Holy Room de Somi, et une sélection au prix AUDELCO à New York pour sa direction musicale dans la comédie musicale Dreaming Zenzilé.

Toujours en quête de nouvelles explorations, Hervé Samb continue de captiver le public international. Entre héritage culturel et audace créative, il incarne l’excellence du jazz sénégalais et demeure une voix incontournable de la scène musicale africaine contemporaine.

Continuer la lecture

CULTURE

CÔTE D’IVOIRE – Josey dévoile « Raisonance », un album intime et puissant

Publie

le

L’artiste ivoirienne Josey marque un tournant important dans sa carrière avec la sortie officielle de son nouvel album intitulé « Raisonance ». Composé de douze titres, ce projet se veut une plongée profonde dans les émotions humaines, un espace où la chanteuse explore ses propres vérités tout en cherchant à toucher celles de son public. Pour Josey, cet opus représente bien plus qu’une simple production musicale : c’est une œuvre assumée, intime et cohérente, pensée pour résonner avec les expériences personnelles des auditeurs.

Selon les informations révélées par Kawtef, les thèmes abordés dans « Raisonance » tournent autour de l’amour, de la résilience, de la quête d’harmonie intérieure et de la découverte de soi. Chaque morceau a été conçu comme une étape dans un voyage émotionnel, invitant l’auditeur à réfléchir, ressentir et parfois se reconstruire. La démarche artistique met en lumière la volonté de Josey de proposer une musique authentique, capable de franchir les frontières culturelles et de susciter une véritable connexion.

Sur le plan musical, l’album offre une palette riche et diversifiée. Josey y mêle des sonorités afropop, du coupé-décalé, de la soul, ainsi que des influences urbaines, créant un ensemble à la fois moderne et fidèle à son identité. Sa voix, connue pour sa puissance et sa capacité à transmettre des émotions intenses, y occupe une place centrale. Cette variété de styles témoigne de la maturité artistique de la chanteuse et de son désir d’élargir son univers musical.

Avec « Raisonance », Josey s’affirme comme l’une des voix majeures de la scène ivoirienne contemporaine. Cette sortie contribue également à dynamiser l’actualité musicale francophone, marquée par d’autres projets attendus, tels que l’album « Destiné » d’Aya Nakamura. Une période particulièrement riche pour les amateurs de musique africaine et urbaine.

Continuer la lecture

CINÉMA

ALGÉRIE – Festival de Timimoun : une oasis de cinéma et de coopération

Publie

le

Timimoun, oasis saharienne d’Algérie, accueille du 13 au 18 novembre la première édition du Festival international du court métrage, avec le Sénégal comme invité d’honneur. Cette ville historique, célèbre pour sa culture zenette et ses paysages ocre, s’est transformée en haut lieu du cinéma.

Le festival, dirigé artistiquement par Fayçal Sahbi, attire un large public dans son unique salle de cinéma et son théâtre de verdure. Il met à l’honneur des figures algériennes telles que Mounès Khammar et Lyes Salem.

Lors de la cérémonie d’ouverture, la ministre algérienne de la Culture, Malika Bendouda, a salué le partenariat culturel avec le Sénégal, représenté par l’ambassadeur Mbaba Coura Ndiaye. La délégation sénégalaise a exprimé sa volonté de renforcer les échanges cinématographiques avec l’Algérie, ouvrant la voie à de futures coproductions africaines.

Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +