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SÉNÉGAL – Coumba Dioukhané a reçu le Prix SHE “Sophisticated, High networth, Excellence Award” 2021 à Dubaï

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Coumba Dioukhané est un modèle de femme engagée et ambitieuse, une personnalité déterminnée comme on aime. Elle se caractérise par sa persévérance et sa détermination aussi bien en politique qu’en entrepreneuriat. C’est une baroudeuse infatigable. Entre la France et le Sénégal, la Côte d’Ivoire mais également les pays du moyen orient comme Dubaï, Coumba Dioukhané a imposé sa marque de fabrique : le travail acharné. C’est une consécration pour elle aujourd’hui, elle vient d’être primée à Dubaï. Elle a reçu le Prix SHE “Sophisticated, High networth, Excellence Award” 2021. Une distinction qui récompense les Femmes qui ont réussi à faire éclore leur ingéniosité dans plusieurs catégories socio-professionnelles. La Française d’origine sénégalaise, Maire adjointe de la Mairie d’Evreux, ancienne conseillère technique auprès du Ministère des Affaires Européennes au Quai d’Orsay en France et ex-conseillère auprès du Ministre de l’Agriculture, se distingue par son courage et sa rigueur, par son sens des affaires et sa finesse entrepreneuriale. Titulaire d’une maîtrise en langues étrangères Appliquées (LEA) anglais/espagnol, option Affaires et Commerce, et d’un diplômée d’études supérieures spécialisées de Gestion et d’Administration des Entreprises, elle fait partie des femmes les plus prometteuses du continent africain de par son dévouement et son engagement pour le leadership féminin. Coumba Dioukhané, c’est la somme d’une ouverture d’esprit dans un sens humain et universaliste et d’une forte dose professionnalisme remarqué dans ce milieu d’hommes et de femmes où il faut se démarquer. Ze-africanews a eu un entretien excluif avec Coumba Dioukhané depuis Dubai, une femme multidimensionnelle qui fait la fierté de tout un continent.

Ze-africanews : Pouvez-vous vous présenter ?
Coumba Dioukhané : Coumba Dioukhané, CEO (Chief Executive Officer) de Global View, agence de Conseil en Stratégie, Communication, RP et promotion des investissements. Nous sommes basés à Paris et à Abidjan.

Ze-africanews : Vous venez d’être honorée à Dubaï le SHE (Sophisticated, High networth, Excellence) Award qui distingue les femmes dans plusieurs catégories socio-professionnelles. Vous avez reçu ce prix en tant que femme entrepreneur qui œuvre pour la promotion de l’Afrique à travers le monde plus particulièrement dans les Emirats. Quels sont vos sentiments face à cette distinction ?
Coumba Dioukhané : Je suis très honorée d’avoir reçu à Dubaï le SHE (Sophisticated, High networth, Excellence) Award qui distingue les femmes dans plusieurs catégories socio-professionnelles. J’ai reçu ce prix en tant que femme entrepreneur qui œuvre pour la promotion de l’Afrique à travers le monde plus particulièrement dans les Emirats. Cette distinction me touche à plusieurs niveaux. Elle me touche en tant que femme, ce qui prouve que nous pouvons surmonter les difficultés liées au genre et aller de l’avant. Ne pas avoir peur des obstacles parce que nous sommes des femmes. Au contraire c’est un grand atout parce que nous avons cet instinct qui nous permet de gérer une entreprise comme nous gérons nos maisons. Les rapports avec les collaborateurs sont beaucoup plus proches parce que nous arrivons à percevoir des choses sur lesquelles beaucoup d’hommes ne s’attardent pas. Et cela va largement en dehors du cercle professionnel. Cette distinction me touche aussi beaucoup parce que c’est en dehors de ma zone géographique de prédilection à savoir l’Afrique ou je suis née et la France où j’ai fait mes études et où je ne mène pas une vie professionnelle ou où j’ai été élue pendant près de 20 ans. Ce qui veut dire que quel que soit ce que nous faisons, les retombées peuvent dépasser les frontières, si nous sommes dans l’intérêt public. En effet, j’ai consacré toutes ces dernières années à servir de pont entre Etats, entre régions et même entre personnalités et populations. Il n’y a pas de frontières pour moi, nulle part.

Coumba Dioukhané recevant le Prix

Ze-africanews : Pour vous l’Afrique c’est quoi ? Pourquoi ?
Coumba Dioukhané : L’Afrique c’est le continent qui m’a vu naître. Je l’aime. En dehors de ce lien affectif, c’est un continent qui regorge de potentialités mais qui manque de technicité, d’industrialisation et de moyen. Il faut que tous les africains soient conscients que l’Afrique est le continent de l’avenir. Lorsqu’elle sait faire, elle avance. Nous en avons pour preuve la gestion de la crise du Covid 19 (que je refuse de féminiser depuis le début comme imposé !), parce que le continent a l’habitude de traiter les pandémies. De plus, il y a eu un sursaut sur la pharmacopée, peut être que les effets n’ont pas été quantifiables. Si on renforçait l’éducation, la recherche, la formation professionnelle et faire correspondre les formations au bassin de l’emploi, l’Afrique aurait eu beaucoup plus de potentialité. On n’en serait pas à demander où se faire fournir les vaccins mais le continent pourrait être distributeur.

Ze-africanews : Comment faire pour le rayonnement économique de ce continent ?
Coumba Dioukhané : Le rayonnement économique dépend de la capacité de l’Afrique à avoir un environnement des affaires qui rassure les investisseurs. Ce qui attire ces derniers, ce sont les projets identifiés et identifiables même de loin, ainsi que des conditions d’accueil favorables qui leur permet de se sentir dans un environnement avec des règles. Le délai de traitement des dossiers est aussi très important. Les lenteurs administratives peuvent être des facteurs bloquants. Mais ils savent que c’est là que ça se joue. Un pays industrialisé sans ressource naturelle c’est comme un désert sans oasis. L’Afrique doit aussi miser sur la transformation de ses ressources naturelles via l’industrialisation. Même si ce sont de petites unités de proximité, parce les productions ne peuvent accéder aux grandes villes faute de circuit court. Enfin le développement des infrastructures est essentiel pour la circulation des biens, des services et des personnes entre pays africains. Il est inconcevable qu’un billet d’avion entre 2 pays frontaliers coûte aussi cher qu’un Dakar Paris ! Comment encourager les flux ? Comment imaginer que certains fruits ou légumes transitent par Rungis d’un pays africain à un autre ? Et enfin pourquoi louer des terres aux pays développés pour l’agriculture dont la récolte est exportée alors que beaucoup de pays sont encore dans l’insuffisance alimentaire ?

Coumba Dioukhané recevant le Prix

Ze-africanews : Quel est le message que vous lancez aux femmes ?
Coumba Dioukhané : De continuer à croire en elles. Nous sommes des valeurs sûres. Nous sommes capables de soulever des montagnes, rien que par nos têtes. Ne pas se laisser intimider ! Il n’y a plus qu’à oser.

Ze-africanews : Quel message lancez-vous à la jeunesse africaine dans sa globalité ?
Coumba Dioukhané : À la jeunesse africaine, je leur demande de ne pas tomber dans la violence. Mon message ira aussi vers leurs dirigeants pour leur demander de faire encore plus pour leur sécurité morale, matérielle et professionnelle. La jeunesse doit pouvoir compter sur elle-même, avoir l’esprit entrepreneurial et ne pas se sous-estimer. il n’y pas de sot métier et il ne faut pas céder à la facilité. Cependant, elle ne peut agir seule sans une protection étatique qui leur permet de mieux voir l’avenir. A cette Jeunesse je leur demande aussi de ne surtout pas lâcher.

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Ze-africanews : Un message en direction du Sénégal ?
Coumba Dioukhané : Le Sénégal est un pays qui se développe. Je voyage beaucoup et me rends compte régulièrement de l’importance que les pays voisins donnent au Sénégal. C’est une destination de rêve pour beaucoup , un pays safe, où il fait bon vivre. Cependant, il faut qu’on revienne sur les fondamentaux: le respect, le civisme, l’amour de la Patrie. Je ne reconnais ni les casses ni la violence. Moi, j’ai fréquenté la Maison d’Education de l’Ordre National du Lion (actuel Mariama Bâ), on a reçu une éducation très stricte avec des cours de cuisine et de couture. Une levée des couleurs à 7h du matin tous les jours, et une chaussette ne dépassait pas l’autre. (J’ai d’ailleurs cette habitude de m’arrêter devant un drapeau ou un hymne national.) Un ras-le-bol peut s’exprimer autrement. Là encore, l’école a un grand rôle à jouer. Nous n’avons pas assez anticipé le boom démographique et n’avons pas construit assez d’écoles et formé assez d’enseignants. L’Éducation doit être au cœur des programmes politiques. Sa vision prospective nous garantit la sécurité.

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SÉNÉGAL – Barros Edgar : du foot à la création de contenu

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Edgar Barros

À 26 ans, Edgar Barros fait partie de cette jeune génération talentueuse d’Africains qui refusent de se laisser enfermer dans une case. Grâce à ses contenus très suivis sur les réseaux sociaux, il s’est forgé une véritable popularité. Alors que tout le prédestinait à une carrière de footballeur, Barros est aujourd’hui un créateur de contenu, suivi par plus de 460 000 personnes. Ses vidéos cumulent des millions de vues. Il vient de sortir son premier ouvrage “Vamos comme Barros) qui parle des ses voyages en Asie.

De la pelouse aux réseaux sociaux
Né en France d’un père sénégalais et d’une mère espagnole, Edgar Barros commence très tôt le football. Très vite, il intègre l’US Torcy, un club formateur reconnu, où il évolue aux côtés de Randal Kolo-Muani. À 19 ans, un accident le met sur la touche : une rupture des ligaments croisés. Cette blessure l’oblige à une longue rééducation. Cependant, il ne veut rien lâcher. Il continue en Régional 1 à Meaux, puis au Val d’Europe. En 2023, il rejoint Avranches avant de signer à l’AS Vitré. Mais, il comprend que son vrai terrain de jeu, c’était le monde. Depuis son premier voyage au Mali, tout change. Désormais, il veut explorer le monde, comprendre les gens, ressentir ce qu’ils ressentent. Dans une interview accordée à Ze-Africanews, il confie : “J’ai cru que le foot était toute ma vie…” Il finit par comprendre, dit-il : “ Ce que je recherchais, c’était plus qu’un but marqué : c’était l’envie de marquer l’histoire.”

Une reconversion réussie
Après avoir mis un terme à sa carrière sportive, Edgar Barros développe une activité de créateur de contenu. Sur les réseaux sociaux, il partage des vidéos et des analyses qui mettent en lumière la richesse des cultures africaines, en particulier sénégalaise. Son approche singulière lui permet de fédérer une large communauté. Pour ne pas s’arrêter là, il publie un ouvrage : “Vamos Comme Barros”. Ce livre est un carnet de route illustré qui mêle anecdotes, photos, tips et QR codes pour revivre ses aventures en vidéo. Il y raconte ses périples en Malaisie, en Thaïlande et en Corée du Sud.

Barros, tisseur de ponts entre les identités
Après avoir troqué les crampons contre la caméra, Barros veut vivre pleinement de cette nouvelle vocation. En novembre 2020, il crée son entreprise, enregistrée sous le nom “BARROSJR”, spécialisée dans l’édition de revues et périodiques. Il raconte à travers les outils numériques les histoires des gens, souvent méconnues. En cela, on peut dire qu’il est passeur de culture. Il met en avant les personnes souvent méconnues. Il promeut la culture sénégalaise et montre une autre image de l’Afrique et des Africains partout où il va. Son crédo : valoriser la richesse du patrimoine africain à travers des récits, des analyses, des témoignages, et surtout, un style personnel, direct et immersif.

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SÉNÉGAL – Le parti la Nouvelle Responsabilité participera au dialogue national

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Amadou Ba, Photo : Page Facebook

Dans un communiqué rendu public dimanche 18 mai, la Nouvelle Responsabilité (NR), parti dirigé par l’ancien Premier ministre Amadou Ba, a officiellement annoncé sa participation au dialogue national convoqué par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette décision intervient dans un contexte politique tendu où plusieurs formations politiques ont déjà fait connaître leurs positions divergentes sur cette initiative présidentielle.

Une participation conditionnée par des ambitions plus larges
Si la Nouvelle Responsabilité (NR) confirme bien sa présence aux discussions à venir, elle ne manque pas de souligner que le cadre proposé lui semble trop restreint. « La thématique centrale portant sur le système politique revêt une importance certaine, mais elle demeure insuffisante pour répondre, à elle seule, aux attentes profondes et légitimes des Sénégalaises et des Sénégalais », peut-on lire dans le communiqué.

Le parti d’Amadou Ba, se définissant comme « une force politique incontestable », propose ainsi d’élargir significativement l’agenda des discussions pour y inclure plusieurs préoccupations économiques et sociales qu’il juge prioritaires :

La dette publique et la maîtrise du déficit budgétaire ;
L’équité fiscale ;
L’emploi et l’employabilité des jeunes ;
Les dynamiques migratoires ;
Le développement durable ;
Le pouvoir d’achat et la cherté de la vie ;
La préservation des libertés fondamentales ;

Un positionnement stratégique dans l’échiquier politique
Cette annonce intervient alors que le paysage politique sénégalais reste divisé sur l’opportunité même de ce dialogue. En acceptant d’y participer tout en cherchant à en redéfinir le périmètre, la Nouvelle Responsabilité adopte une posture à la fois constructive et critique qui pourrait lui permettre de se démarquer.

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« Notre participation s’inscrit dans une dynamique de contribution critique et constructive, dans un contexte politique, économique et social particulièrement préoccupant qui nécessite rapidement des mesures d’apaisement« , précise le parti, faisant ainsi allusion aux tensions qui traversent la société sénégalaise.

Une vision républicaine revendiquée
La Nouvelle Responsabilité(NR) rappelle son attachement à son crédo « JAMM AK NJARIN » (paix et prospérité partagée) et insiste sur sa conception du dialogue national comme « un instrument républicain de pacification, de renforcement de la démocratie et de consolidation de l’État de droit ».

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BURKINA FASO – Ouagadougou et Dakar mutualisent leur force pour une lutte conjointe contre le terrorisme

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Ousmane Sonko et Ibrahim Traoré

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko a effectué, ce vendredi 16 mai 2025, sa première visite officielle au Burkina Faso. Lors de cette visite, il a réaffirmé au capitaine Ibrahim Traoré la volonté du Sénégal à apporter son soutien face à la menace terroriste dans le Sahel.

En visite officielle à Ouagadougou, Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, a été reçu en audience par le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré. Accompagné de trois membres de son gouvernement — Yassine Fall, ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Birame Diop, ministre des Forces armées, et Khady Diène Gaye, ministre des Sports — Le chef du gouvernement sénégalais a multiplié les échanges diplomatiques au sommet.

Cette première visite au Burkina Faso s’inscrit dans un contexte de forte tension sécuritaire dans la région. À l’issue de son entretien avec le président Traoré, Ousmane Sonko a tenu à exprimer “la solidarité du peuple sénégalais envers le peuple burkinabè, face à cette épreuve qui lui est imposée, qu’il n’a pas choisie”. Par ailleurs, il a apporté un “soutien absolu” aux autorités de transition et affirmé la disponibilité du Sénégal à envisager “toute possibilité de collaboration et de soutien” face à la menace terroriste. Il a aussi insisté sur la nécessité d’une riposte solidaire et structurée ; car, souligne-t-il : “Aucun de nos pays ne peut échapper à cette gangrène”.

Ousmane Sonko, dans ses déclarations, souhaite une approche collective de la sécurité en Afrique de l’Ouest. Aussi déclare-t-il : “Il est illusoire de croire que la menace sécuritaire s’arrêtera aux frontières du Burkina Faso, du Mali ou du Niger. C’est une lutte de toute l’Afrique de l’Ouest”.

Ousmane Sonko n’a pas seulement parlé à l’endroit de Ouagadougou. Il s’adressait également à Bamako et à Niamey.

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En marge des questions diplomatiques, la visite de le Premier ministre sénégalais revêt aussi une dimension historique. En effet, ce samedi 17 mai 2025, il a pris part à l’inauguration du Mausolée Thomas Sankara, figure emblématique du panafricanisme et de ses 12 compagnons à Ouagadougou. Pour le Premier ministre sénégalais, Thomas Sanka qui fait partie de ses maîtres penseurs “ illumine depuis quelques décennies tous les combats panafricanistes et souverainistes du continent”. Il a également prévu de rencontrer la communauté sénégalaise vivant au Burkina Faso.

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