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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL: Khalifa Sall libéré .

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En prison depuis mars 2017, l’ancien maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall est sorti ce dimanche 29 septembre 2019 grâce à un décret présidentiel. Ce dernier a gracié l’ ex pensionnaire de la Maison d’Arrêt et de Correction de Rebeuss de Dakar. Toutes les charges qui pesaient contre lui ont été annulées.

Khalifa Sall recouvre enfin la liberté et a passé sa première nuit avec ses siens. Contre toute attente, l’information est tombée hier en début de soirée. Pour rappel, Khalifa Sall a été emprisonné pour 5 ans ferme ainsi que deux autres de ses collaborateurs en l’occurrence Mbaye Touré et Yaya Bodian. Ils ont été condamnés pour usage de faux des documents administratifs et escroquerie portant sur les deniers publics, pour faux et usage de faux en écritures de commerce et escroquerie sur les deniers publics et une amende.

Le socialiste de formation était l’un des challengers qui pesait sur l’échiquier politique sénégalais. Il a aussi été l’homme fort de l’opposition. Khalifa Sall n’a jamais caché ses ambitions profondes de succéder au president Macky Sall. Ce dernier, qui se sentant visiblement menacé par l’avancée fulgurante de l’ancien édile de la capitale, avait décidé le vendredi 31 août 2018 de signer sa révocation au lendemain de sa condamnation en appel à la tête de la mairie de Dakar.

Aujourd’hui, l’ancien collaborateur du défunt président et secrétaire général du parti socialiste Ousmane Tanor Dieng, va permettre une nouvelle reconfiguration de l’espace politique. En effet, Khalifa Sall a été exclu de son parti politique le PS mais peut se contenter de ses inconditionnels qui sont plus que jamais déterminés à continuer le combat pour la récupération de cet appareil politique qui a gouverné le Sénégal pendant quatre décennies.

Cependant, après avoir purgé plus que la moitié de son séjour carcéral, Khalifa Sall devra éventuellement prendre un temps pour se ressourcer auprès de ses militants et autres sympathisants. Mais il est attendu dans les tous prochains jours pour renouer avec ses activités en vue d’une préparation pour les élections municipales dont la date n’est pas encore officiellement publiée.

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SENEGAL: Khalifa Sall released

In jail since March 2017, the former mayor of Dakar Khalifa Ababacar Sall came out this Sunday, September 29, 2019 through a presidential decree. The latter pardoned the former resident of the Reubeus Detention and Correction House in Dakar. All the charges against him were canceled.

Khalifa Sall finally covers freedom and spent his first night with his family. Against all odds, the information fell yesterday in the early evening. As a reminder, Khalifa Sall was imprisoned for 5 years firm as well as two other of his collaborators in this case Mbaye Toure and Yaya Bodian. They were sentenced for forgery of administrative documents and swindle on public money, for forgery and use of forgery in commercial paper and swindle on public money and a fine.

The socialist by training was one of the challengers who weighed on the Senegalese political scene. He was also the strongman of the opposition. Khalifa Sall has never hidden his deep ambitions to succeed President Macky Sall. The latter, who feels visibly threatened by the meteoric advance of the former capital city, had decided Friday, August 31, 2018 to sign his dismissal the day after his conviction on appeal at the head of the mayor of Dakar.

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AFRIQUE

GUINÉE-BISSAU – Le général Horta N’Tam prend la tête de la transition après le coup de force militaire

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Le général Horta N’Tam, jusque-là chef d’état-major de l’armée de terre, a été officiellement investi ce jeudi 27 novembre président de la transition et du Haut commandement militaire en Guinée-Bissau. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse à Bissau, au lendemain de la prise totale de contrôle du pays par les forces armées. Proche de l’ex-président Umaro Cissoko Embalo, le général Horta N’Tam a prêté serment au siège de l’état-major, devenu désormais le nouveau centre du pouvoir.

La brève cérémonie, organisée sans protocole ni hymne national, s’est déroulée sous haute sécurité. Les trois corps de l’armée – terre, air et marine – ont confirmé l’installation officielle du nouveau dirigeant pour une transition politique fixée à douze mois.

Pendant ce temps, le président déchu Umaro Cissoko Embalo demeure détenu à l’état-major, tandis que plusieurs personnalités politiques ont été arrêtées, dont Domingos Simoes Pereira, chef du PAIGC. D’autres opposants, magistrats et responsables électoraux figurent également parmi les personnes interpellées. La capitale, totalement paralysée, reste sous forte surveillance militaire malgré la levée du couvre-feu. Les médias sont en grande partie réduits au silence, hormis les canaux officiels contrôlés par les militaires.

Dans son premier discours, le général Horta N’Tam a justifié la prise du pouvoir par la nécessité de contrer une “menace de déstabilisation menée par des narcotrafiquants”. L’armée a également annoncé la réouverture des frontières, fermées dans la foulée du putsch.

Les réactions internationales ont rapidement suivi. La CEDEAO a condamné « un coup d’État » interrompant « illégalement » le processus électoral et menace de prendre des mesures pour rétablir l’ordre constitutionnel. Le Ghana, la Russie et les Nations unies ont exprimé leurs inquiétudes. Le Sénégal, voisin direct, reste pour l’instant silencieux.

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La Guinée-Bissau se trouve ainsi plongée dans une nouvelle crise politique majeure, au moment même où le pays attendait les résultats du scrutin présidentiel. L’issue de cette transition militaire reste, pour l’instant, une grande inconnue.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Affaire Madiambal Diagne : l’APDH dénonce une “ingérence” de la justice française

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L’Association pour la Protection des Droits Humains (APDH) a interpellé la ministre sénégalaise de la Justice après la demande de complément d’information émise par la Cour d’Appel de Versailles dans l’affaire Madiambal Diagne.

Dans une lettre adressée à Yassine Fall, l’APDH juge cette requête “dilatoire” et contraire au principe de non-ingérence consacré par l’article 2-7 de la Charte des Nations Unies. L’association estime que la demande française dépasse le cadre des conventions d’entraide judiciaire signées entre les deux pays, qui n’autorisent ni réexamen du fond ni intrusion dans les procédures internes.

Rappelant les critères stricts en matière d’extradition — double incrimination, nationalité et garanties contre tout traitement inhumain — l’APDH considère que la démarche de Versailles porte atteinte à la souveraineté judiciaire du Sénégal. Elle appelle ainsi la ministre à ne pas y donner suite et à appliquer le principe de réciprocité en cas de situation similaire.

L’organisation met en garde contre toute pression susceptible de compromettre l’indépendance de la justice sénégalaise.

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AFRIQUE DE L’OUEST

GUINÉE BISSAU – Umaro Sissoco Embaló : « J’ai bien été renversé, mais je ne peux pas trop parler… »

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En Guinée-Bissau, une situation politique confuse prévaut. Bien qu’il ait confirmé avoir été renversé lors d’un coup d’État, le président Umaro Sissoco Embaló demeure joignable et actif, communiquant depuis le lieu où il se trouverait retenu.

Selon les informations rapportées par Emedia, le chef de l’État déchu continue de mener des échanges téléphoniques. Il aurait notamment contacté plusieurs de ses pairs chefs d’État, des opérateurs économiques et accordé des interviews à des médias internationaux. Dans une déclaration, il a affirmé : « J’ai bien été renversé, je ne peux pas trop parler, car sinon ils vont me confisquer mon téléphone. Je suis actuellement à l’état-major ».

Cette situation survient alors que des militaires ont annoncé avoir pris « le contrôle total du pays ». Selon nos informations, cette prise de pouvoir a entraîné la suspension du processus électoral en cours et la fermeture des frontières. Outre le président Embaló, d’autres figures de l’État auraient également été arrêtées, notamment le ministre de l’Intérieur, Botché Candé, ainsi que le chef d’état-major général des armées, le général Biague Na Ntan.

La prise de contrôle par les forces armées a été précédée par des tirs nourris entendus aux abords du palais présidentiel à Bissau. Des soldats lourdement armés avaient été observés se déployant dans les artères principales de la capitale, instaurant un climat de tension dans le pays.

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