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ECONOMIE

SÉNÉGAL – L’astronome sénégalais, Maram Kairé, entre dans l’histoire du pays

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L’Union astronomique internationale a donné le nom de l’astronome sénégalais, Maram Kairé, à un astéroïde faisant partie de la ceinture d’astéroïdes qui gravitent entre les planètes Mars et Jupiter. Depuis le 14 mai 2021, la distinction a été rendue publique par cette association d’astronomes qualifiés. La sélection passe par plusieurs étapes complexes avant d’être définitivement validée. Maram Kairé, président de l’Association sénégalaise pour la promotion de l’astronomie, va désormais marquer l’histoire de l’astronomie. Il est le premier sénégalais à voir son nom gravé dans le système solaire.

C’est tout le Sénégal qui est honoré à travers cette marque de reconnaissance de l’Union astronomique internationale. Maram Kairé, président de l’Aspa, a désormais son nom gravé dans le système solaire. Un astéroïde faisant partie de la ceinture d’astéroïdes qui gravitent entre les planètes Mars et Jupiter est baptisé “Maram Kairé”. L’astronome sénégalais s’est réjoui de ce privilège qu’on lui a accordé pour la première fois dans l’histoire du Sénégal. « Je ne réalise toujours pas, j’accueille la nouvelle avec humilité […] Ce que nous faisons, on est conscient aujourd’hui que nous ne le faisons pas pour notre propre personne, mais beaucoup plus pour l’image de notre pays sur le plan international et au niveau scientifique, mais également pour les générations futures« , a-t-il déclaré.

L’astéroïde en question est découvert le 27 avril 1998. Il était numéroté (35462) 1998 DW 23 mais dorénavant il devient officiellement (35462) “Maram Kairé”. Il fait partie de la ceinture principale d’astéroïdes gravitant autour du Soleil entre les planètes Mars et Jupiter. Il effectue un tour complet autour du Soleil en 4,36 années terrestres. 

Cette distinction de Maram Kairé est venue de l’initiative de ses amis astronomes, astrophysiciens et planétologues. Il a mené avec eux deux missions de la Nasa (l’agence spatiale américaine) au Sénégal, en 2018 puis en septembre 2020. C’était des missions d’occultation, liées à l’exploitation de sondes envoyées vers les planètes du système solaire. »

Maram Kairé @Page Facebook Maram Kairé

Le président de la République Macky Sall a adressé un message de félicitations et d’encouragements à l’astronome sénégalais dont il loue le dévouement et la passion pour ce domaine si rare dans le pays. Sur son compte Twitter le mardi 30 juin 2021, il a exprimé la fierté de tout le peuple sénégalais à travers la distinction reçue par Maram Kairé. « Un astéroïde du Système Solaire porte désormais le nom de l’astronome sénégalais Maram KAIRE. Je veux dire, ici, toute la fierté du Sénégal et le féliciter pour cette belle distinction qui, tout en l’immortalisant, sublime sa passion et son engagement pour l’astronomie.« , a indiqué le chef de l’Etat.

L’ancien ministre de l’enseignement supérieur de 2012 à 2019, Mary Teuw Niane, a lui aussi rendu un hommage à Maram Kairé, astronome infatigable toujours au service de son peuple. Ce mardi 30 juin, il a exprimé sa satisfaction de voir ce grand astronome sénégalais honoré sur le plan international. Par ailleurs, il a invité l’Etat du Sénégal à l’accompagner dans ses projets pour l’intérêt supérieur de la nation. « j’ose espérer que cette nouvelle distinction va pousser notre pays à achever les projets dont il était porteur comme l’observatoire d’astronomie, le planétarium, le Centre de construction de micro satellites et particulièrement l’Agence sénégalaise d’Astronomie.« , a affirmé l’ancien ministre, originaire de la région de Saint-Louis. 

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Mary Teuw Niane a aussi appelé le gouvernement sénégalais à orienter le système éducatif vers les filières scientifiques et techniques. Cela sera un atout majeur pour prétendre à un Sénégal en voie de développement. « Donner la la chance à l’Astronomie sénégalaise d’émerger, c’est aussi contribuer à la promotion des mathématiques, du numérique, de la science et de la technologie à l’école et dans la société. C’est installer définitivement et éternellement le Sénégal, au-dessus de nos têtes, dans le Ciel. », a-t-il ajouté.

A noter que Maram Kairé est un astronome sénégalais âgé de 42 ans. Depuis sa tendre enfance, il a eu une passion débordante pour l’astronomie. Il lui arrivait de scruter le ciel en marchant dans les rues de la capitale sénégalaise d’où il est originaire. Actuellement, il est le président de l’Association sénégalaise pour la promotion de l’astronomie composée d’une centaine de membres et d’un millier de sympathisants.

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BANQUE

CENTRE AFRIQUE – Une reprise économique fragile, 2,8% de croissance visée d’ici 2027

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La République centrafricaine a traversé de profondes turbulences économiques, marquées par les crises politico-militaires et la pandémie de COVID-19. Entre 2020 et 2023, la croissance a péniblement atteint 0,7%, freinée par l’instabilité et les chocs extérieurs.

En 2024, une légère embellie a été enregistrée : la Banque mondiale a estimé la croissance à 1,5%, signe d’un redémarrage progressif de l’activité.

Les moteurs de la reprise

Guido Rurangwa, représentant de la Banque mondiale à Bangui, attribue cette reprise à plusieurs facteurs :

  • – la relance de l’agriculture et de l’agro-industrie,
  • – l’essor de l’exploitation aurifère, favorisée par la hausse des prix de l’or,
  • ainsi que des investissements visibles dans les infrastructures, avec de nouveaux immeubles et des routes réhabilitées dans la capitale.

« La croissance, ce n’est pas que des chiffres. Elle se mesure aussi par les chantiers visibles et la vitalité retrouvée de certains secteurs », a-t-il déclaré.

Un objectif de 2,8% d’ici 2027

Fort de cette dynamique, la Banque mondiale projette une croissance de 2,8% à l’horizon 2027. Mais pour y parvenir, des réformes structurelles seront nécessaires.

L’économiste Lorenzo Ganazoui, coordonnateur de l’ONG Constellations Internationale, insiste sur la nécessité de :

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  • – renforcer le secteur minier, en particulier l’or et le diamant,
  • – développer le transport et l’énergie,
  • – et surtout investir massivement dans l’agriculture, considéré comme le secteur clé pour produire,
  • – nourrir et enrichir la nation.

Le défi social

Malgré ces perspectives, la situation sociale reste préoccupante : 65,3% de la population vit encore dans une pauvreté extrême. Les experts estiment que la lutte contre la mauvaise gouvernance et la valorisation du potentiel agricole et minier seront déterminants pour sortir le pays du cercle vicieux de la précarité.

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ECONOMIE

MADAGASCAR – Polémique autour de la réforme de la loi sur les grands investissements miniers

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Deux ans après l’adoption de son nouveau code minier, Madagascar prépare une réforme majeure de la Loi sur les grands investissements miniers (LGIM), en vigueur depuis près de 25 ans. Destiné à encadrer les plus gros investisseurs du secteur extractif, ce texte doit être harmonisé avec le code révisé en 2023. Mais la démarche du gouvernement soulève de vives critiques.

La société civile et la Chambre des mines dénoncent un processus « mené dans le plus grand secret » depuis plus d’un an. Selon plusieurs sources, seuls les Américains d’Energy Fuels, maison mère du projet Base Tuléar encore en attente, auraient été consultés. « Le processus de révision reste opaque », regrette Clément Rabenandrasana, chef de file de la plateforme nationale de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), pourtant censée être associée à l’élaboration du texte.

En réaction, les acteurs non consultés ont formulé une série de recommandations. Parmi elles, une exigence jugée incontournable : imposer la transformation locale des minerais, quel que soit le type d’investisseur, afin de créer plus de valeur ajoutée et d’accroître les retombées économiques pour le pays.

La Chambre des Mines, par la voix de son président Jean-Luc Marquetoux, pointe quant à elle des questions de gouvernance : « Près de 25 ans après son adoption, un seul grand projet minier, Ambatovy, a réellement été éligible à la LGIM. Ce ne sont pas les instruments juridiques qui manquent, mais leur application concrète et l’accompagnement des projets. »

Le gouvernement prévoit de soumettre le nouveau texte au Parlement en octobre prochain. Mais sans véritable concertation, la réforme risque de cristalliser les tensions entre l’État, les investisseurs et la société civile, dans un secteur stratégique pour l’économie malgache.

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ECONOMIE

GABON – Une délégation du Congrès américain en visite au port minéralier d’Owendo

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Le 25 août 2025, une délégation du Congrès américain conduite par Joe Foltz a effectué une visite de travail au port minéralier d’Owendo, accompagnée de l’ambassadrice des États-Unis au Gabon, Vernelle Trim Fitzpatrick. Cette mission s’inscrit dans le prolongement de la récente visite du président Brice Clotaire Oligui Nguema à Washington et illustre un climat diplomatique renforcé entre Libreville et Washington.

Guidée par Léod Paul Batolo, administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), la délégation a pu constater l’importance stratégique du port d’Owendo, principal hub de réception, de stockage, de traitement et de chargement du manganèse destiné aux marchés internationaux. Cette infrastructure joue un rôle central dans la chaîne de valeur de l’industrie extractive gabonaise, notamment pour le groupe Eramet Comilog, qui y développe également une activité de transformation locale produisant des alliages à plus forte valeur ajoutée.

Selon Joe Foltz, « cette rencontre illustre notre volonté commune de renforcer les liens économiques et logistiques entre nos deux pays, dans un esprit de partenariat durable ». L’élu américain a salué la qualité des installations, estimant qu’un « équipement performant et bien entretenu garantit une continuité d’approvisionnement fiable, condition sine qua non pour répondre aux exigences des marchés internationaux ».

La Direction des transports et embarquement (DTE) a, pour sa part, mis en avant ses efforts en matière de sécurité et d’efficacité. « Notre objectif est d’atteindre zéro accident et zéro interruption dans la chaîne d’exportation, en mettant en œuvre des normes élevées de sécurité ferroviaire et portuaire », a indiqué son directeur. La maintenance et la surveillance permanentes constituent, selon lui, un gage de performance et de fiabilité.

Source : gabonreview.com

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