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SOCIÉTÉ

SÉNÉGAL – Le Collectif pour la Défense des Droits de Adji Sarr (CODDAS) voit le jour, l’initiatrice Françoise Hélène Gaye explique

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L’activiste politique, très connue sur les réseaux sociaux, Françoise Hélène Gaye Ditwiller” vient au secours d’Adji Sarr, la masseuse qui a accusé le leader du Pastef-Les Patriotes de viols et de menaces avec armes. La sénégalaise qui vit aux Etats-Unis a créé un Collectif “Collectif pour la Défense des Droits de Adji Sarr (CODDAS)”. Objectif : apporter un soutien total à la plaignante afin de mettre de la lumière sur cette affaire politico-judiciaire qui a provoqué de violentes manifestations au Sénégal, des protestations qui ont occasionné 14 morts, plus de 500 blessés et des centaines d’arrestations arbitraires. Françoise Hélène Gaye l’initiatrice de ce Collectif de soutien donne des details l’organisation et les principes de cet organe de soutien.

“Nous avons constaté que la petite Adji Sarr a été laissée à elle-même. Beaucoup    de personnalités de la vie publique ont battu leurs carrières sur ce principe. Les organisations qui sont dans le domaine de La Défense des droits des femmes ont failli attaquer Adji Sarr. Elles ont toutes refusé d’assumer leur mission.  Les députés femmes notamment Aida Mbodji qui a été Ministre de la femme, ont pris position pour l’accusé sans avoir écouté Adji Sarr sur la base de la présomption de sainteté de Ousmane Sonko. Elles se sont positionnées pour Sonko sans avoir rencontré ni exprimé quelconque empathie ou humanisme pour Adji Sarr. Organismes présents sur la place ont démontré que la femme sénégalaise était orpheline. Même les meurtriers ont droit à un avocat. Pendant  des semaines, ses détracteurs ont réclamé une déclaration ou une apparition de Adji Sarr. Quand elle a parlé, ils lui ont dénié le droit à la parole. Quand elle a invoqué le nom de son marabout, ils lui ont dénié le droit d’avoir foi en son marabout. Elle s’est couverte conformément aux règles de la loi islamique, ils lui ont dénié le droit de se couvrir.  Ils l’ont dénigrée, calomniée, insultée, menacée de mort tout comme ils l’ont fait à mon endroit depuis plus de 2 ans. Jamais dans l’histoire de notre Nation, une jeune fille n’a été victime d’autant de persécution, d’insultes et de calomnies. 

Ce Collectif va au-delà de Adji Sarr et Ousmane Sonko. Il lutte contre la misogynie de la société sénégalaise et la banalisation des violences faites aux femmes et aux jeunes filles au Sénégal.  Beaucoup de filles et de jeunes garçons sont violentés ou violés sans qu’ils n’osent dénoncer. Imaginez que pendant ce temps il y a des millions de jeunes : Talibés, élèves, jeunes filles, femmes de ménage qui sont aujourd’hui violentées, violées par un proche, un enseignant, un étranger sans qu’ils n’osent dénoncer. Avec le traitement réservé à Adji Sarr, ces jeunes victimes risquent de ne jamais oser  briser le silence et demander de l’aide. Le cycle de la violence va ainsi se perpétuer et nous donnons ainsi carte blanche à des milliers de prédateurs et condamnons de ce fait  des milliers de nos enfants à souffrir en silence et les condamnons à perpétuité. Ils vont vivre désormais à la merci de leurs bourreaux.

Ce collectif ne sollicite ni argent, ni donations de quelque nature que ce soit pour la dame Adji Sarr. Nous voulons juste ouvrir les yeux aux nombreux sénégalais qui font mine de ne pas voir l’injustice flagrante contre notre jeune compatriote Adji Sarr et demander que le peuple sénégalais lui donne le droit à la parole et lui permette que la justice entende sa complainte.”

Françoise Hélène Gaye

Vous pouvez lire ci-dessous les clauses du Collectif : 

“Nous, citoyens sénégalais de la diaspora, et autochtones, portons à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, de la naissance du collectif pour la défense des droits d’Adji Sarr (CODDAS).
-Considérant les menaces graves qui pèsent sur son intégrité physique, les menaces de mort, et les torrents d’insultes et de boue qui sont déversées sur sa personne.
-Considérant les tentatives d’intimidation,et la campagne de dénigrement et de diabolisation à son égard, dans le seul dessein de la réduire au silence.
Considérant que la justice est rendue au nom du peuple, et qu’il ne saurait exister dans notre pays un justiciable intouchable et que nul est au-dessus de la loi .
Nous , membres du CODDAS , mettons en garde contre toutes velléités d’atteinte aux droits de la présumée victime ADJI SARR .
Dorénavant, nous nous érigeons en boucliers et en sentinelles pour défendre les principes républicains à travers cette histoire privée que la partie adverse a transféré dans l’arène politique.
Désormais, nous entendons faire valoir tous les droits d’Adji Sarr , afin que nul n’ignore sa version des faits.
Néanmoins, nous lançons un appel à la sérénité et à la vigilance, et réclamons que le droit soit dit à travers un procès équitable.
Pour le Collectif pour la défense des droits d’Adji Sarr
CODDAS La Présidente Françoise Helene Gaye Ditwiller”

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ARMÉE

SOUDAN – Site pétrolier d’Heglig : l’armée se replie, les FSR consolident leur domination

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Des soldats soudanais, ayant abandonné leurs positions sur le plus grand site pétrolier du pays, Heglig, après sa prise par des paramilitaires, ont déposé leurs armes et se sont réfugiés au Soudan du Sud, ont annoncé mardi les autorités militaires sud-soudanaises. 

Le site, situé dans le sud de la région du Kordofan, à la frontière du Soudan du Sud, est devenu un point névralgique des affrontements, après que les Forces de soutien rapide (FSR) ont pris le contrôle de la région du Darfour, dans l’ouest du Soudan, dès octobre. Ce basculement a exacerbé la violence et fait de la région un véritable épicentre des combats. 

Dans un communiqué publié lundi, les FSR ont revendiqué la prise de ce site stratégique, soulignant que l’armée soudanaise s’était repliée de la zone. « Il s’agit d’un tournant historique pour la libération du pays, en raison de l’importance économique de cette région », ont déclaré les paramilitaires. 

Le lieutenant-général Johnson Olony, chef adjoint des Forces de défense et de sécurité du Soudan du Sud (SSPDF), a confirmé dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux que les soldats soudanais avaient remis leur équipement militaire et se trouvaient désormais sous protection des forces sud-soudanaises.

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SOCIÉTÉ

MAROC – Fès frappée par un drame : deux immeubles s’effondrent et 22 vies fauchées

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Vingt-deux personnes ont perdu la vie dans la nuit de mardi à mercredi à la suite de l’effondrement de deux immeubles mitoyens à Fès, dans le nord du Maroc. L’un des bâtiments accueillait une cérémonie d’aqiqa organisée pour célébrer une naissance. Cet accident est considéré comme l’un des plus graves de ces dernières années dans le pays.

Les autorités n’ont, pour l’heure, apporté aucune explication officielle sur les causes du sinistre. Le Parquet de Fès a ouvert une enquête. Dans le quartier, plusieurs habitants évoquent toutefois une « construction anarchique » des étages supérieurs : des quatrièmes et cinquièmes niveaux auraient été édifiés alors que la réglementation locale limite les constructions à deux étages. Les autorités ont indiqué que les deux immeubles comportaient chacun quatre niveaux et avaient été construits en 2006.

L’effondrement s’est produit peu après 23 heures. Vingt-deux personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants, sont décédées. Seize autres ont été blessées. Selon le Parquet, l’un des immeubles était inoccupé au moment des faits, tandis que le second abritait la fête familiale.

Les secours ont terminé les recherches en milieu d’après-midi, a précisé Abdelaziz Makhmakh, commandant régional de la Protection civile. Des habitants, encore sous le choc, décrivent une scène marquée par un bruit violent, des cris, puis un nuage de poussière révélant l’effondrement total des structures. Plusieurs riverains affirment que de nombreuses constructions dans cette zone ont été érigées en violation des normes, et craignent que d’autres drames surviennent.

Les blessés ont été transférés au Centre hospitalier universitaire de Fès. Les images de la nuit montrent une foule massée autour des débris tandis que les équipes de secours évacuaient les victimes.

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SANTÉ

RD CONGO – Une épidémie de choléra sans précédent frappe 17 provinces

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La République démocratique du Congo fait face à la plus sévère épidémie de choléra enregistrée depuis un quart de siècle. Selon l’UNICEF, plus de 64 000 cas et près de 1 900 décès ont été recensés depuis le début de l’année 2025, un niveau inédit qui met sous tension un système de santé déjà fragilisé. Les enfants figurent parmi les principales victimes : ils représentent près d’un quart des infections, avec 14 818 cas et 340 décès confirmés, a indiqué John Agbor, représentant de l’UNICEF en RDC.

Dix-sept des vingt-six provinces, y compris la capitale Kinshasa, sont aujourd’hui touchées. L’organisation souligne que le choléra, pourtant évitable, continue de se propager en raison d’un accès limité à l’eau potable, à l’assainissement et aux services d’hygiène. Dans certains espaces communautaires, les conséquences sont dramatiques : dans un foyer collectif de Kinshasa, 16 enfants sur 62 ont perdu la vie après l’apparition de la maladie.

Les données de l’Enquête démographique et sanitaire 2024-2025 confirment l’ampleur du défi sanitaire : seuls 43 % des Congolais ont accès à des services d’eau de base et à peine 15 % disposent de structures sanitaires adéquates. La crise est également exacerbée par des facteurs structurels tels que les conflits persistants dans l’est du pays, les déplacements massifs, les inondations saisonnières et une urbanisation rapide et non maîtrisée, qui affaiblissent davantage les réseaux d’eau et d’assainissement.

Face à l’urgence, le gouvernement a lancé un Plan multisectoriel d’élimination du choléra 2023-2027, doté d’un budget théorique de 192 millions de dollars, mais largement sous-financé. Parallèlement, l’initiative « Le fleuve Congo sans choléra » vise à intensifier les contrôles sanitaires le long du fleuve, principal axe de circulation du pays. Pour maintenir une réponse opérationnelle en 2026, l’UNICEF estime avoir besoin d’environ six millions de dollars supplémentaires.

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